Il arrive même que des araignées, en chassant les pollinisateurs sur les fleurs, pollinisent à leur tour. Cette action de pollinisation est totalement liée à la reproduction d'une grande partie des plantes à fleurs.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les abeilles ne sont pas les meilleurs insectes pollinisateurs... Selon des chercheurs britanniques ayant mené une étude sur des mûriers sauvages, les pollinisateurs les plus efficaces sont les papillons de nuit !
Parmi les milliers d'autres pollinisateurs, on compte principalement les hyménoptères (abeilles, fourmis, guêpes, etc.), les diptères (mouches, moustiques, moucherons, etc.), les coléoptères (cétoines, hannetons, etc.) ou encore les lépidoptères (papillons).
La pollinisation peut être assurée par le vent, l'eau, mais essentiellement par des animaux : certains lézards, oiseaux, rongeurs, chauve-souris et même quelques lémuriens, mais surtout une grande diversité d'insectes.
Ainsi, tous les insectes qui fréquentent les fleurs pour se nourrir de nectar ou de pollen sont dits floricoles. Ce faisant, en passant d'une fleur à une autre, certains insectes transportent involontairement du pollen et assurent ainsi la pollinisation. On peut alors les qualifier de pollinisateurs.
Les Syrphidés, une famille particulière de mouches, se distinguent par le fait qu'on les rencontre principalement sur des fleurs. En fait, ces mouches pollinisent ces dernières et en échange se nourrissent de leur pollen et de leur nectar… tout comme les abeilles.
Il est particulièrement important pour le couvain. Le pollen est le seul aliment des larves (alors que les abeilles adultes se nourrissent aussi de nectar et de miellat). Il permet de les amener au stade adulte.
On ne le sait pas assez, mais la coccinelle contribue aussi à la pollinisation des plantes. Lorsqu'elle ne trouve plus de pucerons, elle se nourrit de nectar et de pollen, et va donc de fleur en fleur.
Coccinelles. Eh oui, la fameuse coccinelle, comme bien des coléoptères, est un insecte pollinisateur ! Bien qu'elle soit moins efficace que les autres pollinisateurs dans cette liste, son rôle n'en est pas moins important.
1. L'abeille. C'est le premier insecte pollinisateur des jardins. Qu'il s'agisse de l'abeille domestique (Apis mellifera) qui produit le miel ou des abeilles sauvages comme l'abeille charpentière, ces hyménoptères raffolent des plantes à fleurs comme le mimosa, le laurier, le romarin ou la bruyère.
Les guêpes ont un rôle de pollinisateur
Ce sont généralement les mâles qui se chargent de la récolte du nectar sur les fleurs. Si on ne les classe pas naturellement parmi les insectes pollinisateurs, il faut tout de même savoir qu'elles jouent un rôle important dans ce processus naturel.
Même s'ils ne font pas de miel à partir du pollen qu'ils récoltent, les bourdons sont donc d'excellents pollinisateurs. Ils représentent un complément important aux abeilles, puisque leur très longue langue leur permet de butiner des fleurs inaccessibles pour les abeilles.
Le syrphe ne présentant aucun danger, il est donc inutile et déconseillé de chercher à s'en débarrasser. Si jamais vous avez reçu une piqûre, l'insecte incriminé n'était pas un syrphe.
Les chiffres sont sans appel : avec quelques 800 000 morts par an, le moustique est l'animal le plus meurtrier pour l'homme. Il devance ainsi largement le serpent (100 000 morts) ou encore le chien (35 000 décès). A titre de comparaison, cet insecte tue plus d'humains en 24h que le requin en 100 ans.
Les jardiniers souhaitant éviter l'utilisation de pesticides pour lutter contre les pucerons et autres nuisibles ont à disposition des solutions naturelles non nocives, à savoir les auxiliaires de jardin. La coccinelle se trouve en tête de liste des insectes capables d'éradiquer efficacement les parasites.
Bonjour Melissa, le bébé de la coccinelle est une larve ! Les coccinelles sont des prédateurs généralistes, c'est-à-dire qu'elles se nourrissent principalement de pucerons et autres insectes à corps mou, mais aussi d'acariens, de cochenilles, de thrips, d'œufs d'insectes, de pollen et de nectare !
La coccinelle asiatique est, selon les spécialistes, bien plus dangereuse et prédatrice que ses cousines européennes.
Les ennemis naturels des coccinelles
Les fourmis sont des ennemis redoutables de la plupart des larves et des coccinelles adultes. Les fourmis sont friandes de l'excrétion de sucre des pucerons et dérangent donc les coccinelles, elles sont reconnues par les fourmis comme des prédateurs de pucerons.
Si vous leur fournissez des refuges pour l'hiver, les coccinelles hiberneront dans votre jardin. Elles se réveilleront alors au printemps, prêtes à dévorer des pucerons ! Cela peut être un tas d'herbes séchées ou un pot en terre cuite rempli de paille, d'herbe ou de feuilles mortes.
Même si en général les femelles sont plus grosses, c'est quasiment impossible de différencier mâle et femelle dans la nature. Les spécialistes comptent avec leur loupe le nombre de traits (appelés segments) sous l'abdomen de la coccinelle. La femelle en a plus !
La seule raison pour laquelle les coccinelles s'agglutinent sur nos maisons est la chaleur. Elles ne supportent pas le froid ; elles cherchent alors à s'infiltrer à l'intérieur. Rassurez-vous, car durant l'hiver, elles dorment, ne mangent pas et ne se reproduisent pas.
La taille des seins et leur développement dépendent de plusieurs facteurs, incluant la génétique, les hormones et la distribution du gras. Cela signifie donc que si pour une femme la prise de pollen a une influence sur sa poitrine, pour les 99 autres rien ne changera.
Le pollen est un aliment naturellement riche en nutriments et bénéfique pour la santé. En plus d'être une source de protéines et de vitamines, il contient également des antioxydants, des acides gras essentiels et des enzymes digestives.
La reine (abeille femelle fertile)
Seul individu fertile de la ruche, la reine est capable de pondre jusqu'à 2000 œufs par jour. Par la diffusion de signaux olfactifs (phéromones), elle "dirige" le travail des ouvrières.