Le mariage religieux n'est pas valable du point de vue du droit musulman « Fiqh » car rien ne peut légalement le garantir. Rien ne garantit, non plus, les droits des chacun des époux en cas de litige, ni la reconnaissance d'éventuels enfants ou les droits de succession.
Le mariage est un contrat civil qui doit être reconnu devant Dieu et devant les hommes. Le terme “Hlal” tel qu'il est utilisé aujourd'hui pour décrire le mariage religieux ne peut être valable dans la mesure où rien ne peut légalement le garantir.
Seul le mariage civil est reconnu en France. Un mariage purement religieux célébré en France n'a donc aucune valeur juridique. Pour pouvoir se marier en France, les futurs époux devront réunir certains documents qui seront différents selon leur nationalité.
Tout d'abord, pourquoi certains couples choisissent-ils de s'unir religieusement ? Le mariage religieux est un sacrement. S'unir devant Dieu, c'est lui demander sa bénédiction et sa protection, mais aussi s'engager à vivre sa vie de couple selon les valeurs de sa religion et à élever ses enfants dans la foi chrétienne.
Le mariage sans acte civil est haram.
Le mariage musulman est un contrat passé librement entre un homme et une femme qui s'engagent à s'apporter amour et protection. Il est fondé, selon le Coran, sur “ l'amour et la compassion que Dieu a infusé dans le cœur de l'homme et de la femme afin qu'ils forment un couple ”.
Depuis 1792, le mariage civil est le seul mariage officiel en France (1). En effet, le couple est tenu d'être d'abord mariés à la mairie pour pouvoir s'unir religieusement. Avant cette loi, il n'y avait pas de mariage civil, seule l'Eglise mariait les gens (1).
Le mariage dans la tradition chrétienne est l'alliance d'un homme et d'une femme, pour former un couple et fonder une famille.
Le mariage religieux en France
En France, Le mariage religieux n'a plus aucune valeur légale depuis 1791. Afin de légaliser leur mariage les mariés doivent se marier civilement, à la mairie. Toutes ces formes de mariage religieux sont propres à la religion de chaque personne.
Il n'est pas nécessaire d'être croyant pour se marier à l'Église. Toutefois, le non croyant doit respecter la foi du conjoint et adopter les valeurs matrimoniales sacrées. Le sacrement de confirmation est nécessaire pour se marier religieusement. Il est réalisé, en principe, pendant l'adolescence.
Le mariage civil est le mariage célébré par l'officier de l'état civil de la commune (le maire ou un de ses adjoints) à la mairie. Le mariage religieux, lui, est célébré par le représentant d'un culte.
Pour que le mariage religieux musulman soit valide, il faut suivre 4 règles : consentement, présence du tuteur, présence de témoins, et présence de la dot de mariage. De nombreux hadiths de mariage (recueil d'actes et de paroles de Mahomet et ses compagnons) encadrent les règles du mariage halal.
L'islam, considérant le mariage comme un contrat privé, accepte sa dissolution par le divorce. En principe, le divorce n'est pas sollicité par la communauté musulmane, sauf pour des raisons valables émises par l'une des parties. Les relations de couple en Islam sont basées sur l'harmonie et l'amour.
Conclusion. 41Le halal règle les comportements sexuels et plus uniquement des filles comme l'imposait le nif : désormais le passage par le religieux fait que toute relation hors mariage (avant ou pendant) est condamnée tant pour les hommes que pour les femmes.
Les conditions du mariage sont la présence du tuteur de la mariée, l'acceptation des deux époux, le mahr de l'époux à l'épouse, le contrat de mariage et plusieurs témoins.
Le mariage dans la loi française
Le mariage est considéré comme une union contractuelle et rituelle. Celle-ci est alors reconnue et encadrée par une institution juridique ou religieuse.
Après ce mariage, le Seigneur leur commanda d'être féconds, de multiplier, de remplir la terre et de l'assujettir (voir Genèse 1:28). Ce fut un mariage accompli par le Seigneur entre deux êtres immortels parce qu'avant que le péché ne soit dans le monde, leur corps n'était pas soumis à la mort.
Le mariage à l'église n'est pas possible pour un couple dont aucun des membres n'a reçu le sacrement du baptême. En revanche, il est autorisé si l'un des deux futurs époux est baptisé. Le non-baptisé peut être athée ou croyant d'une autre religion. On parle alors de « mariage avec disparité de culte ».
Dans le christianisme, le mariage est fondé dès la Création, et son caractère sacramentel a été institué par le Christ. Les formes du mariage catholique ont été codifiées au fil des siècles, en particulier par le quatrième concile du Latran en 1215.
Le mariage marque une étape importante dans la vie du couple. En plus de permettre un engagement éternel, le mariage offre un cadre propice à l'arrivée d'un enfant. Entre stabilité, amour et responsabilité, les deux parties seront plus aptes à accueillir un enfant.
Le mariage catholique célèbre l'échange des consentements.
Il s'agit d'un engagement public et libre des époux, l'un envers l'autre. La célébration se fait normalement devant les témoins et le curé ou un prêtre, et les invités des mariés.
Le mariage traditionnel
Remarquablement, c'est le mariage traditionnel où l'homme est chef de famille et où la femme s'occupe du foyer, qui est perçu comme le plus stable. Selon l'étude de Hetherington, c'est ce type de mariage qui rencontre le taux de divorce le plus bas.
Vous pouvez avoir recours à l'article 74 du Code Civil qui prévoit que le mariage peut-être célébré, au choix des époux, dans la commune où l'un d'eux, ou l'un de leurs parents, aura son domicile ou sa résidence établie par un mois au moins d'habitation continue à la date de la publication prévue par la loi.
Le IVe Concile de Latran (1215) définit le mariage catholique ainsi : « L'alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu'à la génération et à l'éducation des enfants », laquelle « a été ...