La valeur intrinsèque du plaisir n'est pas une valeur morale (on ne peut pas, en général, blâmer quelqu'un parce qu'il ressent du plaisir). Mais elle demeure une valeur moralement pertinente.
État de contentement que crée chez quelqu'un la satisfaction d'une tendance, d'un besoin, d'un désir : Cette musique lui procure un immense plaisir. Éprouver du plaisir à lire. 2. Ce qui plaît, divertit, procure à quelqu'un ce sentiment agréable de contentement : Le plaisir de la table.
Se faire plaisir : pourquoi ? Le besoin de plaisir est fondamental. Grâce à lui, il est plus facile d'être en relation positive avec soi-même, les autres et notre environnement. Il est nécessaire également à notre bien-être physique.
Issu du latin placare (« apaiser »), le plaisir est ce que procure la satisfaction d'un besoin ou d'un désir. Physique ou psychique, il constitue avec la douleur l'un des deux pôles de la vie affective.
C'est alors en effet que nous éprouvons le besoin du plaisir quand, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur ; mais quand nous ne souffrons pas, nous n'éprouvons plus le besoin du plaisir. Et c'est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.
Les plaisirs sont de courte durée, le bonheur perdure. Mais ce qui les distingue avant tout est la sécrétion des neurotransmetteurs qu'ils libèrent l'un et l'autre dans notre cerveau : les plaisirs fabriquent de la dopamine et le bonheur, de la sérotonine.
Le plaisir s'obtient sans effort
Étant donné que le plaisir s'achète et se prend, il ne requiert aucun autre effort que celui de le payer et de le prendre. Oui, vous aurez peut-être fait l'effort d'économiser de l'argent pour vous procurer une source de plaisir.
" Épicure retrouve Platon et le Philèbe : il faut toujours préférer les plaisirs de la pensée aux plaisirs du corps. Si un homme ne veut pas rencontrer la douleur, il lui faut cultiver les plaisirs de l'esprit, qui ne provoquent aucune addiction et nous laissent libres, contrairement aux plaisirs du corps.
Le plaisir comme fin et principe de la vie bienheureuse
« Car c'est le plaisir que nous avons reconnu comme le bien premier et congénital, et c'est à partir de lui que nous commençons à choisir et refuser, et c'est à lui que nous aboutissons, en jugeant tout bien d'après l'affection prise comme règle.
Chacun doit s'imaginer une conception de la vie heureuse tout en respectant les lois. Il faut donc tout de même acquérir une certaine vertu afin de désirer le bien et diffuser le bonheur. Ainsi l'on peut donc dire que le désir n'est pas toujours un obstacle au bonheur.
Le plaisir sexuel est bon, il nous permet de mieux nous aimer et de donner la vie. Le plaisir de boire un coup est bon, il nous permet de fêter l'amitié autour d'une table ou sur un zinc. Là le plaisir donne le bonheur, parce qu'il est moyen, et non fin.
Définition de plaisir nom masculin. Sensation ou émotion agréable, liée à la satisfaction d'un désir, d'un besoin matériel ou mental. ➙ bien-être, contentement.
Contraire : chagrin, contrariété, déplaisir, douleur, ennui, insatisfaction, regret, souffrance, tourment, tristesse.
Facilement, de bon gré.
Leur plaisir vient de la possession, pas de l'usage. Cas n°3 : le plaisir vient du simple fait de désirer. Ressentir du désir n'est pas toujours désagréable : on ressent une excitation, on se raconte des histoires, etc. Il y a un plaisir à désirer dont on peut être conscient.
Pour Épicure, c'est très simple, le plaisir est le bien et la souffrance est le mal. Mais derrière cette apparente simplicité se cache un système moral complexe qui nécessité l'usage de la raison afin de bien distinguer les « bons plaisirs » et écarter les « mauvais plaisirs ».
C'est la position de la philosophie épicurienne ou des stoïciens qui considèrent qu'axer sa vie sur le plaisir, c'est suspendre sa vie à ce qui ne dépend pas de nous et ne s'accorde avec notre nature .
Cette formule s'emploie en guise «d'au revoir», lorsqu'on veut signifier à son interlocuteur que l'on espère le voir bientôt. Le «plaisir» nous vient de l'ancien français plaisir, qui signifiait «plaire», du latin placere, «être agréable, agréer». Jusqu'ici, rien ne semble justifier l'opprobre lancé sur notre formule.
Les magazines de presse populaire, les sites Internet et les livres vous promettent sans arrêt de vous aider à avoir des orgasmes, plus longs, plus intenses, et multiples. L'orgasme est proclamé comme l'expérience la plus convoitée et orgiaque au monde, et rien ne semble être plus important.
Etat de satisfaction complète, de complétion des désirs, caractérisé par sa plénitude et sa stabilité. Distinct du plaisir, très éphémère, et de la joie, plus dynamique que le bonheur.
allégresse, béatitude, bien-être, contentement, euphorie, idéal, prospérité. – Littéraire : délectation, félicité.
Définition du bonheur
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.