Le tabac est un facteur de stress. En allumant une cigarette, les fumeurs provoquent une légère augmentation de leur tension artérielle, un rétrécissement de leurs artères et une accélération de leur fréquence cardiaque. Tout le contraire, donc, d'un état paisible...
Cependant, le tabagisme a pour effet d'augmenter le niveau de stress et d'anxiété. En effet, le tabac est un excitant et, comme tous les produits excitants, augmente le niveau de stress, et d'autant plus qu'il crée une dépendance et un besoin d'assouvir le manque.
(2000) montre qu'un tabagisme important lors de l'adolescence semble être un facteur de risque de développer des troubles anxieux comme l'agoraphobie, le trouble anxieux généralisé et le trouble panique. Inversement, d'après la recherche de Sonntag et coll.
Lorsque le tabac est consommé, la nicotine qu'il contient se fixe aux récepteurs nicotiniques du cerveau, entraînant l'activation du circuit de la récompense et la libération de dopamine. C'est en grande partie parce que les neurones à dopamine sont activés que la nicotine exercerait son effet addictif.
#1 - Fumer aide à se détendre et à évacuer le stress.
Le soulagement ressenti par le fumeur après qu'il ait pris une bouffée de cigarette est dû à la dépendance. Après avoir inhalé de la fumée de tabac, le fumeur est détendu, car il a «nourri» son corps de la substance dont il est dépendant: la nicotine.
- Mettre en place des stratégies comportementales pour changer ses habitudes et éviter les envies réflexes. - Mettre en place des compensations dans le domaine du plaisir (profiter de l'argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs...) pour éviter la frustration.
Le tabac améliore les performances dans des sports où l'adresse, la vitesse de réaction, l'acuité visuelle, la maîtrise de soi, la précision et l'orientation spatiale sont essentielles. Il n'est pas pour autant considéré comme une substance dopante.
On peut citer tout de même l'implication très probable de l'immunité humorale et cellulaire avec l'action du tabac sur le mucus du côlon, la flore intestinale, la perméabilité intestinale, la motilité...
Arrêter de fumer augmente l'espérance de vie et diminue en particulier la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires et au cancer broncho-pulmonaire.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Le tabagisme s'est avéré être le paramètre augmentant le plus la probabilité de développer une dépression. Les fumeurs auraient ainsi quatre fois plus de chances de souffrir de dépression, selon les chercheurs. Des résultats depuis approuvés par d'autres études.
La relaxation vous aidera à arrêter de fumer sans stress
Il est donc important de penser à vous relaxer, surtout pendant les premiers mois qui suivent l'arrêt du tabac. Pour cela, vous avez le choix entre différentes méthodes, que ce soient les massages, le yoga ou encore les exercices de respiration.
La nicotine est une substance puissante qui engendre une dépendance et se rend au cerveau après chaque bouffée de cigarette. Pendant un court moment, vous vous sentez à la fois de meilleure humeur, plus calme et plus alerte.
Le tabagisme est une cause majeure de maladies, associée à un très fort impact sanitaire sur la santé des populations. C'est la première cause de mortalité évitable, avec environ 75 000 décès estimés en 2015, soit environ 13% des décès survenant en France métropolitaine.
2 semaines à 3 mois après la dernière cigarette, on récupère du souffle et on marche plus facilement. 1 à 9 mois après la dernière cigarette, les cils bronchiques repoussent et on est de moins en moins essoufflé. 5 ans après la dernière cigarette, le risque de cancer du poumon diminue presque de moitié.
Lorsqu'on fume, la nicotine joue un rôle de stimulant. Ainsi, à l'arrêt du tabac, apparaît une fatigue qui est due à 2 phénomènes : le phénomène de désintoxication auquel procède l'organisme, le manque de nicotine et donc de ce fameux stimulant.
Il n'y a aucun risque, ni danger à s'arrêter du jour au lendemain. L'inconvénient c'est que vous allez passer par des moments compliqués dus au manque. C'est juste le corps qui doit se réhabituer à une vie sans fumée de cigarette. Peut-être passerez-vous par des difficultés à respirer.
En cela, la toxicité de la cigarette traditionnelle est largement plus élevée que l'ecig. Cette combustion entraîne l'apparition de substances dangereuses qui détruiront rapidement la santé des fumeurs.
La cigarette nouvelle génération inventée par Philip Morris, qui sera commercialisée en France à partir de mai, est censée être moins nocive qu'une cigarette ordinaire. Fumer, sans se ruiner la santé. C'est ce que promet Philip Morris avec son tout nouveau système à chauffer le tabac, baptisé iQos.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
Fumer 1, 2 ou 3 cigarettes par jour ne met pas à l'abri des effets toxiques du tabac sur les poumons, le coeur... Car on oublie trop souvent l'autre constante à suivre : la durée d'exposition c'est-à-dire le nombre d'années de tabagisme.