Une céréale dont la culture n'exige que très peu d'eau, cela existe et cela s'appelle le fonio. (ETX Daily Up) - La sécheresse qui assoiffe une grande partie des sols européens depuis le début de l'été rappelle combien l'eau est une denrée précieuse et épuisable.
Privilégier l'arrosage du soir en été après avoir vérifié l'humidité du sol. Eviter d'arroser par aspersion. Après avoir butté vos plantes ayant atteint une cinquantaine de centimètres pour favoriser l'enracinement, mettre en place un bon paillage. Ce paillage sera particulièrement utile en cas de sècheresse.
Le maïs est très efficace et sait très bien utiliser l'eau
Sa très bonne photosynthèse et sa faculté à limiter sa transpiration lui permettent d'avoir une très forte résistance à de hautes températures. Il peut aussi redémarrer sa croissance après un épisode de manque d'eau assez prolongé : il sait « attendre l'eau ».
Maïs grain : des besoins ciblés
Le maïs réclame environ 550 mm d'eau au total. Il traverse deux phases de forte sensibilité au stress hydrique au cours de son cycle : du stade "fin montaison" jusqu'à la floraison femelle et, quinze jours plus tard, au remplissage des grains.
Commençons par les légumes-racine, comme les carottes, les panais, les betteraves rouges et les topinambours: ils sont presque tous immunisés contre l'aridité. Viennent ensuite l'ail, l'échalote et l'oignon qui, une fois que leur croissance est entamée, sont assez résistants à la sécheresse.
Les céréales, les cultures oléagineuses et les légumineuses, racines et tubercules consomment beaucoup moins d'eau. La quantité d'eau mobilisée pour la production alimentaire est considérable et pour l'essentiel fournie directement par les pluies.
Tournesol, sorgho et soja : de belles promesses...
C'est le cas notamment du maïs, mais aussi du tournesol, du sorgho et du soja. Ces trois dernières cultures sont très étudiées car, en dehors de la diversification qu'elles peuvent apporter dans les rotations, elles sont peu gourmandes en eau.
C'est la transpiration qui assure la pression hydraulique dans les tissus de la plante et le gaz carbonique qui permet l'énergie de la plante. » Si la plante arrête de transpirer, elle va retenir l'eau et, immédiatement, va chauffer.
Le blé a besoin en moyenne d'environ 350 à 600 mm d'eau pour atteindre sa maturité physiologique et son rendement potentiel. Dans de nombreuses régions, les précipitations hivernales couvrent ces besoins en quantité.
Besoins en eau des cultures
L'évapotranspiration d'une culture irriguée (ETc en mm) s'obtient en multipliant l'évapotranspiration de référence (ETo) par un coefficient spécifique à la culture et au stade de croissance (ETc = Kc x ETo).
Pour les couverts après un maïs, le choix se portera avant tout parmi les crucifères, les graminées et les fabacées. En effet, il est risqué d'implanter du trèfle d'Alexandrie au-delà des premiers jours d'août car sa vitesse d'installation est lente, et ses besoins en chaleur élevés (figure 2).
Le maïs est une culture d'été qui peut se semer à partir de la mi-mars et jusqu'à la fin mai dans l'hémisphère nord, selon la précocité de la variété. Le semis doit être réalisé dès que la température du sol est supérieure à 10°C pour permettre une bonne germination des semences.
Besoins en eau
Le tournesol peut consommer beaucoup d'eau quand elle lui est fournie en abondance. Cependant l'atout du tournesol est de pouvoir atteindre son optimum de rendement avec une couverture de seulement 75% de ses besoins en eau.
On a tout intérêt à cultiver des micro organismes sur son sol avant de cultiver des légumes. Compost, paillage et engrais verts apporteront et multiplieront ces derniers. L'humus peut stocker énormément d'eau (près de 10 fois son volume), cette éponge est la réserve disponible à court et moyen terme du sol.
Le renouveau de la silphie, plante écologique et résistante à la sécheresse. Originaire d'Amérique du nord, cette plante vivace pouvant atteindre 3,50 m de hauteur se révèle bien moins gourmande en eau et en produits phytosanitaires que le maïs ou le soja.
Le concombre
De loin le plus riche en eau de tous, le concombre est un fruit (consommé comme un légume) constitué à 96% d'eau !
Chocolat, café, fruits secs : beaucoup d'eau pour peu de matière première. Mais si la viande bovine est souvent montrée du doigt, le chocolat et le café font encore pire, avec respectivement 17.196 litres et 15.897 litres par kilogramme de produit.
Veillez à un arrosage très régulier surtout si le concombre est exposé au vent. Sans arrosage suffisant le concombre développe beaucoup d'amertume.
Gardez 1 ou 2 pieds pour les graines : pas d'arrosage, pas de traitement. Laissez les tomates sur le pied jusqu'au dernier moment puis récoltez-les. Récupérez les graines et mettez-les dans un petit récipient pour laisser fermenter la gélatine qui les entoure et qui empêche la germination dans le fruit.
Des variétés adaptées à la chaleur
C'est intéressant par exemple pour les plantes qui peuvent monter rapidement en graines quand il fait chaud, comme le céleri-branche, l'épinard, le fenouil ou la laitue.