L'efficacité du chewing gum en tant que coupe faim est effectivement vraie. En le consommant régulièrement, vous réduirez votre sensation de faim, ce qui vous évitera de grignoter entre les repas.
20 Minutes en a soumis quelques-unes à Marc Bellaiche, pédiatre gastro-entérologue au CHU Robert Debré et Jacques Denis, gastro-entérologue à l'hôpital Sud Francilien. Jacques Denis: Dans la mesure où mâcher un chewing-gum crée la sensation artificielle de manger, oui, cela peut agir comme un coupe-faim.
Selon des études scientifiques, cette pratique améliorerait certaines fonctions cognitives comme la vigilance, la concentration ou la mémoire, pour des durées limitées. Les effets observés sont pourtant irréguliers et difficiles àreproduire. La science du chewing-gum doit faire des progrès.
Ainsi, dans le meilleur des cas, vous aurez faim très rapidement, et dans le pire des cas, vous pourriez avoir des problèmes de digestion. Donc non, mâcher un chewing-gum ne rompra pas votre jeûne, mais il vous donnera faim, et c'est pourquoi nous vous recommandons d'essayer d'abandonner cette habitude.
Selon lui, mâcher du chewing-gum peut inciter à manger plus. "Les chewing-gums n'aident pas vraiment à perdre du poids. S'ils peuvent aider à éviter les fringales de sucre, ils peuvent néanmoins pousser à augmenter les portions consommées", car ils provoquent une distension gastrique, un élargissement de l'estomac.
Les lentilles, de la famille des légumineuses (fèves, haricots rouges, pois chiches, etc.), sont d'excellents coupe-faim naturels au fort pouvoir rassasiant. Elles fournissent de l'énergie, sont très peu caloriques (environ 160 calories/100 g) et elle favorise une bonne digestion grâce à leur richesse en fibres.
Mastiquer du chewing-gum entraîne une augmentation de la dépense énergétique basale d'environ 20 %, rapportent des chercheurs de la Mayo Clinic (Rochester, Minnesota) dans le New England Journal of Medicine.
Il accentue le syndrome de l'intestin irritable. Le syndrome du côlon irritable (SCI) est un trouble du fonctionnement du côlon (ou gros intestin) qui se manifeste par : - des douleurs abdominales, - des crampes, - des flatulences, - des ballonnements, - le hoquet.
Les chewing-gums sans sucre contiennent essentiellement du xylitol, du sorbitol ou du mannitol, à savoir des édulcorants de charge, Ils ne sont donc pas dénués de calories, puisqu'ils en apportent un peu moins de 230 pour 100g.
Les aliments autorisés pendant le jeûne
fruits frais (de préférence le matin) ; légumes et féculents à faible index glycémique ; fruits secs (amandes, noix, noisettes, dattes…etc) mais en faibles quantités.
Mâcher un chewing-gum augmente également la concentration de calcium dans la salive, ce qui permet de renforcer l'émail des dents. Les chewing-gums sans sucres - donc non cariogènes - et labellisés UFSBD peuvent donc être consommé une vingtaine de minutes, deux à trois fois par jour.
Le chewing-gum est-il déstressant ? Selon plusieurs études, mâcher un chewing-gum permettrait de diminuer le taux de cortisol (hormone du stress). La mastication aiderait à détourner sa vigilance ce qui est intéressant dans le cadre d'un sevrage tabagique.
En réalité, il sera fragmenté, dissous et évacué dans les selles, comme nous l'apprend le site Santé Magazine. Le seul danger en avalant son chewing-gum est que ce dernier fasse fausse route et passe par la tranchée au lieu de l'œsophage.
La tension de la mâchoire est aussi associée à la qualité du sommeil. Mâcher des chewing gums de manière excessive mène plus facilement au bruxisme qui est un serrement dentaire nocturne intempestif.
Si le chewing-gum ne remplace absolument pas le brossage quotidien des dents, il peut aider à prévenir la carie. Ainsi l'Union française de la santé bucco-dentaire (UFSBD) préconise de mâcher un chewing-gum pendant 20 minutes après un repas.
Le chewing-gum sans sucre contient des édulcorants artificiels appelés polyols fermentescibles. Leur fermentation peut causer des ballonnements et flatulences. Lors de leur passage dans les intestins, ils peuvent capturer un surplus d'eau et causer des diarrhées.
Mastiquer ces précieuses gommes permettrait d'activer les masséters, soit les muscles de la mâchoire, et de redéfinir la jawline. Il a en effet été scientifiquement démontré que la mastication entraîne les muscles inférieurs du visage.
Les chewing-gum
S'il est agréable et pratique de mâcher un chewing-gum, en particulier après un repas lorsque nous ne pouvons nous brosser les dents, ce geste favorise l'ingestion d'air en grande qualité. Cela peut provoquer des flatulences, des ballonnements, une digestion ralentie et, à la clé, un ventre gonflé.
Marcher plus
Marcher est l'une des activités les plus simples et efficaces pour brûler des calories. Que ce soit en se promenant dans un parc, en allant au travail à pied, ou même en faisant quelques tours dans votre maison, chaque pas compte. Cela améliore également la circulation sanguine et réduit le stress.
Des études cliniques ont montré que mâcher des chewing-gum sans sucres pendant 20 minutes après un repas peut aider à prévenir la carie dentaire.
Si le Xylitol semble le plus efficace dans le chewing-gum, l'Union Française pour la Santé Bucco-dentaire (UFSBD) préconise également son emploi dans les sirops pour enfants ou le dentifrice.
La vapeur sèche à 120°C sous 5 à 6 bars est efficace pour nettoyer des traces de chewing-gums. C'est le mode qu'il faut pour que la désintégration en profondeur des particules se fasse. Aucun ajout de produit n'est nécessaire.
Il faut savoir que le chewing-gum n'est pas un matériau biodégradable, il ne peut pas se biodégrader. La gomme est souvent issue du pétrole, mais elle peut aussi être naturelle. Mais d'où qu'elle vienne, de toute façon, elle va se dégrader de la même manière. La dégradation du chewing-gum peut aller jusqu'à 50 ans.
Il faut en moyenne cinq ans pour qu'un chewing-gum se dégrade. Collés sur les trottoirs ou abandonnés dans la nature, les chewing-gums polluent notre environnement et enlaidissent notre ville. Mais derrière ces effets visibles, le chewing-gum produirait d'autres pollutions plus dangeureuses …
C'est même l'assurance de maigrir. "La faim protège notre poids, elle annule l'effet grossissant des aliments, car elle signale un déficit énergétique du corps. De plus, on mange moins quand on respecte sa faim", insiste le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste.