Moralement normée, la finance islamique se démarque de la finance « traditionnelle », davantage considérée comme amorale et distingue les biens et transactions halal (c'est-à-dire licites) de ceux qui sont haram (illicites). Elle obéit à des règles précises.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
Prêt à Taux Zéro et Islam
Les pratiquants musulmans peuvent se demander, à juste titre, si le PTZ est halal. L'intérêt étant interdit en Islam, le PTZ semble accessible aux musulmans qui veulent respecter leur religion. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Les banques islamiques, en s'orientant vers des activités où elles cherchent à maximiser leurs profits plutôt que de partager leurs profits et leurs pertes et où elles proposent de manière détournée un taux d'intérêt comme les banques conventionnelles, sont devenues vulnérables, moins profitables et risquent de ne pas ...
Le secteur « formel » de la finance islamique dans la zone semble essentiellement occupé par trois réseaux internationaux : la BID, la Dar al-Maal al-Islami (DMI) et Al-Baraka.
Tant que les banques investissent leurs fonds de manière licite (halal), alors la transaction est autorisée (halal)… Le problème découle de l'investissement des fonds. Dans le cas contraire, c'est interdit (haram)… la différence vient donc de la différence entre les banques islamiques et non islamiques.
Alors, existe-t-il une banque islamique en France ? La réponse est claire : il n'existe actuellement aucune banque islamique en France. Une initiative avait été lancée il y a quelques années au Luxembourg afin de couvrir le marché européen, mais celle-ci n'a malheureusement pas aboutie.
Emprunt de 200 000 € sur 15 ans, avec un taux d'intérêt à 1.1 % et un taux d'assurance emprunteur de 0.34 %. La mensualité est fixée à 1 262 € par mois. Le salaire pour emprunter 200 000 € sur 15 ans à 1.1 % est donc de 3 786 € minimum.
Le Coran condamne le prêt à intérêt, comme Aristote, sans ambiguïté : « Ô croyants ! Craignez Dieu et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part de Dieu et de son messager. » (Sourate II, versets 278 et 279).
Les intérêts perçus sur les prêts sont de l'usure car ils reviennent à exploiter quelqu'un qui est dans le besoin... et Dieu a interdit cette pratique.
Celui qui est aisé n'accepte pas d'emprunter mille unités monétaires à ce jour contre mille deux cent à terme. Cette augmentation lors du remboursement est donc une injustice pratiquée à l'encontre de celui qui est dans le besoin. Ainsi l'usure est-elle liée au besoin et à l'exploitation de ce besoin par le prêteur.
Al gharar (Les investissements illicites) : Si les natures des investissements ne sont pas connues de toutes les parties, il est interdit d'investir dans des secteurs considérés comme illicites en Islam (alcool, tabac, paris, etc.). Riba (L'usure) : Il est interdit de gagner de l'argent grâce à l'argent.
Les banques classiques travaillent sur la base du taux d'intérêt qui est considéré comme un loyer de l'argent, alors que les banques islamiques récusent l'usure. islamique repose sur le partage du risque entre le prêteur et le propriétaire de l'entreprise.
Il s'agit du prêt à intérêt, du placement à intérêt, de l'épargne rémunérée à intérêt, de l'escompte bancaire, des garanties et cautionnements bancaires, de la titrisation des créances, et de l'échange de monnaie à tempérament.
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
Le terme finance islamique recouvre l'ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi coranique, qui supposent l'interdiction de l'intérêt, de l'incertitude, de la spéculation, l'interdiction d'investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, ...
Dans ce cas, la banque islamique joue le rôle d'intermédiaire financier entre l'acheteur et le vendeur. En effet, la banque achète au comptant un bien pour le compte d'un client pour ensuite lui revendre à un prix augmenté d'une marge bénéficiaire.
La seule vraie banque présente en France avec des produits financiers islamiques est la banque Chaabi qui est une banque marocaine. Tous les autres sont des fintechs ou des cabinets/sociétés de conseils financiers.
Il existe plusieurs façons d'investir dans l'immobilier: en direct (voir l'article sur l'acquisition de la résidence principale pour le musulman) via des actions ou «REIT»/ «SIIC» (dans ce cas les critères quantitatifs des actions s'appliquent) via des SCPI (idem)
La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
«Les cryptomonnaies en tant que marchandises ou actifs numériques sont illégales car elles comprennent des éléments d'incertitude, de pari et sont néfastes», a déclaré le responsable des décrets religieux du Conseil Asrorun Niam Sholeh à l'AFP.
Dans quels Cas l'Utilisation de l'Effet de Levier Peut-elle Être Haram en Islam ? Comme cela est expliqué plus haut, l'effet de levier en islam est halal s'il n'y pas d'intérêts facturés sur levier ou le prêt qu'accorde le courtier au trader / à l'investisseur en bourse.