La viande kasher est effectivement kasher, tandis que la viande halal n'est pas kasher. La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif.
La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
La différence entre le halal et le casher réside principalement dans l'abattage rituel des animaux, bien que l'abattage soit similaire, les Juifs ne prononcent pas le nom de Dieu avec chaque animal qu'ils abattent. Cependant, ils récitent une prière spéciale pour le premier et le dernier animal qu'ils abattent.
L'alimentation casher
Un aliment est casher lorsqu'il est conforme aux principes véhiculés par le judaïsme, donc lorsqu'il est acceptable pour une personne pratiquant cette religion de le consommer.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif.
Selon la loi juive, l'animal doit être vivant, en bonne santé et ne doit souffrir d'aucune blessure au moment de l'abattage. Dans le cas contraire, il est déclaré impropre à la consommation. L'étourdissement et l'anesthésie sont proscrits, car ils rendent l'animal impropre à la consommation (nevela).
Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
Tous les produits de la mer ou d'eaux douces sont halal, y compris la viande de requin. Néanmoins, l'école de jurisprudence hanafi interdit la consommation de fruits de mer autres que le « poisson ».
Les crevettes (mais seulement pour les Madh'hab) sont un exemple d'aliment considéré comme Makruh pour les musulmans des Madhhabs Hanafis. Il existe cependant des approches différentes au sein de l'école Hanafi quant à savoir si les crevettes sont considérées comme du gibier d'eau et sont donc halal.
La Torah interdit la consommation de porc, et les règles alimentaires juives stipulent que les animaux terrestres doivent avoir des sabots fendus et ruminer pour être considérés comme casher. Le porc ne répond pas à ces critères, car il a un sabot non fendu et ne rumine pas.
Pour certains musulmans, qui s'appuient sur le verset 5 de la sourate 5 du Coran, il n'est pas nécessaire de manger halal, puisque la nourriture des gens du Livre est dite licite pour les musulmans. Ils s'abstiennent simplement de manger du porc.
Le repas juif a en effet pour fonction de reproduire le rituel des korbanot qui se tenaient dans le Temple de Jérusalem, et les ustensiles et récipients de cuisine, ainsi que les aliments doivent être « acceptables » pour réaliser cet acte de sainteté.
Les mots cacherout et cacher sont utilisés dans le judaïsme rabbinique, celui qui s'est développé à partir du début de l'ère chrétienne.
Les produits d'abattage halal sont halal lorsqu'ils suivent des directives strictes conformes à la loi islamique. Le processus physique d'égorgement d'un animal est également halal pour autant que l'animal ait été béni au préalable et que l'islam soit suivi dans son intégralité.
Sur chaque emballage de viande vendue en supermarché figure le numéro d'abattoir commençant par les deux chiffres de son département. Si celui-ci fait partie de la liste de l'OABA, cela signifie qu'il ne pratique pas l'abattage rituel et, donc, que la viande que vous avez devant vous provient d'un animal étourdi.
Produits laitiers : ils sont largement utilisés, surtout le yaourt, le babeurre et le fromage blanc. Le beurre et la crème sont également utilisés.
Les gousses de vanille bourbon sont halal, casher et vegan. La vanille est devenue une partie intégrante de notre cuisine.
Si de la gélatine est utilisée dans la production de surimi, il doit s'agir de gélatine halal de bovin ou de poisson. De même, tous les nouveaux ingrédients utilisés dans la production de surimi doivent également répondre aux exigences halal.
La consommation de viande halal ne contredit en rien les principes des religions chrétiennes, qui n'ont pas de prescription spécifique sur ce domaine pratique.
Il semble que le Coran comporte peu d'interdictions alimentaires. Mais, parmi les plus sévères, figure l'interdiction de manger de la viande de porc et de chameau. De plus, s'ils ne peuvent pas manger de porc, il est aussi interdit aux musulmans de les approcher.
Paul dit à son disciple Timothée : « Cesse de boire uniquement de l'eau, mais prends un peu de vin pour faciliter ta digestion, puisque tu es souvent malade » (1 Timothée 5,23). Seul l'abus qui conduit à l'ivresse est considéré comme un péché.
L'abattage rituel vise donc à demander à Dieu son autorisation de mettre à mort un animal. Pour être halal, une viande doit provenir d'un animal vivant dont la tête a été orientée vers la Mecque avant son sacrifice.
La loi juive (halakha) interdit en effet de consommer du porc (parce qu'il a le sabot fendu sans être un ruminant) mais aussi les insectes et toute une liste de volailles (autruche, mouette, cigogne…) ainsi que l'ensemble des coquillages et crustacés (parce qu'ils n'ont pas d'écailles ou de nageoires).
pour l'animal.