Les détenus n'ayant pas accès à Internet, seuls leurs conseillers d'insertion et de probation ou assistants sociaux sont à même de les effectuer… si tant est qu'ils en aient la possibilité matérielle et le temps nécessaire.
L'accès au téléphone est fixé par le règlement de l'établissement. Les personnes détenues peuvent passer gratuitement un appel dans les premières heures de leur détention. Elles peuvent appeler gratuitement la Croix-Rouge Écoute Détenu (Cred) et l'Association réflexion action prison et justice (Arapej).
Sauf exceptions, l'administration pénitentiaire a la possibilité de contrôler toutes les correspondances reçues ou envoyées par la personne détenue (voir ci-dessous, « Dans quel cas le courrier reste-il confidentiel ? »). Ce contrôle, réalisé par les services du vaguemestre, consiste à ouvrir et lire les courriers.
Quand le détenu sort de prison, on lui remet un billet de sortie (article D. 479 du Code de procédure pénale). Ce billet de sortie doit notamment indiquer l'adresse du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) ou de l'antenne locale compétents pour le lieu où résidera la personne libérée.
Si vous ne savez pas dans quel pénitencier se trouve un détenu, vous pouvez envoyer votre lettre à l'une de nos administrations régionales, qui tenteront ensuite de l'acheminer par courrier. Assurez-vous d'inclure le prénom et le nom du détenu sur l'enveloppe pour qu'elle puisse être transmise.
Les personnes détenues qui arrivent dans un établissement peuvent passer gratuitement un appel téléphonique dans les premières heures de leur détention – y compris pendant les périodes de fermeture du service comptable - à la personne de leur choix afin d'atténuer le choc carcéral.
ce sont surtout les soutiens-gorges à baleines métalliques qui sonnent, mais dans tous les cas, mieux vaut y aller en brassiere que se faire refouler au portique et que ton ami se retrouve face à un parloir fantôme.
Le détenu y est enfermé vingt-trois heures par jour, seul dans un cachot dont la superficie est parfois inférieure à la taille réglementaire des cages de chien de chenil (5 m2). Au «mitard», pas de télévision et souvent pas de radio, pas de travail, peu de lumière naturelle.
Un détenu libéré peut demander le revenu de solidarité active (RSA) ou le contrat d'engagement jeune. un détenu libéré ne peut plus bénéficier de l'allocation temporaire d'attente (Ata) depuis septembre 2017.
Il s'agit du site de la police locale, celui de la police départementale ou du tribunal du lieu. Certaines prisons publient des bases de données relatives aux personnes incarcérées ou en garde à vue. Souvent, le nom de la personne suffit pour faire une recherche fructueuse.
La chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre proche c'est de rester en contact avec lui. Ce qui pèse souvent le plus aux personnes incarcérées c'est l'isolement et la peur qu'une fois sorti vous ne soyez plus là pour elles. La façon la plus simple de rester en contact c'est par téléphone et au parloir.
La personne incarcérée peut écrire et recevoir du courrier. Des timbres et du papier à lettre lui sont remis à son entrée à la Maison d'arrêt. La famille peut aussi lui envoyer quelques timbres et photos. Les lettres doivent être écrites en clair et ne comporter aucun signe ou caractère non conventionnel.
« Porter un costume est autorisé, même si l'on s'attend à ce que la majorité des détenus opte pour des vêtements de sport », sourit Mme Van De Vijver. Les uniformes de prisonniers ne disparaîtront pas pour autant : si le détenu choisi de ne pas porter ses propres vêtements, il portera alors l'uniforme pénitentiaire.
Une des techniques employées par les détenus pour faire rentrer les téléphones est de les jeter par-dessus l'enceinte dans la cour de la prison, le plus souvent enveloppés de balles de tennis.
Pour obtenir une UVF, détenu et visiteur doivent chacun formuler une demande écrite. Elle est instruite par le service pénitentiaire d'insertion et de probation, qui contacte le visiteur pour vérifier les liens qui l'unissent au détenu et s'assurer qu'il connaît son motif d'incarcération.
Arrivée obligatoire trente minutes avant l'ouverture des portes. Si on doit remplir le formulaire de dépôt de sac, mieux vaut prévoir dix minutes de plus et si on a prévu de camoufler des choses sur soi, autant venir encore plus tôt. Ne jamais oublier sa pièce d'identité, autrement on se fait recaler.
La rémunération minimale horaire du travail accompli dans le cadre du contrat d'emploi pénitentiaire est de : 4,88 € pour les activités de production. 3,58 € pour le service général, classe I. 2,71 € pour le service général, classe II.
En moyenne, un détenu touche 337 euros par mois pour un temps complet. Tout dépend de l'emploi occupé. Par exemple, au «service général», la moyenne est à 254 euros ; à 408 quand l'employeur est une entreprise privée.
Le mois de la libération, le droit au Revenu de solidarité active pour le foyer est reconsidéré tout comme le droit au RSA de la personne incarcérée. Le détenu retrouve son droit au RSA le premier jour du mois où la peine prend fin.
Un prévenu est une personne qui n'est pas jugée définitivement tandis qu'un condamné a été jugé et va purger sa peine. Le détenu a le droit de se faire accompagner d'un avocat en droit pénal qui l'accompagne dans ses démarches.
Un registre d'écrous se trouve dans chaque prison qui attribue à chaque prisonnier un numéro d'écrou afin de l'identifier au sein de l'établissement. Ce numéro doit également apparaître sur toute correspondance entre le détenu et l'extérieur.
? Quelles sont les aides pour un détenu ? Le détenu peut faire appel au service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP), chargé de l'accompagner dans sa réinsertion. Il doit en outre s'inscrire à Pôle Emploi et à la CAF. Le RSA, la Garantie Jeunes et le PACEA peuvent lui être attribués.
Dans les parloirs ordinaires, où ont lieu la majorité des visites, les rencontres se déroulent dans un espace réduit, souvent mal isolé du bruit, pour une durée brève et sous la surveillance "continue et directe" du personnel pénitentiaire.
La personne incarcérée passe d'abord par le greffe de l'établissement où elle reçoit un numéro d'écrou (sorte de carte d'identité pénitentiaire), puis par le vestiaire afin de déposer ses effets personnels (argent, documents d'identité, papiers administratifs, objets divers).
N'hésitez pas à téléphoner régulièrement, soit au bureau du juge d'instruction, soit à la prison, afin de connaître la décision. Il arrive que la réponse ne soit pas envoyée (et donc non motivée) ou que la prison reçoive le permis avant que vous ayez la réponse.