Si l'érysipèle n'est pas traité, le streptocoque qui en est la cause va se multiplier et se propager plus profondément sous la peau, puis éventuellement dans l'ensemble du corps et provoquer une infection des reins ou des articulations, voire une septicémie (une infection généralisée).
Le traitement d'un érysipèle repose sur : l'amoxicilline, ou, en cas d'allergie à la pénicilline, de la pristinamycine ou la clindamycine.
Une plaque rouge douloureuse apparaît le plus souvent au niveau des jambes et parfois dans le visage, accompagnée de fièvre. Les facteurs favorisants sont locaux ou en lien avec une autre maladie, un traitement immunosuppresseur, l'alcoolisme ou le tabagisme. La récidive est la principale complication.
Habituellement des frissons précèdent de quelques heures l'apparition d'une plaque rouge à la surface de la peau sur la jambe. Souvent passée inaperçue, la présence d'une plaie peut expliquer l'apparition de l'infection, tout comme un éventuel intertrigo entre les orteils.
Le traitement antibiotique probabiliste de premier choix repose sur une pénicilline. Ce traitement réduit la mortalité, les complications, la durée de l'infection et les douleurs liées à l'érysipèle. En cas d'allergie aux pénicillines, la spiramycine est le macrolide de choix.
Parfois, un érysipèle peut provoquer l'aggravation d'une maladie préexistante jusque-là bien contrôlée : diabète, insuffisance cardiaque, par exemple. Chez les personnes prédisposées, l'érysipèle peut entraîner la formation d'un caillot dans les veines profondes (embolie).
Les bêtalactamines (famille de la pénicilline), actives sur le streptocoque, constituent le traitement habituel de l'érysipèle : pénicilline G (benzylpénicilline) et amoxicilline.
L'érysipèle apparaît brutalement, sous la forme d'un érythème (rougeur), accompagné d'un œdème local et d'une forte fièvre (39°C-40°C). La zone concernée, limitée par un bourrelet, est chaude et douloureuse au toucher et s'étend progressivement.
L'érysipèle est dû à une famille de bactéries, les streptocoques dits « bêtahémolytiques ». Ce type de bactérie, parfois présent sur la peau, y pénètre à la faveur d'une plaie. Sa multiplication, même faible, produit des toxines qui déclenchent une réaction inflammatoire très forte avec des symptômes aigus.
En cas de fièvre mal tolérée ou de douleur, vous pouvez prendre du paracétamol. Evitez certains médicaments en vente libre, notamment les anti-inflammatoires comme l'ibuprofène qui masquent les symptômes et favorisent les complications.
Par voie cutanée, préparer un mélange à 10 % d'huile essentielle de Tea Tree dans de l'huile végétale de Calophylle Inophyle (1 goutte d'HE dans 9 gouttes de l'HV ou 1 mL dans 9 mL). En l'absence de signes de gravité, le mélange est à appliquer sur la zone touchée jusqu'à 3 fois par jour en fonction de l'amélioration.
En cas de plaie infectée, on peut utiliser un pansement ayant une action bactériostatique ou bactéricide (argent, charbon ...). En cas de plaie dont la cicatrisation est ralentie ou arrêtée, l'application d'acide hyaluronique sur la plaie permet de relancer la cicatrisation.
Jambe rouge, sensation de chaleur, œdème au niveau du mollet ou de la cuisse voire de la jambe entière, douleur sourde, cordon induré sur le trajet de la veine… Ces symptômes peuvent témoigner d'une phlébite superficielle ou profonde. Cette pathologie aiguë est due à l'obstruction d'une veine par un caillot.
Propagation de l'infection streptococcique
Les streptocoques du groupe A se propagent par : Inhalation de gouttelettes de sécrétions provenant du nez ou de la gorge, dispersées lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue. Contact avec des plaies ou ulcérations cutanées infectées.
Comment peut-on contracter la bactérie mangeuse de chair ? Selon Santé Canada, la Streptococcus pyogenes (bactérie mangeuse de chair) pénètre généralement dans le corps par une blessure mineure comme une coupure ou une ecchymose ou par une plaie consécutive à une chirurgie.
Vous pouvez prendre l'amoxicilline pendant ou en dehors des repas. Pour lutter contre l'infection avec une efficacité maximale, les prises d'amoxicilline doivent être réparties à intervalles réguliers tout au long de la journée. Consultez l'ordonnance pour connaître le nombre de prises que vous devez suivre.
Les symptômes de l'allergie cutanée
La peau devient rouge, gonflée et se couvre de vésicules suintantes au niveau de la zone de contact. De vives démangeaisons font aussi leur apparition : c'est le fameux eczéma de contact allergique, qui entraîne ensuite la formation de petites croûtes.
Il se manifeste par de l'enflure, c'est-à-dire par une accumulation de liquides dans l'espace entre les cellules des tissus sous la peau. L'enflure peut toucher une seule jambe mais plus souvent les deux. L'oedème est généralement lié à un mauvais fonctionnement du système sanguin, notamment les veines.
Les deux principales sont : des éruptions maculo-papuleuses, c'est-à-dire des boutons ou des plaques rouges répartis sur l'ensemble du corps, avec une prédominance sur le haut du corps ; des urticaires qui se présentent comme des des piqûres d'orties et forment de petites papules disséminés sur le corps.
À propos des récidives de l'érysipèle
Les récidives sont fréquentes aussi notamment chez les personnes présentant des plaies persistantes au niveau des jambes (ulcères). Pour les éviter, des séances de drainage lymphatique et le port de bas de contention peuvent être nécessaires.
Homéopathie. En attendant de consulter dans les 48 heures, prendre Hepar sulfur 15 CH, 1 dose à renouveler toutes les douze heures, ainsi que Belladonna 9 CH + Lachesis 9 CH, 5 granules en alternance toutes les heures. Localement, mettre des compresses humides imprégnées de 15 gouttes de Calendula (teinture mère).
Traitement des infections bactériennes de la peau
Une pommade antibiotique est utilisée si une infection cutanée mineure se développe. Des antibiotiques doivent également être administrés par voie orale ou par injection, si l'infection touche une zone cutanée étendue.
Quelles sont les complications éventuelles des plaies ? Une plaie ou une excoriation peut être suivie de complications infectieuses. L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus.
Les maladies inflammatoires de la peau comme l'eczéma, le psoriasis et la rosacée sont étroitement liées au stress. Celui-ci affecte directement le système immunitaire et ralentit les défenses naturelles du corps, laissant le champ libre à l'inflammation et aux réactions cutanées.
L'érysipèle est une infection de la peau due à une bactérie, le plus souvent un streptocoque. Cette infection apparaît sur les jambes dans 85 % des cas, et sur le visage dans 10 % des cas. En général, la bactérie s'introduit dans la peau par une plaie. Cette infection se traduit par une forte réaction de la peau.