Le chèvrefeuille comestible originaire du Japon, ou parfois appelé "baie de mai" est une plante arbustive et rustique, pouvant atteindre 2 à 3 mètres de haut aux grosses baies bleues comestibles à la saveur de la myrtille. Riches en vitamines B et C, on utilisera les fruits crus ou en gelées.
Les feuilles et fleurs de chèvrefeuille se consomment séchées, en gargarisme ou en infusion. Pour réaliser sa propre récolte, feuilles et fleurs peuvent être séchées à l'air libre ou au four. Il faut compter 15 g de chèvrefeuille pour une tasse d'infusion.
Le chèvrefeuille des haies est parfois utilisé comme barrière végétale dans les jardins. Toutes les parties de la plante sont pourtant toxiques. Et ses petits fruits rouges peuvent tenter les enfants.
Employé pour ses bienfaits thérapeutiques, le chèvrefeuille a des activités antibactérienne et antioxydante prouvées. En cosmétique, il apporte des propriétés astringente, régénérante et adoucissante grâce à sa composition riche en acides hydroxycinnamiques, flavonoïdes, tanins et saponines triterpéniques.
Verser l'eau bouillante sur une petite pincée de feuilles de chèvrefeuille, laisser infuser 4 à 5 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour. Le chèvrefeuille peut prévenir les coups de chaleur et apaiser la soif, il est aussi utile pour soigner la fièvre et l'entérite en été.
Il faut impérativement récolter par une journée ensoleillée, après la disparition de la rosée (risque de pourriture) mais pas trop tard pour ne pas perdre les arômes par évaporation. Il est conseillé de récolter quand la plante est en pleine croissance (donc généralement l'été).
Les feuilles, fleurs et fruits sont séchés à l'abri de la lumière dans un lieu sec & respirant. On pourra suspendre les plantes en bouquet la tête en bas, dans un endroit sec et chaud non exposé à la lumière, comme un grenier ou une soupente. Sinon, vous pouvez simplement fabriquer une claie de séchage.
Faire mijoter au bain-marie une once (en volume 30ml environ) d'écorce de chèvrefeuille dans 4 onces (120 ml environ) d'huile d'olive dans une casserole non métallique pendant 30mn. Ensuite, filtrer, refroidir et utiliser pour les peaux sèches ou ridées.
Les racines du manioc ou encore les graines de lin contiennent des glucosides cyanogènes et, souvent, il faut les traiter avant la consommation (en général par ébullition prolongée). Les noyaux de drupes, comme ceux des cerises ou des abricots, contiennent souvent des cyanures ou des glycosides cyanogènes.
Aconit (Aconit napellus)
L'aconit contenant des alcaloïdes est certainement l'une des fleurs les plus toxiques. Dès l'ingestion d'une feuille ou de quelques fleurs, les symptômes suivants apparaissent : troubles visuels, nerveux et cardiaques dont l'issue peut être fatale.
La baie de mai apprécie les sols riches en humus et bien drainés. Évitez de le planter dans des sols calcaires et préférez un sol sableux. Il aime le soleil, mais pas la sécheresse. Placez-le à mi-ombre dans les régions aux étés très chauds.
Si vous souhaitez des plantes grimpantes et qui ne meurent pas l'hiver, nous vous conseillons le Lonicera x heckrottii ' goldflame' : chèvrefeuille à feuillage semi-persistant voire persistant à Paris, fleurs rouge carmin et jaune orangé, très parfumées .
La plantation se fait à l'automne ou au printemps.
Vous pouvez caresser les feuilles de votre Laurier sans aucun problème. Il n'y a ni aiguilles ni poils urticants sur les feuilles de Laurier Rose. Il ne sera donc pas toxique comme peuvent être toxiques les orties lorsqu'on les touche. En fait, c'est la sève de la plante qui est hautement toxique.
Toutes les parties de la plante sont toxiques, mais plus particulièrement les feuilles et surtout les bourgeons des fleurs. Les intoxications sont rencontrées surtout chez les animaux de compagnie (chats, chiens, lapins).
Nettoyez délicatement les pétales des fleurs avec de l'eau. Enveloppez les fleurs à l'aide du carré mousseline et plongez-les dans un bol dans lequel vous ajouterez de l'eau distillée en laissant les extrémités du carré mousseline dépasser. Recouvrez le bol avec le couvercle et laissez tremper pendant la nuit.
Elle consiste à mélanger dans une cuve (corps de l'alambic) la partie de la plante à distiller et de l'eau, à chauffer le mélange pour que l'eau se transforme en vapeur, puis à récupérer et à refroidir cette vapeur chargée d'essence pour en récupérer l'huile essentielle.
Le macérât huileux est un procédé qui consiste à faire macérer des plantes dans une huile végétale pour en extraire les principes actifs.
Les infusions de plantes ou de fleurs se gardent, quant à elle, environ un an. Au-delà de ces dates, ils perdent de leur saveur mais ne représente de risque de consommation.
Grâce à son action anti-inflammatoire, la verveine est très appréciée pour calmer les douleurs de l'arthrite (inflammation des articulations). Elle est aussi un bon décontractant musculaire… Vous pouvez notamment l'employer pour soulager des rhumatismes, des courbatures ou encore une foulure.
Enfin, la verveine citronnée est particulièrement riche en antioxydants et anti-inflammatoires : des mucilages qui non seulement soulagent nausées et troubles gastro-intestinaux, rénaux ou hépatiques, aident à la digestion mais sont aussi protecteurs et hydratants, au top pour apaiser les inflammations des tissus.
Le chèvrefeuille est couvert de fleurs blanches, roses, jaunes ou orangées, à la forme tubulaire qui éclosent à la fin de l'hiver. Celles-ci délivrent un parfum proche de celui du jasmin. Ses notes sont miellées et végétales tout en ayant un côté frais et féminin.
Le chèvrefeuille du Japon ou Lonicera japonica est le plus facile à cultiver, le plus florifère et l'un des plus parfumés.