Pourpier à grandes fleurs
L'étonnant se produit dès le mois de juin, et pour tout l'été : au lever du soleil, de nombreuses fleurs aux pétales de soie froissée, arborant des couleurs vives et variées (rouges, roses, blancs, jaunes, abricot, parfois bicolores), s'ouvrent et se referment à la tombée de la nuit.
Les feuilles rosissent et se flétrissent légèrement pour devenir résistantes au gel. Par contre, en été, saison des pluies en Afrique du sud, le pourpier congestionné fleurit beaucoup plus abondamment s'il est bien arrosé. En cas de trop forte sécheresse, il peut même ne pas fleurir du tout.
C'est une plante qui se cultive en annuelle dans un massif, en rocailles sur un talus sec et ensoleillé ou en potée. Elle se propage assez facilement notamment sur le littoral où le gel n'est pas à craindre.
De préférence au printemps pour les pourpiers achetés en godet, en respectant une distance de 15 cm entre chaque pied. Pour le semis, effectuez un semis sous abri en février-mars ou semis en place en mars-avril. Eclaircissez à 15 cm.
Et comme le pourpier n'est pas très exigeant pour le sol, il peut en effet devenir envahissant. D'autant plus dans un potager où le sol est régulièrement travaillé (ne serait-ce que pour planter ou semer) et souvent (malheureusement) laissé nu entre les rangs de cultures.
Bien connaître les pourpiers vivaces
Elles se caractérisent toutes par un feuillage persistant charnu appelé succulent et une végétation gazonnante ou rampante. Leurs fleurs, qui évoquent des marguerites, s'épanouissent sans trêve de mai-juin à octobre-novembre.
A la fin de l'été, vous pouvez tailler les tiges inélégantes de moitié afin de préparer les repousses du printemps suivant. Il est possible de lui apporter un peu de compost.
Car le pourpier est une excellente plante sauvage comestible. On peut manger ses feuilles et ses tiges tant qu'elles sont souples. Le mieux c'est de pincer entre son pousse et l'index les extrémités des rameaux tendres qui peuvent être ajoutés telles quelles à la salade.
Le pourpier est une plante très fragile. Ne cherchez pas mille astuces pour le conserver : au-delà de deux jours dans le bac à légumes du réfrigérateur, il est inutile de chercher à le consommer ! Il est cependant possible de congeler le pourpier.
Le pourpier aime une terre drainée et légère, exposée au soleil et à la chaleur. Laissez un espace des +- 25 cm (en tous sens) entre chaque plants. Si vous avez semé en place, vous devez éclaircir vos plants. Arrosez les premiers jours puis, laissez faire la plante.
C'est un excellent aliment pour détoxifier l'organisme.
Le pourpier est aussi riche en vitamine E et en minéraux. Appliqué directement sur la peau, son suc est hydratant, adoucissant, cicatrisant, anti-inflammatoire, assainissant, antibactérien.
Il est possible de récolter les graines du pourpier lorsque les capsules qui les contiennent sont bien sèches. Elles conservent leur durée germinative durant 7 ans en moyenne.
Comme les tiges, elles se mangent crues en salades, confites dans le vinaigre ou encore cuites et cuisinées comme des épinards. Le goût doux légèrement acidulé et épicé est très apprécié des gourmets. Il n'est pas recommandé d'en abuser car il fait coaguler le sang.
Le pourpier à cuisiner se reconnaît très facilement : c'est une plante rampante, qui forme des touffes sur le sol. Les tiges sont couchées et de couleur rougeâtre. Les feuilles sont assez épaisses, vertes, un peu charnues et donnent au pourpier du potager un aspect de plante grasse.
D'emblée, le pourpier sauvage se distingue par son port complètement plaqué au sol (prostré) et ses tiges glabres et lisses, le plus souvent rougeâtres, très ramifiées et étalées de manière rayonnante autour d'un point central ; sans même à avoir à les toucher ou les casser, on pressent leur caractère succulent, chargé ...
Faites les sécher à l'air libre pendant 1 à 2 jours dans le but d'éviter de faire sécher la partie sectionnée pour éviter toute moisissure. Plantez ensuite les tiges directement dans un substrat léger adapté puis exposez mi-ombre. Arrosez avec parcimonie. Au bout de 15 jours à 3 semaines, les racines doivent prendre.
Quand on les cultive à l'extérieur, il faut les planter en plein soleil, dans un sol très bien drainé, abrités du vent. Ils supportent bien le calcaire et préfèrent les sols caillouteux, parfaitement drainés. Pour la multiplication, les semis sont faits à 21 °C au printemps.
Une température fraîche, aux alentours de 15 °C, est idéale. Dans ce cas, les arrosages peuvent être limités à un apport par mois. Ces conditions de culture, éloignent tous les risques de pourriture des feuilles et des rameaux, ainsi que les attaques de cochenilles.
En pleine terre :
Semez le pourpier de préférence en lignes séparées de 25 à 30 cm. Recouvrez à peine de terreau. Plombez avec le dos d'un râteau et arrosez en pluie fine. Maintenez la terre humide jusqu'à la levée.
Récolte du pourpier
Récolter les tiges de pourpier en prélevant la tige mais pensez à ne pas couper trop court pour favoriser la repousse. Préférez la récolte de jeunes pousses de pourpier, les feuilles sont meilleures.
Désherbant naturel : un mélange à base de sel
Mélangez pour cela 500 grammes de gros sel à 2,5 litres d'eau et 1 litre de vinaigre blanc. Versez cette solution dans un vaporisateur avant d'en pulvériser vos mauvaises herbes. Laissez agir le produit et réitérez l'opération plusieurs fois dans la semaine.
Très facile, la multiplication se fait par semis. Le pourpier forme des capsules dans lesquelles sont enfermées des petites graines noires. En septembre-octobre, les capsules s'ouvrent, c'est alors le moment de récupérer les graines.