Les établissements d'enseignement supérieur étant autonomes en vertu de l'article L. 711-1 du code de l'éducation, il appartient aux présidents ou aux directeurs d'apprécier si, pour des raisons d'hygiène ou de sécurité, le port du voile doit être prohibé lors de certains enseignements.
Rien dans la loi n'interdit le port de tenues ou signes religieux, comme le voile, à la fac. Le Code de l'éducation pose un principe : "Le service public de l'enseignement supérieur est laïque et indépendant de toute emprise politique économique, religieuse ou idéologique."
La loi du 15 mars 2004 « encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics », appelée parfois « loi sur le voile islamique », a été votée par le parlement en mars 2004 .
Le voile intégral, qui inclut la burqa et le niqab, est interdit des lieux publics dans l'Hexagone depuis la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public. Sont ainsi concernés la rue, les transports en commun, les commerces, les hôpitaux, les administrations ou encore les cinémas.
Pourquoi les étudiantes ont le droit de porter le voile ? La loi de 2004 interdit le port de signes religieux ostensibles aux élèves dans les écoles, collèges et lycées publics afin qu'ils puissent « se forger leurs propres opinions, sans subir de pressions », détaille Nicolas Cadène.
Le collège-lycée MHS situé dans le 19ème arrondissement de Paris est dans le collimateur des autorités depuis près d'un an. Cet établissement privé hors contrat accueille une centaine d'élèves de différentes confessions et origines, et accepte les signes religieux, dont le voile.
C'est Michèle Alliot-Marie, la garde des Sceaux qui est chargée de présenter le texte adopté par le Parlement le 11 octobre 2010. La France devient alors le premier pays européen à interdire le voile intégral (burqa, niqab).
La femme doit porter le hijab lorsqu'elle : sort de chez elle. est en présence d'hommes qui ne sont pas des muharam (un mahram est un membre de la famille avec lequel le mariage serait considéré comme haram, ou son époux)
L'amendement au texte luttant contre le séparatisme ne parle pas seulement de signes ou tenues ostensibles, il interdit également « le port par les mineurs de tout habit ou vêtement qui signifierait l'infériorisation de la femme sur l'homme. » Le voile en ferait partie.
La France et la Belgique sont les seuls pays à interdire le port du voile intégral dans l'espace public. Ailleurs, les interdictions se limitent à certains secteurs et continuent de faire débat.
Les cours des BTS, comme ceux des classes préparatoires (1), se déroulent le plus souvent dans l'enceinte des lycées. Ils sont donc effectivement soumis au régime de la loi de mars 2004, qui interdit le port de signes religieux ostentatoires (donc du voile) dans les établissements du secondaire.
Dans le secteur public, le voile est interdit. Les fonctionnaires doivent respecter une stricte neutralité, qu'ils soient en contact avec le public ou pas. Dans le secteur privé, l'employeur peut interdire le voile.
L'interdiction de dissimulation du visage dans l'espace public. Dans l'espace public, le port d'une tenue qui dissimule le visage est interdit. Cette interdiction concerne toute personne, quels que soient sa nationalité, son genre ou son âge. Les tenues visées doivent rendre impossible l'identification de la personne.
La loi du 15 mars 2004 complète sur la question du port des signes d'appartenance religieuse le corpus des règles qui garantissent le respect du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics. Les convictions religieuses des élèves ne leur donnent pas le droit de s'opposer à un enseignement.
Sabah explique qu'il y a un âge minimum, qu'il ne faut pas trop se presser de le porter : « L'âge idéal, je dirais que c'est autour de vingt ans. Pour le Coran, c'est la majorité, 18 ans.
Porter un foulard sur ses cheveux est idéal pour se créer un look estival mais est également une bonne astuce quand on n'a pas eu le temps de passer sous la douche ou de refaire son brushing. On peut ainsi plier son foulard pour s'en faire un joli serre-tête. Le turban est une autre option.
Il est également possible d'attacher le voile de manière à ce qu'il ne soit pas trop serré et laisse passer de l'air. Munissez-vous d'un foulard léger et rectangulaire, posez-le simplement sur la tête et faites passer une extrémité dans le dos. Si possible, évitez de porter le bonnet inférieur.
Pour une femme, la manière traditionnelle et discrète de porter le hijab est sur la tête, sur la chevelure, il est un foulard pudique qui couvre le visage et le cou en laissant apparaître un visage rond.
C'est possible ! Porter le hijab et l'assortir à un pantalon large pour femme ? C'est possible !
Le gouvernement tunisien a décidé vendredi 5 juillet 2019 d'interdire "pour des raisons de sécurité" le port du niqab dans les institutions publiques.
Les conditions du hijab légiféré sont au nombre de 8 :
Couvrir entièrement le corps excepté le visage et les mains. Ne pas être une parure (joli et attirant l'œil) Etre épais et non transparent. Large de sorte à ce qu'aucune partie du corps ne soit moulée.
L'article 4 de l'arrêté encadrant le règlement précise en effet que: «Sur la plage sont interdits, monokini, burkini, voile dissimulant partiellement ou totalement le visage, combinaison.
La France a été le premier pays européen à interdire le voile intégral (burqa, niqab), avec une loi de 2010 qui interdit "la dissimulation du visage dans l'espace public" (rues, mais aussi commerces, transports, mairies etc.). En cinq ans d'application, un peu plus de 1.500 verbalisations ont eu lieu.
En revanche, l'employeur peut rappeler au candidat les principes qui régissent le fonctionnement du service et parmi ceux-ci l'obligation de neutralité et le respect du principe de laïcité. Un agent peut-il porter un signe visible d'appartenance religieuse, croix, voile, kippa, etc.
Le voile intégral n'est «pas un problème religieux» mais «de liberté et de dignité de la femme. Ce n'est pas un signe religieux, c'est un signe d'asservissement, c'est un signe d'abaissement». Il se garde toutefois d'évoquer son interdiction, contrairement à plusieurs de ses ministres.