Pour les bouddhistes, la crémation est un moyen de purifier le karma du défunt grâce au feu. L'incinération peut être réalisée par des pompes funèbres bouddhistes. Toutefois, l'inhumation est autorisée. Il est intéressant de noter que le bouddhisme n'interdit pas la thanatopraxie et le don d'organes.
Le bouddhisme et la mort. Dans la philosophie bouddhiste, on considère l'esprit comme la partie la plus importante de l'Homme et comme la seule qui reste après la mort. Au moment du décès, l'esprit suit ce qu'on appelle le cycle karmique : son avenir dépend des actions que le défunt a entrepris de son vivant.
Après les cérémonies, le cercueil est envoyé sur un terrain d'inhumation, souvent à flanc de colline pour un meilleur feng shui. Lorsque le cercueil est enterré, la famille se retourne pour démontrer son respect. Selon leurs croyances et leurs préférences, les bouddhistes peuvent aussi choisir la crémation.
Qui meurt ? Pour les bouddhistes, c'est l'agrégation des composants de la personne physique et le sentiment du « moi » dans cette vie qui meurent tandis que perdure le continuum d'impulsions instantanées de conscience. Le décès marque donc la fin de l'incarnation plutôt que la cessation de la vie.
Pour les bouddhistes, la crémation est un moyen de purifier le karma du défunt grâce au feu. L'incinération peut être réalisée par des pompes funèbres bouddhistes. Toutefois, l'inhumation est autorisée. Il est intéressant de noter que le bouddhisme n'interdit pas la thanatopraxie et le don d'organes.
La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil). Cet article montre que la durée de quarante jours n'est pas choisie au hasard, elle correspond à des considérations psychologiques et médicales.
Dieux et déités dans le bouddhisme. Dieu n'existe pas selon le bouddhisme; mais les dieux existent selon le bouddhisme. Toutefois, le bouddhisme ne peut être dit polythéiste, car les dieux n'y sont pas, proprement parler, des figures de transcendance; seuls les bouddhas et les êtres libérés le sont.
Les moines bouddhistes ont depuis longtemps banni la viande, le poisson et tous les ingrédients issus des animaux. Ils considèrent qu'il ne faut pas tuer pour se nourrir. Cela laisse tout de même tous les autres produits issus de la nature à l'exception des alliacés (ail, oignons, etc) considérés comme impurs.
Le bouddhisme et l'islam la condamnent, parce que l'alcool fait perdre la maîtrise de soi. La tradition sunnite considère que « l'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux » (Sounan Ibn-Majah, Hadith 3371).
« Les moines, par exemple, ne consomment jamais d'oignon ou d'ail car ils éveillent la libido et perturbent la méditation. » De manière générale, les légumes racines (dont la plante meurt quand on les cueille comme la pomme de terre ou carotte) et les légumes acres et à forte odeur (comme l'échalote ou la coriandre) ...
À l'approche de la mort, bien des gens montrent des signes de confusion et d'agitation. Certains perdent connaissance ou cessent de réagir à ce qui se passe autour d'eux. La plupart des gens sont calmes lorsque la fin approche, peut-être parce qu'ils ont moins d'énergie ou qu'ils sont trop fatigués pour parler.
Les ongles des doigts et des orteils peuvent prendre une couleur bleuâtre et le visage devient parfois cireux ou grisâtre. La température corporelle change aussi, elle peut varier de l'hyperthermie (ou fièvre) à l'hypothermie (peau froide et moite). La personne peut transpirer plus souvent.
La toilette et la préparation du corps dans le bouddhisme
Certaines mouvances préconisent le bain du mort. D'autres rites impliquent de mettre des pièces d'argent et une plante sacrée du nom de Bétel dans la bouche du défunt. Le bouddhisme autorise le don d'organes ainsi que le don de son corps à la science.
C'est un symbole de prospérité, de joie de vivre, de sagesse ainsi qu'un porte-bonheur : frotter son ventre apporterait richesse et chance, dans la croyance populaire.
Le Vinaya Pitaka, en cinq volumes, contenant des règles de discipline pour le Sangha des moines et nonnes bouddhistes ; L'Abhidhamma Pitaka, en sept volumes, contenant une systématisation philosophique de l'enseignement du Bouddha.
Le Sūtra du Lotus est l'un des plus importants sūtra dans le bouddhisme mahāyāna. Le titre complet est, en sanskrit, सद्धर्मपुण्डरीकसूत्र (Saddharmapuṇḍarīkasūtra) soit« Sūtra du Lotus blanc du vrai Dharma ». On connaît en fait ce sûtra par sa version sanskrite ainsi que par différentes traductions en chinois.
Le premier d'entre eux est de s'abstenir de mentir, ou plutôt, doit-on dire, de tromper. Le bouddha historique lui-même pouvait donner des réponses différentes en fonction de l'interlocuteur auquel il s'adressait.
un bol pour recueillir sa nourriture (patta) ; un rasoir (vasi) ; une aiguille (nécessaire à couture) pour réparer ses vêtements (suchi) ; un filtre à eau, pour ôter les êtres vivants de son eau afin que ni lui ni eux ne soient blessés (parissavana).
Extinction de tous les désirs de ce monde, qui libère l'homme de sa condition de souffrance, de l'illusion (maya) et de l'ignorance (avidya). [Le nirvana est fondamental dans le bouddhisme, qui l'emploie pour décrire la bodhi, état d'extinction de tout désir, cause fondamentale de la naissance et de la renaissance.]
La toilette mortuaire répond à des actes toujours effectués dans le respect et la dignité. Elle tente ainsi d'effacer certains stigmates de la mort pour apporter aux proches une image moins choquante du défunt en lui donnant une apparence soignée et reposée.
Si dans la tradition catholique la veillée funèbre permettait d'accompagner l'âme du défunt jusqu'à Dieu, c'est aujourd'hui, avant tout, un moment de rassemblement – auprès du mort et entre vivants. On vient communier avec l'être aimé, là où le temps semble s'arrêter.
Pour les chercheurs, cela montre que le cerveau est capable d'une activité coordonnée, même quand le corps n'est plus en vie et que le sang ne circule plus. Les scientifiques avancent même que notre cerveau pourrait être programmé pour nous guider au moment de la mort.