Non. Le cadastre est un document administratif, utilisé notamment pour établir les impositions foncières. Il n'a pas valeur de preuve et, en cas de contestation, ne constitue qu'une simple présomption (1).
Que ce soit lors de sa création ou lors des remises à jour successives, les limites des parcelles recensées dans le cadastre sont les limites apparentes. Elles n'ont pas de réelle valeur juridique. Elles peuvent simplement constituer une présomption ou un commencement de preuve par écrit.
Quelle est la valeur juridique du cadastre ? Le cadastre n'a aucune valeur juridique, il n'a qu'une valeur informative. Les informations contenues dans les registres ne garantissent pas l'exactitude des limites et surfaces des parcelles. Par ailleurs, le cadastre est mis à jour de façon très irrégulière.
Le cadastre est un document administratif qui recense et identifie les propriétés foncières (immeuble, maison, terrain, etc.) d'une commune afin de permettre le calcul des impôts locaux dont vous êtes redevable (taxe foncière et taxe d'habitation).
D'un côté, le plan de bornage matérialise et garantit les limites physiques légales d'une propriété, ainsi que la superficie réelle d'un terrain. De l'autre, le plan cadastral est un document à caractère fiscal qui a vocation à définir l'assiette des impôts fonciers et qui ne peut valoir titre de propriété.
Le cadastre partenaire des collectivités locales
Les plans cadastraux, mis à jour de façon permanente par la DGFiP, peuvent être consultés selon plusieurs axes de recherche : par commune, par adresse ou par référence cadastrale des parcelles.
Le «Cadastre» désigne un système national permanent qui enregistre et partage publiquement le statut physique et les droits légaux sur des biens immobiliers (terrains et bâtiments) et gère les modifications apportées à ces informations.
Un notaire a la possibilité d'accéder au Serveur Professionnel de Données Cadastrales (SPDC), service de la Direction Générale des Finances Publiques. A partir du numéro de parcelle cadastrale, il peut ainsi identifier son propriétaire (personne physique ou morale).
L'extrait de cadastre n'a aucune valeur juridique même si le notaire reporte ces informations sur l'acte de vente. Il constitue en revanche une source d'information gratuite et utile dans le cadre d'un achat ou d'une vente immobilière.
La mairie est en effet légalement habilitée à communiquer le nom du propriétaire. Il vous faudra toutefois mentionner la section cadastrale ainsi que le numéro de la parcelle concernée. A noter que la date et le lieu de naissance du propriétaire sont des données auxquelles vous ne pourrez avoir accès.
Comment faire reconnaitre son droit de propriété ? Si vous constatez une différence entre le plan du cadastre et la réalité sur le terrain, vous devez faire appel à un géomètre-expert. Lui seul est habilité à mesurer le terrain et à réaliser le bornage, c'est-à-dire à placer des bornes qui vont délimiter les parcelles.
Lors de la vente d'un terrain, il faut compter entre 2 à 4 mois entre le dépôt de l'acte au service de la publicité foncière et la mise à jour du cadastre.
Pour autant, le plan cadastral reste un document de nature fiscale montrant essentiellement les limites de propriété, tandis que le plan de masse est utilisé en vue d'instruire une demande d'autorisation de construire.
En France, il existe des documents officiels qui permettent de se faire connaître comme étant le propriétaire légal d'un bien immobilier. Il s'agit du titre de propriété et de l'attestation immobilière ou de propriété. En cas de perte d'un acte de propriété, no stress ! Il est possible d'en obtenir une copie.
Les revenus cadastraux peuvent être revus, soit à la demande du propriétaire de l'immeuble, soit à la demande de l'administration, si la valeur locative a été modifiée d'au moins 15%.
Ces documents sont établis par des personnes habilitées par l'administration telles que les géomètres-experts. – La rectification des subdivisions fiscales d'une parcelle (par exemple détaillant qu'une partie d'une parcelle est un bois ou une une vigne).
Frais de notaire et de rénovation entrent en compte
Un logement ancien acheté 150 000€ se traduit par des frais de notaire d'environ 12 300€. Si ce montant de 150 000€ intègre les frais d'agence (8 100€ en moyenne), les frais de notaire sont ramenés à 11 700€.
Acte de propriété (ou titre de propriété)
L'acte de propriété est un acte notarié qui permet de prouver que vous êtes le possesseur d'un bien immobilier. Il s'agit d'un document indispensable en cas de vente immobilière. Découvrez tout ce qu'il implique, sa portée légale, et ce qu'il doit contenir.
Qui paie les frais de notaire ? Par défaut, les frais de notaire, lors de l'achat d'un terrain, sont réglés par l'acheteur, comme lors de la vente d'un bien immobilier.
L'ordre des géomètres-experts vient en effet de mettre en ligne un portail - www.geofoncier.fr - permettant aux particuliers d'accéder à toutes les informations concernant leur terrain.
Pour finir, il faut savoir qu'il est également possible d'accéder à l'historique d'une parcelle en passant par ce site : www.cadastre.gouv.fr. C'est la DGFiP (La Direction Générale des Finances Publiques) qui s'occupe de mettre à jour les plans cadastraux disponibles en ligne.
Il est accessible à tous et consultable gratuitement sur le site www.cadastre.gouv.fr, contrairement à l'édition des documents, qui selon les formats, a un coût. Comment obtenir un relevé de propriété ?
Pour y parvenir, il suffit de cliquer directement sur la cartographie. En naviguant à l'intérieur de la cartographie, une info bulle apparaît d'un clic, dès que l'on se trouve au-dessus d'une parcelle : la surface ou contenance cadastrale y est mentionnée, ainsi que si la parcelle a été arpentée.
Vous pouvez obtenir des informations précises sur un bien immobilier en déposant une demande écrite auprès du service de la publicité foncière (SPF) du lieu de situation de l'immeuble. Vous pouvez trouver l'adresse du service compétent dans la rubrique «Contact et RDV» du site «impots.gouv.fr».