Le trait d'union « - » est un signe de ponctuation utilisé pour joindre des mots, ou les prénoms d'un acte de naissance et pour séparer les syllabes d'un même mot. Il est distinct du tiret et du signe moins. Il peut être considéré, pour ce qui concerne son codage ou son apparence, comme un tiret court.
Le trait d'union est un signe orthographique ou diacritique, en forme de tiret, servant à unir les éléments de certains mots (composés) ou de formes verbales à pronom enclitique postposé (impératif, interrogation incise).
La principale fonction du trait d'union est de lier différents éléments et de marquer ainsi les liens étroits qui les unissent. La nouvelle unité créée peut être de nature lexicale (lexicalisation); c'est pourquoi on trouve le trait d'union dans de nombreux mots composés.
Un trait d'union relie deux ou plusieurs mots tandis qu'un tiret sépare les mots dans les déclarations parenthésées. Parfois on les confond parce qu'ils se ressemblent, mais l'usage est distinct. Le train d'union n'a pas d'espaces autour, alors qu'un tiret a un espace de chaque coté en anglais.
Lorsque le passage entre tirets doit être suivi d'une virgule, le second tiret (ou tiret fermant) peut être suivi ou précédé d'une virgule, mais pas le premier tiret : Après avoir remis de l'ordre dans la cuisine – tout est sens dessus dessous –, faites disparaître, de grâce, le résultat de vos expériences culinaires.
Ainsi, selon Le bon usage de Grevisse, les signes de ponctuation sont : le point (.), le point d'interrogation (?), le point d'exclamation (!), la virgule (,), le point-virgule (;), le deux-points (:), les points de suspension (…), les parenthèses ( ), les crochets [ ], les guillemets « », le tiret (—) et la barre ...
Simple ou double, le tiret a principalement pour rôle de créer un effet d'insistance et de signaler un changement de niveau dans le discours. Comme il détache les éléments de la phrase plus nettement que ne le fait la virgule, le tiret contribue à la clarté de l'expression et facilite ainsi la tâche au lecteur.
Le trait d'union s'emploie à la forme interrogative, pour relier le pronom personnel (sujet ou complément) à son verbe. Qui suis-je ? Dis-moi ce que tu veux pour dîner.
Insérer un trait d'union insécable
Les traits d'union insécables empêchent les mots, les chiffres ou les expressions s'ils tombent à la fin d'une ligne de texte. Par exemple, vous pouvez empêcher l'arrêt 555-0123 de se rompre; au lieu de cela, l'élément entier passe au début de la ligne suivante.
Le trait d'union est utilisé pour diviser un mot qui n'entre pas entièrement à la fin d'une ligne (on appelle aussi ce phénomène la césure). Si ce cas se présente à l'intérieur de l'écriture d'un texte, on met le trait d'union après une syllabe, au bout de la ligne et on poursuit le mot au début de la ligne suivante.
Le pronom complément direct ou indirect situé après un verbe à l'impératif se joint à celui-ci par un trait d'union. Ex. : Repose-toi. Finis-le. Comprends-moi.
Traits-d'Union est un mandat consulaire collectif dans la deuxième circonscription du Brésil (Rio de Janeiro, Minas Gerais et Espírito Santo). Il est représenté par Mélanie Montinard et Tulio Matencio, élus en mai 2021 conseillère et conseiller des Français de l'étranger jusqu'en 2026.
est-ce que (un trait d'union entre le sujet ce et le verbe est, mais pas de trait d'union après entre ce et que). et y a-t-il. (deux traits d'union pour encadrer le t euphonique, mais pas entre y et a puisqu'ici, le complément précède le verbe).
Une question rhétorique (ou question oratoire) est une figure de style qui consiste à poser une question n'attendant pas de réponse, cette dernière étant connue par celui qui la pose.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat... surtout si elle est drôle ou caustique.
Qu'est-ce que l'apostrophe ? O toi, mère chérie, que ne ferais-je par amour de toi. Le mot mis en apostrophe, nom ou pronom, désigne l'être animé ou la chose personnifiée à qui l'on parle. C'est un mot indépendant, sans fonction dans la phrase.
On fait toujours suivre du deux-points la proposition principale ou le membre de phrase qui introduit les éléments d'une énumération. En principe, on met un point-virgule après chacun des éléments complémentaires, quelle que soit la ponctuation interne, et un point après le dernier élément.
Il convient de remarquer qu'on emploie souvent le tiret long (cadratin) pour signaler le changement d'interlocuteur dans les dialogues, comme nous venons de le démontrer dans les exemples ci-dessus.
En anglais, c'est le tiret long, ou tiret cadratin (— « em-dash », Word : Ctrl + Alt + Num -), qui remplit habituellement cette fonction. Précisons que l'unique usage du tiret long, en français, étant de marquer le changement d'interlocuteur dans les dialogues, il ne devrait jamais figurer dans vos textes.
Les majuscules. Les majuscules marquent le début d'une phrase. Elles doivent donc commencer un paragraphe, mais aussi se retrouver après un point, un point d'exclamation ou un point d'interrogation.
La ponctuation expressive a une valeur stylistique : elle sert à évoquer des nuances affectives, à produire des effets de style. C'est le rôle que jouent notamment le point d'exclamation, le point d'interrogation et les points de suspension.
Les deux points séparent toujours des éléments qui sont unis par un lien logique étroit. Ce signe est également appelé les deux-points, le double point et, plus particulièrement dans la langue de la typographie, le deux-points.