L'état de stress, qu'il soit physique (fatigue) ou psychique (surmenage intellectuel), peut favoriser l'apparition des mycoses génitales. Il entraînerait la production augmentée de bêta-endorphines, lesquels aggravent les désordres immunitaires locaux et favorisent la filamentation du champignon.
"Quelle que soit l'affection dont vous souffrez, quand il y a du stress, quand il y a un problème psychologique, l'immunité est diminuée donc les champignons, l'affection inflammatoire peuvent se développer… Dans ce cas, les mycoses peuvent se déclencher à ce moment-là.
Natasha Bhuyan ajoute que les mycoses sont principalement causées par tout ce qui modifie la flore vaginale, comme le spermicide, certains types de préservatifs ou le sperme lui-même. Même les savons – en particulier parfumés – ou les douches vaginales peuvent les provoquer plutôt que les prévenir.
La mycose se transmet facilement par contact direct avec une personne infectée ou par contact avec des objets contaminés. Les champignons et levures microscopiques sont responsables de pathologies appelées mycoses. Il s'agit d'infections fréquentes touchant généralement la peau, les ongles ou les muqueuses.
La mycose vulvaire se produit lorsque l'équilibre entre la flore et le pH vaginal est perturbé, ce qui permet au Candida de se multiplier. Cela provoque alors l'apparition des symptômes de mycose. Ce déséquilibre est déclenché par des changements au niveau du tractus digestif ou vaginal.
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
Sans atteinte vulvaire, on appelle cela une mycose vaginale. Tout comme la mycose vaginale, la mycose vulvo-vaginale se caractérise par des démangeaisons avec parfois des brûlures au niveau de la vulve. Des rougeurs et un oedème sont alors visibles, et des pertes blanches et épaisses s'écoulent du vagin.
L'huile de coco
C'est le remède naturel le plus doux pour venir à bout du Candida Albicans. On l'utilise pure ou avec une goutte d'huile essentielle d'arbre à thé sur un coton propre qu'on imbibe. On l'applique pendant une semaine, matin et soir sur la vulve. Il faut choisir de l'huile de coco bio, pressée à froid.
Parmi eux, nous pouvons citer : ÉCONAZOLE BIOGARAN ovule. LOMEXIN capsule. MONAZOL ovule.
Une alimentation trop peu variée ou comprenant trop de produits industriels, Une toilette intime trop fréquente, ou réalisée avec des produits inadaptés à cette zone (antiseptiques, gel douche classique), Le port de vêtements synthétiques qui ne laissent pas suffisamment respirer la peau.
Mycose : que faire si le traitement n'est pas efficace ? Consulter son médecin pour avis. C'est important, car un problème intime qui peut ressembler à une mycose peut en réalité s'avérer être tout autre chose. Ainsi, dans ce cas, le traitement est alors inefficace.
On veillera notamment à éviter l'apport alimentaire de moisissures et de levures (produits laitiers crus, fruits et légumes trop mûrs, charcuterie, levures de bière, produits entamés depuis plus de 24h…). On évitera aussi les sources de glucides et notamment les sucres simples.
Il est très rare qu'une mycose disparaisse seule, sans aucun traitement. Nous vous conseillons de (télé)consulter un médecin.
Il faut ensuite prélever la crème en pressant sur le tube et appliquer généreusement sur la zone concernée : la vulve, les lèvres en bordant légèrement l'orifice vaginal. Il existe de nombreuses crèmes antifongiques pour traiter une mycose vaginale et les champignons. Ces crèmes sont généralement à base d'éconazole.
Quel médicament contre les mycoses ? Quand on veut soigner une mycose qui gratte, le traitement le plus courant est l'application d'une crème, d'une poudre ou d'une pommade antifongique. Antifongique, cela veut dire que le médicament détruit les microscopiques champignons (fungi en latin) responsables de la mycose.
Si l'envie de se gratter est dû à une allergie ou à l'utilisation d'un produit irritant, il n'y a, a priori, pas de risque de transmission. En revanche, le prurit vulvaire peut être le symptôme d'une infection bactérienne ou virale, comme par exemple la trichomonas (IST).
Si vous n'êtes pas sûre de présenter une mycose vaginale (caractérisée par des pertes vaginales blanchâtres, épaisses ressemblant à du lait caillé associées à des démangeaisons), ne prenez pas de médicaments en automédication et consultez votre médecin.
L'extrait de pépin de pamplemousse constitue l'un des meilleurs antibactériens naturels qui soit. Il agit également sur les levures et les champignons, ce qui en fait un précieux fongicide naturel. Il s'applique pur, directement sur la zone atteinte (mycose cutanée, plantaire, mycose de l'ongle ou mycose vaginale).
Le bicarbonate de soude est excellent pour traiter la mycose des pieds. Il suffit de diluer 4 cuillères à soupe de bicarbonate sous forme de poudre dans 1L d'eau tiède et d'y baigner ses pieds pendant 15 minutes. Ensuite, il est important de bien les sécher afin d'éliminer l'humidité.
Pour vous laver, procédez en plusieurs étapes. Nettoyez consciencieusement la vulve (petites et grandes lèvres) d'avant en arrière. Ne savonnez pas l'intérieur du vagin et ne prenez pas de douches vaginales (qui détruisent la flore et favorisent ainsi la survenue d'infections comme les mycoses vaginales).
Pour limiter le risque de mycose suite à un rapport sexuel, il est recommandé de pratiquer une toilette intime systématique après votre câlin. Veillez cependant à ne jamais utiliser de produits antiseptiques ou de savons trop décapants type gel douche qui risqueraient de déséquilibrer encore plus votre microbiote.
La gravité des infections fongiques systémiques justifie l'utilisation d'antifongiques puissants. L'amphotéricine B est l'antifongique de référence.