D'abord, il faut comprendre que les cochenilles à carapace qui infestent nos plantes d'intérieur ne viennent pas de nos jardins : elles sont d'origine tropicale et ne peuvent pas vivre dehors sous notre climat. La source est toujours une plante infestée apportée à la maison.
Les œufs sont également jaunes et la femelle vit seulement le temps de se reproduire. Cette cochenille farineuse est plus résistante au froid, et tout comme P. citri, elle n'entre pas en diapause.
Elle ne mesure qu'environ 1,5 mm de longueur, soit le tiers de la taille d'une cochenille farineuse mature, mais elle vit sous le sol, hors de vue.
Sur les plantes d'intérieur, les cochenilles qui détestent l'eau peuvent être enlevées en passant les feuilles envahies sous le jet puissant de la douche : pour ce faire, enfermez le pot dans un sac plastique afin qu'il ne soit pas noyé. Renouvelez l'opération après quelques jours jusqu'à leur disparition complète.
Parfois, rien ne se passe. Les mois s'écoulent sans signe de nouvelle croissance. Essayez alors de gratter l'écorce externe d'une tige avec un ongle. S'il n'y a rien de vert en dessous, la plante est morte.
Même pas besoin de produit chimique pour lutter contre les cochenilles sur votre orchidée. Si au bout de quelques jours vous voyez réapparaître une cochenille, ressortez le vinaigre blanc et le coton ! Attention à ne pas verser du vinaigre blanc sur les racines ou dans la terre de la plante.
La cochenille est attirée par les milieux confinés, humides et surtout chauds. Elles sont particulièrement présentes au printemps et jusqu'au début de l'automne dans les jardins. En intérieur, il est possible de les retrouver tout au long de l'année.
Le meilleur traitement :
Pour 1 litre d'eau, ajouter 1 c à café de savon noir liquide, 1 c à café d'huile végétale et 1 c à café d'alcool à 90°. Vous pulvérisez cette solution 1 fois par jour pendant 3-4 jours. Il existe aussi des anti-cochenilles à base d'huile blanche qui ont prouvé leur efficacité.
Comme les pucerons, elles possèdent un rostre, sorte de paille pointue, qui leur permet de percer la cuticule des plantes et de prélever la sève dont elles se nourrissent. Les cochenilles ne sont cependant pas dangereuses pour les humains, elles ne piquent pas.
Les fourmis s'occuppent des cochenilles et des pucerons car elles raffolent de leur miellat sucré. Il arrive même parfois que l'on trouve des cochenilles ramenées par les fourmis dans leurs nids !
Et de leur prédateur naturel, la chrysope anti-cochenille farineuse. Les chrysopes sont surnommées demoiselles aux yeux d'or. Ce sont des insectes très présents en France. Leurs larves se nourrissent de nombreux ravageurs à l'instar des thrips, des acariens phytophages et des cochenilles farineuses.
Comment sont-elles arrivées chez vous? Après tout, les femelles des cochenilles farineuses ne volent pas et même au stade de nymphes, soit la phase où elles sont les plus mobiles, elles ne peuvent que ramper d'une plante à une autre sur de très courtes distances.
Fabriquer du purin d'orties
En plus d'être un très bon engrais vert, le purin d'ortie s'attaquera à de nombreux parasites de votre jardin comme les cochenilles ou les pucerons. Pour préparer le votre, laissez macérer plusieurs semaines 1Kg d'orties avec 10L d'eau de pluie dans un récipient hermétique.
Elles pondent leurs oeufs dans une cavité délimitée par leur corps ou dans un ovisac attaché à celui-ci, ou bien les conservent dans leur tractus génital. Les larves ressemblent aux adultes et ont le même mode de vie que la femelle adulte. Chez le mâle, le développement est à métamorphose complète.
La lutte contre les cochenilles commence par la prévention. Évitez les chocs de températures pour les plantes d'intérieur. Laissez l'air circuler autour des végétaux et évitez que les branches ne se touchent. Arrosez raisonnablement et renforcez les défenses de vos plantes avec du purin d'ortie ou de prêle.
parvicornis, plusieurs guêpes parasitoïdes pondent leurs oeufs dans les cochenilles de l'année.
Elles vont également pondre près des foyers des cochenilles tout au long de leur vie (2 mois), jusqu'à 400 œufs. Elles ont un bon appétit et peuvent manger jusqu'à 250 cochenilles par jour.
La contamination se fait souvent par une nouvelle plante acquise. Pour cette raison, il est très important de scruter le revers des feuilles et les tiges des plantes avant achat, mais aussi sous les pots où les larves se cachent.
Un anti-cochenille à base d'huile, risquent de brûler les fleurs et les feuilles : il faut attendre que les feuilles soient tombées avant de commencer à traiter.
Verser une cuillère à café de savon noir liquide dans un pulvérisateur. Ajouter une cuillère à café d'huile de colza et une autre d'alcool à 90°. Compléter avec un litre d'eau, fermer et bien mélanger. Bien vaporiser partout sur les arbustes puis attendre 30 minutes avant de renouveler l'opération.
Pour les grands arbustes, mélangez un litre d'eau chaude, une c à s de savon noir, une 1 à s d'huile de colza et une c à s d'alcool à brûler que vous pulvérisez sur la plante (sur et sous les feuilles). Renouvelez l'opération une heure après puis une fois par semaine au cours de la belle saison.
Imbibez un coton (réutilisable de préférence) d'alcool à 90° et passez le sur les feuilles de votre plante. Rincez ensuite ces mêmes feuilles à l'aide d'une éponge imbibée d'eau.
Le savon noir à l'huile d'olive Marius Fabre permet de protéger les pommiers des pucerons lanigère tout en respectant l'environnement. Mode d'emploi : 1 cuillère à café de savon noir Marius Fabre dans un litre d'eau chaude.
Les cochenilles apparaissent souvent au printemps, lorsque le temps devient un peu plus chaud et humide. Mais ces parasites surviennent surtout lorsque l'arrosage n'est pas maitrisé et qu'il est trop important. Faites donc attention à l'apport en eau et ne noyez pas la plante.
Les cochenilles sont des insectes piqueurs - suceurs qui prélèvent d'importantes quantités de sève et qui sécrètent une substance cireuse blanche ainsi que du miellat, collant. Les attaques affaiblissent les plantes et favorisent la transmission de virus et la prolifération de champignons (fumagine).