L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique, elle persiste jusqu'à la ménopause, parfois au-delà.
L'endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place. Il existe de rares cas de récidive à la ménopause. Il n'existe pas « une » mais « des » endométrioses.
L'endométriose se soigne, se stabilise, mais ne guérit pas forcément. Davantage que de guérison, il faut parler de rémission. En l'absence de traitement, elle peut être de plus ou moins longue durée, mais les récidives ne peuvent être exclues, d'où la nécessité d'un suivi médical sérieux et régulier.
Dans l'état actuel des traitements existants, il n'est pas toujours possible de guérir totalement de cette maladie chronique dont les effets perdurent jusqu'à la ménopause, parfois au-delà. Des médicaments peuvent soulager la douleur et empêcher le développement des lésions.
L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
L'exérèse peut être réalisé aux ciseaux, au bistouri aux ultrasons, à l'énergie plasma ou au laser. Lorsqu'elles sont millimétriques et d'épaisseur inférieure à 1mm, les lésions d'endométriose peuvent être également détruites par vaporisation ou par ablation, avec du courant électrique, de l'énergie plasma ou du laser.
Les approches les plus fréquentes sont : La stimulation de l'ovulation ou stimulation ovarienne, pour les endométrioses minimes à légères. L'insémination artificielle. La Fécondation In Vitro (FIV) classique ou avec micro injection de spermatozoïdes directement dans l'ovocyte (ICSI), pour les endométrioses profondes.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
En effet plusieurs études montrent une association entre la maladie de l'endométriose et la dépression, cette maladie augmenterait les risques de développer une dépression. Il est alors très important de prendre soin de sa santé psychologique sans attendre l'aggravation des symptomes.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
L'inflammation est la première cause de fatigue chronique en cas d'endométriose. L'inflammation est un des mécanismes de défense du système immunitaire, ils sont comme des soldats gardiens de notre équilibre de santé.
Les aliments riches en oméga 3 réduisent le risque d'endométriose et diminuent la sévérité des symptômes "Il est conseillé de consommer des poissons gras de début de chaîne - la sardine, le maquereau, le hareng (on recommande d'en manger 200 g par semaine) - ou des œufs de poules élevées aux graines de lin qui sont 10 ...
POURQUOI L'ENDOMÉTRIOSE APPARAIT-ELLE ? La cause de cette maladie reste aujourd'hui inconnue mais on dispose de plusieurs hypothèses parmi lesquelles le rôle du reflux du sang des règles par les trompes est la plus plausible ; elle explique les localisations préférentielles de l'endométriose.
La sévérité de l'endométriose est évaluée selon le score AFSR (American Fertility Society Revised ). Quatre stades de sévérité croissante (minime stade I, modérée stade II, moyenne stade III, sévère stade IV) sont décrits (3), en fonction de la profondeur de l'atteinte.
Une ablation de l'utérus est principalement indiquée chez les femmes âgées de plus de 50 ans, souffrant d'une pathologie entraînant d'importants symptômes que les médicaments n'ont pas pu traiter.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
L'acupuncture, la pharmacopée chinoise, le massage tui na, la moxibustion et la diététique, peuvent être un bon complément et un soulagement pour les femmes souffrant d'endométriose. L'acupuncture est utilisée dans le but de diminuer les dysménorrhées et les douleurs pelviennes.
Si les ovaires sont le siège d'îlots d'endométriose, des kystes peuvent se former. Ils perturbent directement la maturation des ovules, ce qui rend impossible une ovulation normale. Leur contenu est constitué de sang qui ne peut pas s'écouler.
Heureusement, bien des femmes atteintes d'endométriose sont capables de concevoir un enfant, mais elles ont besoin de plus de temps. La fécondation in vitro (FIV) est aussi une option, mais le taux de réussite peut être inférieur pour les femmes qui souffrent d'endométriose.
L'hystérosalpingographie et la cœlioscopie se révèlent incontournables pour dépister les anomalies tubaires (causées par une salpingite ou un acte chirurgical, par exemple). C'est aussi à cette occasion que peut être réalisé un diagnostic d'endométriose.
Elle peut aussi bien être asymptomatique qu'engendrer des douleurs très invalidantes pour les femmes qui en souffrent. Mieux vaut l'identifier rapidement car, en l'absence de traitement, cette maladie s'aggrave souvent avec le temps.
L'évolution de l'endométriose
Ainsi, à chaque cycle menstruel, les lésions prolifèrent, saignent et laissent des cicatrices fibreuses. Grâce au traitement, les symptômes s'atténuent et les lésions régressent. Dans tous les cas, l'endométriose diminue (et disparaît généralement) après la ménopause.
Les adhérences vont générer de fortes douleurs pelviennes
Outre la douleur générée par l'inflammation due aux micros hémorragies lors du cycle, la perte de mobilité des organes est source de douleur. En effet, la particularité de l'endométriose est de créer des adhérences qui vont entrainer une rétractation des tissus.