Le diabète est un important facteur de risque des maladies cardiovasculaires et est reconnu comme un facteur indépendant de risque de l'AVC ischémique. Le risque d'AVC est 50 % plus élevé chez les personnes diabétiques.
POURQUOI LE DIABÈTE AUGMENTE-T-IL LE RISQUE D'AVC ? Le diabète contribue au durcissement des artères (athérosclérose), ce qui augmente le risque de formation de caillot sanguin ou de rupture d'un vaisseau sanguin.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
Une consommation excessive de sel, de sucre et de graisses saturées est associée à un risque accru d'AVC. Le sel fait augmenter votre tension artérielle, ce qui est le principal facteur de risque d'AVC. Le sucre et les boissons sucrées sont liés à l'obésité et au diabète, deux facteurs de risque d'AVC.
Le médicament antiplaquettaire le plus connu et le plus utilisé est l'acide acétylsalicylique (AAS), communément appelé aspirine. Votre médecin vous dira si vous pouvez prendre de l'AAS et combien vous devrez en prendre afin de réduire vos risques d'AVC.
une faiblesse d'un seul côté de votre corps. un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes. une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres. des troubles de la vue, comme une vision double ou l'incapacité de voir, surtout d'un œil.
L'AVC silencieux, ou l'absence de symptômes. Sourire asymétrique, faiblesse d'un côté du visage ou du corps, difficultés à s'exprimer… En règle générale, les signes de l'AVC sont relativement faciles à reconnaître. Mais il arrive que cette pathologie ne provoque aucun symptôme : on parle alors d'AVC silencieux.
Comme le rappellent les auteurs de ce guide publié dans la revue scientifique Stroke, les AVC touchent aujourd'hui plus de femmes que d'hommes. Ils constituent, après le cancer, la deuxième cause de décès chez les Françaises, ainsi qu'une source majeure de handicap.
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.
L'âge moyen au décès est de 79 ans, et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (81 vs 76 ans), comme en mortalité générale.
Les complications à long terme du diabète de type 1
Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque des complications particulières. Ce type de complications est essentiellement observé chez les adultes après plusieurs années de diabète.
On commence à parler de diabète à partir de 1,26 g/l. Comprise entre 1,80 g/l et 2 g/l, c'est une hyperglycémie très importante. Elle peut atteindre 3 g/l et même plus, et peut alors entraîner un coma mortel.
Les études montrent que le diabète de type 2 peut constituer un facteur de risque de la maladie d'Alzheimer, des maladies cérébrovasculaires et d'autres types de troubles neurocognitifs.
S'il n'est pas dépisté, ou si le taux de glucose n'est pas contrôlé, le diabète peut alors déclencher de graves problèmes de santé au niveau du cœur, des vaisseaux sanguins, des reins, des yeux, du système nerveux… Les maladies cardiovasculaires sont de 2 à 4 fois plus fréquentes chez les diabétiques.
Les différents types d'AVC
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
Le problème, c'est qu'environ un AVC sur quatre survient pendant le sommeil. Les médecins n'ont donc aucun moyen de savoir quand les signes de l'AVC ont débuté. C'est le cas pour des milliers de victimes d'AVC chaque année.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].
Accident ischémique transitoire (AIT)
Survient lorsqu'un petit caillot bloque temporairement une artère. Ses symptômes durent généralement moins d'une heure et, parfois, quelques minutes seulement. Aussi appelé « mini-AVC », l'AIT est un avertissement sérieux : il annonce peut-être qu'un AVC plus grave est imminent.
Si le mal de tête est accompagné d'une douleur dans le bras
Si vous avez mal à la tête et que cette douleur persistante est accompagnée de picotements, voire d'une paralysie, dans le bras, vous êtes peut-être en train de faire un accident vasculaire cérébral (AVC).
L'AVC peut survenir à tout âge : si l'âge moyen de survenue d'un AVC est de 74 ans, 25% des patients ont moins de 65 ans et 10% moins de 45 ans. Ces dernières années le nombre d'AVC affectant des personnes jeunes a augmenté de manière significative.
Bref, oui, on peut guérir quelqu'un d'un AVC dans deux étapes : en premier lieu, les médecins administrent des traitements spécifiques pour restaurer le flux sanguin dans le cerveau ; en deuxième, le patient assiste à la rééducation pour guérir les effets secondaires.