En effet, les rachats de trimestres pour la retraite sont déductibles fiscalement des revenus bruts imposables de l'année de rachat. Lors de votre déclaration d'impôt, vous devrez déduire de vos revenus professionnels les sommes investies pour vos rachats de trimestres.
En 2021, vous avez effectué un rachat de trimestres pour améliorer votre future retraite. Les sommes versées sont déductibles en totalité, qu'il s'agisse de celles versées auprès du régime de base ou des régimes complémentaires.
Le coût du rachat est fiscalement déductible du revenu imposable. Le montant versé pour le rachat de trimestres est à déduire des revenus professionnels imposables. En cas de paiement échelonné, la déduction fiscale est aussi échelonnée dans le temps.
L'intérêt d'un rachat de trimestres est de vous permettre d'augmenter artificiellement votre durée d'assurance et donc de partir plus tôt que prévu avec sensiblement la même pension que celle que vous auriez obtenue en travaillant jusqu'au bout.
Suivant l'âge (vous pouvez racheter des trimestres entre 20 et 67 ans), le revenu et l'option choisie, le rachat pouvait ainsi coûter, en 2019, entre 1 055 € et 6 684 € par trimestre pour le régime général et le régime des artisans et commerçants.
Si vous avez effectué des études supérieures, vous pouvez demander à racheter des trimestres de retraite à ce titre si vous avez été affilié au régime général dès la fin de vos études.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
Vous pouvez bénéficier de votre retraite dès l'âge légal sans décote -(minoration définitive du montant de la retraite) si vous enregistrez le nombre de trimestres exigé. En revanche, un départ à 62 ans avec un nombre de trimestres insuffisant entraine une décote.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Rentabilité de l'opération de rachat de trimestres
Le retour sur investissement est alors rapide, car le fait d'obtenir, grâce aux trimestres rachetés, une retraite à taux plein dans le régime de base va doper votre pension complémentaire (la décote prévue, qui peut excéder 20%, sera aussi annulée).
Est-il intéressant de racheter ses années d'études ? Il devient intéressant de racheter ses années d'études dès lors que l'assuré ne remplit pas les conditions nécessaires pour bénéficier de la retraite à taux plein, en particulier le nombre de trimestres à valider pour pouvoir avoir droit au taux maximum.
La valeur du point Agirc-Arrco
Le coefficient est de plus en plus élevé à mesure que l'on approche de l'âge de la retraite. Comme pour le rachat de trimestres dans les régimes de base, il est donc plus avantageux de racheter des points quand on est jeune.
Que ce soit l'impression des CV/lettres de motivations, les déplacements en entretien via le barème kilométrique ou les frais téléphoniques/envois de courriers; ils sont tous déductibles dans les frais réels. Une opportunité à saisir même si votre impôt sur le revenu est de 0 €.
Au-delà de 10 000 euros par mois, on cotise pour les autres
Au-delà d'exactement 121.626 euros de revenus annuels, les cadres vont verser une part de 2,81% de leur salaire de manière «non contributive»: c'est-à-dire qu'elle n'ouvrira pas de droits à la retraite et n'est pas plafonnée.
Indiquez case 1AJ à 1DJ le montant de vos salaires après abattement et case 1GA à 1JA le montant de l'abattement que vous avez déduit qui correspond à la fraction représentative de frais d'emploi (à compter du 1er janvier 2019, abattement forfaitaire de 7 650 € s'applique uniquement aux journalistes et assimilés dont ...
Si vous souhaitez arrêter de travailler avant l'âge légal de 62 ans, vous ne pouvez prétendre à percevoir une pension avant d'avoir atteint ce cap. Il vous faudra donc vivre grâce à d'autres revenus ou en “consommant” votre capital. Sauf dans certains cas particuliers.
D'autant que les 980€ évoqués ne correspondent ni au minimum contributif ni à l'allocation versée aux personnes qui ont de faibles ressources. En réalité, il s'agirait de la retraite moyenne versée aux personnes qui ont travaillé toute leur vie au smic grâce au mécanisme du minimum contributif.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Il est possible de percevoir un minimum de retraite sans n'avoir jamais travaillé. Les personnes n'ayant jamais travaillé peuvent percevoir l'Aspa (anciennement le minimum vieillesse) à partir de 65 ans. Cette prestation n'est pas issue des cotisations, mais financée par le Fonds de solidarité vieillesse (FSV).
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
Les meilleurs moments de l'année pour prendre votre retraite sont sans aucun doute le printemps et l'été.
Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
Il existe 3 façons de cotiser pour sa retraite sans jamais avoir travaillé : Demander à être rattaché(e) à l'assurance vieillesse des parents au foyer, si vous êtes femme au foyer par exemple ; Vous inscrire au chômage pour valider jusqu'à 6 trimestres retraite ; Cotiser volontairement à l'assurance retraite.
Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.