Le lard, une charcuterie qui fait partie intégrante de nombreuses recettes. Le lard est une graisse épaisse située sous la peau du porc.
La charcuterie est l'ensemble des spécialités alimentaires obtenues suite à la transformation de viande. Elle est essentiellement à base de viande de porc, mais l'on peut trouver de la charcuterie faite avec du gibier (sanglier, lièvres pour les pâtés et saucissons), ou de la volaille (dindes, poulets, canard).
Son nom varie ("blancs de poulet", "filets de dinde", "délices de volaille"...) mais son aspect est plutôt similaire : de fines tranches de viande blanche, au diamètre bien plus étendu que n'importe quel morceau de volaille.
"Les saucisses, les lardons, le bacon, les viandes en conserve, les jambons secs et crus font partie de la charcuterie".
Le plus souvent, c'est le porc qui est utilisé, mais il existe aussi des jambons de sanglier, de dinde, de marcassin, d'ours, de renne. Entier ou en tranches, le jambon est une des principales spécialités de la charcuterie, où ses préparations alimentaires et même gastronomiques, sont multiples et variées.
Selon un classement réalisé par Que Choisir, le jambon blanc de meilleure qualité (teneur en sel, concentration en nitrates, goût, texture) est le Paris Fleury Michon et son prix est plutôt raisonnable.
Privilégiez les charcuteries les moins grasses : le jambon blanc, la viande de grison, le bacon et le pastrami.
La toxicité des sels nitrés (à base de nitrate ou de nitrite) est connue depuis plus d'un siècle et la cancérogénicité de certains d'entre eux, depuis plus de 50 ans. Ce qui n'empêche nullement les charcutiers industriels d'en ajouter à la grande majorité de leurs produits.
Une saucisse est une charcuterie préparée à partir d'une mêlée (broyage de gras et de maigre) de porc, de bœuf ou de veau ou à partir d'abats (foie, tripes) que l'on embosse dans un boyau naturel (porc ou mouton) ou artificiel (industrie).
Étymologie de « charcuterie »
Dérivé de charcutier , avec le suffixe -erie , du métier de rôtisseur ou chaircuytier, de chair cuite (par opposition à la chair crue débitée par le boucher).
« Sur un plan diététique, ces charcuteries sont tout à fait correctes, explique le Dr Catherine Serfaty-Lacrosnière. Peu caloriques (environ 110 Cal/100 g), riches en protéines (20 à 24 g/100 g, c'est-à-dire autant que dans le filet de poulet), pauvres en graisses (moins de 3 %, voire même 2 %) et en glucides.
Les bienfaits de la dinde. La dinde présente une faible teneur en matières grasses et en acides gras saturés et pourrait ainsi être intégrée à une diète préventive des maladies cardiovasculaires. Sa teneur élevée en sélénium pourrait aussi aider à protéger des maladies cardiovasculaires.
De manière générale, les charcuteries et salaison sont bien positionnées. Le confit de canard représente ainsi une bonne source de protéines (30,7g/100) ainsi que le jambon sec (26,6g/100) et le saucisson sec (26,5g/100).
Ces produits transformés sont riches en matières grasses et en cholestérol et peuvent provoquer des maladies cardiovascualaires, mais aussi augmenter le risque de développer un diabète, voire un cancer du pancréas ou de la vessie.
Malheureusement, la liste des charcuteries interdites comprend certains des produits les plus populaires : jambon cru, salami, saucisse crue, bacon, speck, bresaola et capocollo.
Il s'agit pourtant d'aliments dangereux pour la santé, car les grands amateurs de saucisses, bacon, viande fumée ou jambon ont jusqu'à 45% plus de risque de mourir prématurément.
Le conseil de la nutritionniste : la charcuterie et le fromage sont relativement caloriques. On évite donc d'en remanger durant la journée. On privilégie des aliments moins gras en préférant aux pâtés et saucisses, qui contiennent 30 % de MG en moyenne, le jambon et ses 3 à 6 % de MG.
La recommandation. Limiter la charcuterie à 150g par semaine. La charcuterie est le plus souvent grasse et salée, il est donc conseillé d'en limiter la consommation et de privilégier parmi ces aliments le jambon blanc et le jambon de volaille.
Préférer les morceaux de veau et de bœuf les plus maigres (tende de tranche ou rumsteck) pas plus de trois à quatre fois par semaine (soit environ 500 g), et éviter les charcuteries et les viandes les plus grasses : principalement le porc, à l'exception du jambon blanc découenné, dégraissé, l'agneau et le canard.
Pas plus de 25 g par jour! C'est le seuil de consommation maximale de charcuterie que vient de recommander l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
- Préférer les huiles d'olive, de maïs, de colza, de tournesol, de noix. - Éviter la charcuterie mis à part le jambon cru et le jambon blanc.
Pour un petit-déjeuner sain qui donne la pêche, on privilégie les aliments à index glycémique faible et on fait plus de place aux protéines. Jambon blanc, blanc de dinde, saumon fumé, œuf sous toutes ses formes… Ces aliments ont l'avantage d'être particulièrement rassasiants.