un verre d'eau douce dans lequel un glaçon en fondant ne modifie pas le niveau de l'eau (sensé représenter les glaces de mer) ; un verre d'eau dans lequel un glaçon est ajouté et modifie effectivement ce niveau (sensé représenter les glaces continentales).
Il y a donc plus de "vide" dans la glace que dans l'eau liquide et c'est pourquoi la glace est moins dense. L'eau ne peut pas se comprimer ni augmenter de volume (principe de Pascal) toutefois si son état change par exemple en se changeant en glace, sans changer de masse, elle augmente de volume."
Cela explique aussi que lorsqu'une bouteille ou une canalisation pleine d'eau gèle, elle se brise : la glace étant moins dense que l'eau liquide, une même quantité d'eau occupe un volume plus grand sous forme de glace qu'à l'état liquide; cela signifie qu'en gelant l'eau se dilate, faisant éclater bouteilles et ...
Par contre, la fonte d'un glaçon suspendu au-dessus du verre fera monter le niveau d'eau dans le verre. Ainsi, on estime ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de la mer de 70 mètres, en enlevant la partie océanique des glaciers.
Quand les icebergs fondent, ils contribuent à l'élévation du niveau des mers, comme quand les autres glaciers continentaux fondent. Quand la banquise fond, elle ne fait pas monter le niveau de la mer. Puisqu'elle est formée par de l'eau de mer congelée, sa fonte ne met pas d'eau supplémentaire dans les mers.
Élévation du niveau de la mer
Le niveau de la mer augmente pour deux raisons : La dilatation thermique (également appelée effet stérique) : en raison de l'augmentation de la température, l'eau se dilate ce qui signifie que son volume augmente, L'apport d'eau douce issu de la fonte des glaces et des calottes polaires.
Par action de la chaleur, les glaces continentales (accumulation de neige, glaciers, calottes polaires) ne cessent de fondre. Ce surplus d'eau en provenance du continent se transfert dans l'Océan, entraînant une augmentation de son niveau.
Elle s'enfoncerait de 5 à 10 centimètres chaque année, d'après les chiffres de la BBC. Si bien que le Forum économique mondial (communément appelé "forum de Davos") estime que la grande partie de ses rues seront déjà sous l'eau en 2050 (95 %).
La mer ne déborde pas car elle s'évapore en permanence : elle n'est pas l'étape finale du cycle de l'eau où toute l'eau de la Terre s'accumulerait mais bien une étape comme une autre.
L'élévation du niveau de la mer peut être une conséquence du réchauffement climatique à travers deux processus principaux : la dilatation de l'eau, de la mer (puisque les océans se réchauffent) et la fonte des glaces terrestres.
Lorsque l'eau liquide se solidifie, celle-ci prend environ 10 % de volume supplémentaire. Il s'agit par ailleurs d'un cas plutôt rare dans la Nature.
Aviez-vous déjà remarqué que lorsque de l'eau se solidifie, son volume augmente ? Par exemple si vous faites des glaçons, vous vous apercevrez que cet aspect accroit de près de 10 %. C'est d'ailleurs un cas assez rare.
Comme il y a moins de particules dans un même volume, cette structure est moins dense que sa phase liquide2. A volume égal, la glace est donc moins lourde que l'eau, c'est la raison pour laquelle elle flotte.
Car la glace est moins dense que l'eau. Ce solide occupe plus de place dans la bouteille que le liquide.
Au cours d'un changement d'état, le volume varie. Il augmente lors de la solidification de l'eau. Une bouteille remplie d'eau mise au congélateur éclate sous la pression due à l'augmentation du volume de la glace. L'eau à l'état solide occupe donc un volume plus grand que l'eau à l'état liquide.
Vaporisation : passage de l'état liquide à l'état gazeux. Liquéfaction : passage de l'état gazeux à l'état liquide. Solidification : passage de l'état liquide à l'état solide. Sublimation : passage de l'état solide à l'état gazeux.
C'est l'attraction lunaire qui cause deux «bourrelets» dans les océans et qui, conjuguée au fait que la Terre tourne sur elle-même en 24 heures, nous donne deux marées par jour.
79 % des précipitations tombent sur les océans, les 21 % restants tombent sur la terre puis viennent alimenter les nappes phréatiques, soit par infiltration, soit par ruissellement.
Si l'eau de mer contient de nombreux sédiments et algues, comme c'est le cas dans la mer du Nord, les rayons bleus ne pénètrent pas l'eau et la lumière est moins réfléchie. L'eau prend donc les teintes grises ou brunâtres auxquelles nous sommes habitués à la côte.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
1/ Les Pays-Bas.
En France, c'est près de 1,4 million de personnes qui pourraient vivre sous la ligne de marée haute d'ici à 2050, de l'Aquitaine aux Hauts-de-France. Dans le scénario du pire, en raison de l'incertitude liée à la fonte des calottes glaciaires, les experts n'excluent pas une augmentation de 2 mètres d'ici à 2100.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Selon une étude publiée en 2015 dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), le résultat est inéluctable : Miami et la Nouvelle-Orléans seront submergés par les eaux avant 2100, peu importe ce qui est fait pour lutter contre le réchauffement climatique.