Souffrance animale: une étude britannique confirme que les homards, crabes et
Une nouvelle loi suisse interdisant de plonger des homards vivants dans l'eau bouillante pour les faire cuire a fait sourire dans les Maritimes, mais un chercheur estime que cette décision n'est pas basée sur une opinion farfelue. Il est « très probable » que les homards souffrent lorsqu'ils sont ébouillantés vivants.
Les homards et les crabes ressentent de la douleur lorsqu'ils sont plongés vivants dans l'eau bouillante. Les chercheurs ont analysé près de 300 études scientifiques pour évaluer les preuves de sensibilité chez les céphalopodes et décapodes, dont les homards, les pieuvres, les calmars et les crabes.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Les recherches indiquent que les êtres invertébrés, comme les homards, peuvent souffrir, rapporte le professeur de médecine vétérinaire Éric Troncy, spécialiste de la douleur animale.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Pourtant, le homard ne crie pas quand on le plonge dans l'eau bouillante : ce sont les poches de gaz contenu dans sa carapace qui gonflent sous l'effet de la chaleur et la fissurent.
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation.
Comment savoir si le homard est cuit ? Rien de plus simple pour vous assurer de la bonne cuisson de votre homard : après quelques minutes passées dans l'eau bouillante et/ou sur le gril de votre barbecue, le homard perd sa couleur initiale et se colore en rouge brique.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
Ces nerfs-là doivent aussi envoyer leurs signaux au «système nerveux central» ou à ce qui sert de cerveau à l'animal; s'ils ne le font pas, c'est la preuve que les «messages» de ces nerfs sont inconscients, mais ces connections existent chez le homard.
Attention, ils pincent fort !
Si un gros individu réussit à vous pincer le doigt au niveau de l'ongle, du fait de l'innervation importante à cet endroit (rappelez-vous l'effet d'un coup de marteau), la douleur peut être si intense que vous risquez de perdre connaissance.
Au total, les poissons possèdent un système nociceptif complet et très semblable à celui des mammifères, mais cela n'implique pas nécessairement qu'ils ressentent la douleur. C'est par d'autres observations que l'on peut tenter de répondre à cette question. Les poissons ressentent effectivement la douleur.
Vous savez, le homard, c'est plus proche d'un insecte que d'un humain, d'un chat ou d'un chien. Ça n'a pas un cerveau comme nous, c'est un invertébré, ça a un système nerveux, mais c'est plus un réseau à l'intérieur avec quelques petits ganglions, mais ça ne ressent pas la douleur comme nous.
Ce crustacé décapode possède un cœur qui est placé au milieu du thorax. Il est suspendu dans un grand sac péricardique. Du sang est envoyé dans les artères ramifiées pour atteindre les différents organes du homard.
21 mai 2008 – Ce ne sont pas tous les amateurs de homard qui apprécient le tomalli du homard, mais ceux qui le mangent devraient limiter leur consommation, recommande Santé Canada. Le tomalli, cette substance verte qui se retrouve dans la cavité du homard, assume les fonctions du foie et du pancréas.
L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première. Ainsi « endormi », le homard ne souffrira pas et vous pourrez déguster votre plat sans mauvaise conscience.
Le poids idéal d'un homard est de 500 g par personne, car il y a plus de la moitié de déchets. Au-delà de 1 kg, le homard se fait vieux et sa chair devient plus dure. Choisissez-le absolument vivant, avec la nageoire caudale qui se replie énergiquement sous la queue.
Placez d'abord le homard 20 minutes au congélateur pour lui assurer une mort sans douleur. À l'aide d'un gros couteau, fendez le homard en deux sur toute sa longueur, en commençant entre les deux yeux.
Organe principal du système nerveux, situé dans le céphalothorax.
Le système respiratoire du homard est constitué de branchies, semblables à celles des poissons, situées de part et d'autre du céphalothorax, à la base des pattes et près de la bouche. Les pattes du homard se trouvent également sur le céphalothorax.
Selon l'animatrice scientifique, le homard n'est pas immortel, mais il ne vieillit pas. C'est un animal fascinant. En fait, ces cellules se régénèrent tout le temps et à l'infini. Elles ne vieillissent jamais, c'est assez incroyable.
On ne doit pas manger un homard mort avant la cuisson puisque, une fois mort, il dégage des enzymes et des bactéries qui s'attaquent à ses tissus. Il est vivant lorsqu'il est vigoureux quand on le soulève et qu'il replie souvent sa queue sous son corps.
Les prédateurs du homard sont très nombreux durant la vie larvaire : poissons, surtout, mais aussi anémones et d'autres crustacés. Les juvéniles de quelques centimètres sont la proie des gros poissons, des seiches, des pieuvres et des crabes.