Utilisé à bon escient, le paracétamol est un médicament sûr et efficace. Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas.
Au-delà de 4 grammes par jour, le paracétamol peut être toxique pour le foie. Mais même en-deçà de ces doses, cet antalgique pourrait présenter d'autres effets secondaires préoccupants, chez les personnes qui en consomment sur une base régulière.
Les effets indésirables avec le paracétamol sont rares. Ont toutefois été rapportés : des réactions cutanées allergiques, une hépatotoxicité (toxicité du foie) à doses trop élevées, et une destruction des cellules du foie (cytolyse hépatique ) en cas de surdosage aigu (7g et plus en une seule prise).
Par contre le Doliprane au coucher devrait faciliter votre endormissement du fait qu'il peut diminuer la température du corps, condition indispensable à l'apparition du sommeil.
Symptômes de l'intoxication par le paracétamol
Au stade 1 (au bout de plusieurs heures), les personnes peuvent vomir mais ne semblent pas malades. De nombreuses personnes sont asymptomatiques au stade 1. Au stade 2 (après 24 à 72 heures), des nausées, vomissements et douleurs abdominales peuvent apparaître.
"En cas de surdosage, la partie toxique contenue dans le paracétamol peut détruire les cellules du foie, ce qui peut entraîner une hépatite médicamenteuse. Cette destruction des cellules du foie peut parfois être asymptomatique et passer inaperçue, mais pas toujours.
L'élimination est essentiellement urinaire (90%). La demi-vie d'élimination est de 1 heure 30 à 3 heures à doses thérapeutiques ; elle dépasse 4 heures en cas d'intoxication aiguë en raison de la nécrose hépatique qui limite l'élimination du paracétamol.
Il aurait un mécanisme d'action central (cerveau et moelle épinière) et périphérique. Le paracétamol pourrait agir essentiellement en bloquant la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central et, dans une moindre mesure, en bloquant la production de l'influx douloureux dans le système périphérique.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
Chez les personnes hypertendues, la prise de paracétamol au long cours augmente légèrement, mais significativement, la pression artérielle. Cet effet secondaire justifie un regain de prudence dans sa prescription aux personnes à risque cardiovasculaire.
A faible dose (moins de 350mg par jour), il aura une action anti-agrégante plaquettaire c'est-à-dire qu'il pourra fluidifier le sang et éviter la formation de caillots.
Il n'est généralement pas nécessaire de dépasser 3000 mg de paracétamol par jour, soit 3 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus intenses, la posologie maximale peut être augmentée jusqu'à 4000 mg (4 comprimés) par jour. Toujours respecter un intervalle de 4 heures entre deux prises.
Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur ou de fièvre. Chez l'enfant, elles doivent être régulièrement espacées, y compris la nuit, de préférence de 6 heures, et de 4 heures minimum. Chez l'adulte, elles doivent être espacées de 4 heures minimum.
En 1er choix : le paracétamol
Le paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan...) présente le meilleur bénéfice/risque pour les douleurs courantes (mal de tête, fièvre, douleurs dentaires...), et pour un dosage inférieur à 3 g par jour, soit trois comprimés de 1000 mg espacés toutes les quatre à six heures.
Utilisé à bon escient, le paracétamol est un médicament sûr et efficace. Cependant en cas de surdosage, le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas.
En présence de facteurs de risque (p. ex. faible poids corporel < 50 kg chez l'adulte, insuffisance hépatique, consommation chronique d'alcool, insuffisance rénale grave, jeûne, dénutrition chronique, etc.), la toxicité hépatique peut déjà se manifester avec des doses moins élevées de paracétamol (02.2018 — BCFI ).
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Ne pas dépasser 3 g de paracétamol (6 comprimés ou gélules à 500 mg) par jour sans avis médical. Dans les douleurs intenses, la posologie maximale peut être portée à 1 g de paracétamol, 4 fois par jour, uniquement sur avis médical.
Privilégier le paracétamol
L'ibuprofène et le kétoprofène, eux, doivent être pris « à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte, c'est-à-dire pas plus de 3 jours en cas de fièvre et de 5 jours en cas de douleur.
À la différence de l'aspirine et de l'ibuprofène, le paracétamol n'est pas anti-inflammatoire. Il soulage donc moins bien que ces deux médicaments les douleurs de ce type. Par contre, il a l'avantage de ne pas irriter l'estomac. Il est commercialisé sous divers noms: Doliprane, Dafalgan, Efferalgan, etc.
o brusque gonflement du visage et du cou pouvant entrainer une difficulté à respirer (œdème de Quincke), o malaise brutal avec baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique). Si une allergie survient, vous devez immédiatement arrêter de prendre ce médicament et consulter rapidement votre médecin.
Le système central du cerveau peut commander un accroissement de la circulation sanguine dans les vaisseaux afin de provoquer de la transpiration et une perte de chaleur corporelle.
La dose habituelle est de 1 comprimé par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Attention : cette présentation contient 1000 mg de paracétamol par comprimé : ne prenez jamais 2 comprimés à la fois.