Plus de 85 % des patients restent en rémission à cinq ans. Cependant, les régurgitations sont un peu mieux soulagées par le traitement chirurgical que par le traitement médical.
Le reflux disparaît généralement vers l'âge de 4 ou 5 mois, au moment où le sphincter oesophagien devient plus mature.
"Un RGO chronique non ou mal traité est dangereux. Il faut absolument traiter correctement le RGO et faire un bon diagnostic si les symptômes persistent malgré un traitement. Autrement dit il n'y a pas d'indication à faire une fibroscopie systématique. "En cas de reflux, on fait un traitement d'épreuve médicale.
Si le RGO se manifeste moins d'une fois par semaine, le médecin prescrira un médicament à prendre au coup par coup: antiacides, pansements ou même inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Ces derniers sont plutôt un traitement de fond, permettant de réguler durablement la production d'acide dans l'estomac.
Le reflux gastro-œsophagien, ou RGO, est la remontée d'une partie du contenu de l'estomac dans l'œsophage. Lié à une défaillance du muscle fermant cette partie du tube digestif, le RGO est une affection courante chez l'adulte. Surpoids, repas copieux, tabac, alcool... sont des facteurs favorisants.
En cas de RGO, il est conseillé d'éviter les boissons pouvant exacerber les symptômes (thé, café, sodas) mais aussi d'arrêter de fumer. Adopter une alimentation variée et équilibre, pratiquer une activité physique régulière (30 minutes par jour) figurent aussi au rang des modifications à apporter.
C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
Le jus de citron frais (dilué dans une tasse d'eau chaude, à consommer à jeun). Le bicarbonate de soude (une cuillère à soupe dans une demi-tasse d'eau). Le vinaigre de cidre (1 à 2 cuillères à café chaque jour, mélangé dans le thé). La camomille ou la menthe peuvent aider à réduire les symptômes de reflux acide.
le reflux gastro-œsophagien est associé à une perte d'appétit ou à une fatigue, elle a des difficultés à avaler les aliments, si une sensation de brûlure dure depuis plusieurs mois.
Les IPP, tels que l'oméprazole (vendus sous les marques Mopral, Zoltum et leurs génériques), agissent en réduisant la sécrétion de molécules acides par l'estomac. Ils sont recommandés pour traiter les ulcères de l'estomac, le reflux gastro-oesophagien.
Au-delà, le traitement l'omeprazole peut légèrement augmenter le risque de fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres. "La prise d'un inhibiteur de la pompe à protons pendant plusieurs mois expose également à un risque de baisse importante du taux de magnésium dans le sang et de carence en vitamine B12.
Le Gaviscon est un médicament destiné à soulager les reflux gastriques. Il ne présente aucun danger pour la santé selon une étude récente.
Bicarbonate de sodium (bicarbonate de soude) : Puisque le bicarbonate de soude est alcalin et peut généralement être consommé sans danger, il est un bon candidat pour neutraliser l'acide.
On y apprend que le miel peut avoir un effet « barrière » et aiderait à limiter les reflux gastriques. Le miel aurait des propriétés digestives. C'est un remède naturel qui aiderait à la digestion et à la stimulation de l'estomac.
Reflux gastrique : les complications possibles
cette inflammation ou ulcère peut causer une hémorragie ; un rétrécissement du diamètre de l'oesophage (sténose peptique), qui entraîne une difficulté à avaler et une douleur durant la déglutition ; un oesophage de Barrett.
Contrairement aux idées reçues, privilégiez l'eau gazeuse : riche en bicarbonate, elle va diminuer l'acidité et faciliter la digestion. De plus, elle rendra la "vidange gastrique" plus rapide, et donc entraînera des sécrétions acides moindres.
Le RGO, une origine multifactorielle
Plusieurs études médicales montrent un lien significatif entre des problèmes de posture au niveau de la colonne vertébrale et la présence de reflux gastro-œsophagien.
Reflux et toux. Les reflux gastro-œsophagiens peuvent entraîner des manifestations ORL : " Un enrouement de la voix, des difficultés à avaler voire une toux et des douleurs pouvant évoquer une angine de poitrine" précise le spécialiste.
Les produits laitiers
Contrairement aux idées reçues, certains produits laitiers n'empêchent pas une bonne digestion et permettent alors d'éviter les brûlures d'estomac. Les yaourts et les fromages à pâte cuite (gruyère, emmental, cantal, …) sont généralement bien tolérés.
les inhibiteurs de la pompe à protons (lansoprazole, oméprazole, rabéprazole, ésoméprazole, pantoprazole) ont une efficacité optimale pour soigner les œsophagites. Ils réduisent les sécrétions acides de l'estomac et permettent la cicatrisation des lésions de l'œsophage.
Si l'œsophagite n'est pas prise en charge rapidement et traitée de façon adaptée, certaines complications peuvent apparaître : une sténose, soit une cicatrisation et un rétrécissement de la partie inférieure de l'œsophage. le syndrome de Barrett. un cancer de l'œsophage.
Un autre symptôme est le fait de tousser lorsque l'on mange. Cela signifie qu'une partie de la nourriture qu'on avale va dans les poumons. Cela traduit le fait que le cancer de l'œsophage, en se développant, a formé une communication entre l'oesophage et la trachée (le conduit qui apporte l'air aux poumons).
Privilégiez les légumes (carottes, endives, courgettes, haricots verts, aubergines, champignons, épinards, laitue, brocolis, fenouil) et les fruits (poires, pommes, pêches, bananes fraîches) Prenez le temps de manger : en savourant votre repas sans vous presser, vous gagnerez en plaisir et en confort.
En pratique.
Vous pouvez, par exemple, diminuer la dose de votre IPP de moitié, puis le prendre un jour sur deux jusqu'à l'arrêt complet. Après le dernier comprimé, essayez de rester de deux à quatre semaines sans IPP pour laisser le temps à votre corps de se réhabituer à un fonctionnement normal.