Un employeur peut-il refuser des congés demandés par le salarié ? Oui, votre employeur peut refuser votre demande de départ en congé. Toutefois, votre employeur doit respecter les dispositions conventionnelles. Elles fixent les obligations et les droits de l'employeur et du salarié.
Refus de congés. Le refus par l'employeur de certaines demandes d'absence du salarié peut donner lieu à contestation devant le conseil de prud'hommes. Le conseil de prud'hommes est la juridiction à laquelle doit être soumis le contentieux du refus de l'employeur d'accorder certains congés au salarié.
Refus abusif de congés payés
De même l'employeur qui ne planifie pas les congés de ses salariés, et/ou change les dates prévues de départ en congé de ses salariés moins d'un mois avant leur départ, peut être sanctionné.
Il n'existe pas de délai légal pour refuser des congés payés. L'employeur doit informer ses salariés de la période de prise de congés 2 mois avant l'ouverture de la période. L'ordre des départs en congés doit être communiqué sur un panneau d'affichage accessible à tous les salariés.
L'employeur doit respecter un délai d'un mois (sauf circonstances exceptionnelles) pour communiquer l'acceptation ou le refus d'une demande de congés. Un accord d'entreprise, d'établissement, de branche ou une convention collective peut augmenter ou réduire ce délai de prévenance.
La direction de la communication du groupe La Poste précise: «Lorsque des tours de congés doivent s'organiser pour assurer le bon fonctionnement du service, les familles des enfants scolarisés sont prioritaires à commencer par celles qui ont des enfants handicapés.
Pour faire une demande de congé payé, il faut se rendre dans l'intranet de la société ou l'espace RH dédié à la pose de congé. Vous pourrez y sélectionner la période de congé souhaité ainsi que le type de congé (congé payé, RTT, congé sans solde...).
Le congé sans solde. Le congé sans solde n'est pas réglementé par le code du travail : aucune condition ni procédure ne sont imposées pour en bénéficier. Son organisation et sa durée sont définies de gré à gré entre le salarié et l'employeur. Celui-ci est libre de l'accepter ou de le refuser.
L'annulation des congés par l'employeur est possible au moins 1 mois avant la date prévue de votre départ. Si vous avez droit à vos 5 semaines de congés payés, votre employeur a lui le pouvoir de décider quand vous les accorder.
Le refus du salarié n'entraîne pas, à lui seul, la rupture du contrat mais constitue une faute professionnelle que l'employeur peut sanctionner, au besoin par le licenciement. L'employeur peut éventuellement prononcer un licenciement pour faute grave, sans préavis ni indemnités.
Faute grave
L'employeur doit respecter la procédure de licenciement pour motif personnel. La faute grave est le résultat d'un fait ou d'un ensemble de faits qui constituent une violation des obligations du contrat de travail ou des relations de travail.
Même si le salarié a droit à 5 semaines de congés payés, il n'est pas possible de prendre ces 5 semaines d'affilées. En effet, sauf dérogation individuelle, il n'est possible de prendre en une seule fois que 24 jours ouvrables de congés payés, soit 4 semaines.
On fait le point. Les trois jours clés à poser pour profiter d'un maximum de jours non travaillés sont le lundi 31 octobre 2022, le vendredi 19 mai et le lundi 14 août 2023. Ils vont permettre de bénéficier de 30 jours de vacances.
Le Code du travail impose théoriquement de poser au moins 12 jours pendant la période estivale du 1er mai au 31 octobre. Toutefois, dans la réalité, des accords de branche permettent bien souvent de reporter ses congés d'une année sur l'autre.
Pour fixer des dates de congés, l'employeur doit informer le salarié au moins un mois à l'avance, sauf circonstances exceptionnelles. Le délai d'information pour fixer des congés peut être plus court si un accord d'entreprise, d'établissement, de branche ou une convention collective le prévoit.
la durée des congés pouvant être pris en une seule fois ne peut excéder 24 jours ouvrables (sauf dans certaines circonstances, la 5e semaine et, plus généralement, les jours acquis au-delà de 24 jours doivent donc être donnés à part).
3. Il n'y a pas de durée minimum ou maximum. N'étant pas réglementé, le congé sans solde peut durer autant de temps qu'employeur et salarié le décident. En général, un salarié demande un congé sans solde lorsqu'il a épuisé ses congés payés annuels.
Le congé pour convenances personnelles est un congé sans rémunération qui n'est accordé que dans la mesure où il est compatible avec l'intérêt du service. Cette appréciation incombe à l'autorité hiérarchique dont relève l'agent, compte tenu notamment des besoins du service.
Si votre absence n'est pas justifiée, vous vous mettez en faute vis-à-vis de votre employeur. Cette faute peut entraîner une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, voire un licenciement en cas d'absences injustifiées répétées). Elle fait l'objet d'une procédure disciplinaire.
La loi oblige chaque salarié à prendre au moins 12 jours ouvrables continus de congés durant cette période. Mais si le salarié donne son accord ou qu'une convention collective ou un accord collectif d'établissement le prévoit, il est possible de ne prendre aucun congé durant cette période.
Pour avoir le droit de prendre des congés payés par anticipation, le salarié doit préalablement obtenir l'accord de son employeur. Si la demande est acceptée, les jours de congés pris seront alors déduits du nombre total de jours de congés lorsque la période de référence commencera.
En principe, cette période est fixée par accord d'entreprise ou d'établissement. A défaut, elle devra obligatoirement comprendre la période légale du 1er mai au 31 octobre. L'employeur peut imposer des congés payés s'il informe ses salariés au moins deux mois à l'avance (article D3141-5 du Code du travail).
L'employeur est libre de placer quand il le veut dans l'année la cinquième semaine de congés payés, mais il a une obligation pour les quatre semaines du congé principal : les accorder entre le 1er mai et le 31 octobre.
La convention collective 66 s'applique aux salariés des établissements du secteur social et médico-social qui ont pour mission principale la protection de l'enfance, l'aide des personnes en difficulté sociale y compris les familles et les accompagnants.
tout salarié de moins de 21 ans au 30 avril de l'année précédente bénéficie de 2 jours de congés supplémentaires par enfant à charge. Si le congé acquis ne dépasse pas 6 jours, le congé supplémentaire est réduit à 1 jour.