Concernant les charges sociales, les dommages et intérêts sont soumis à la CSG/CRDS de 9,7 % imputable au salarié pour la partie qui ajoutée à l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement est inférieure au plafond de 82.272 €.
Toutefois sont intégralement exonérées d'impôt sur le revenu : les indemnités versées à titre de dommages et intérêts aux salariés qui justifient d'une ancienneté minimum de deux ans dans une entreprise occupant habituellement au moins onze salariés.
Sont exonérées de cotisations les primes, indemnités et gratifications suivantes : Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale. Les primes liées à l'intéressement des salariés aux résultats de l'entreprise, lorsqu'elles sont attribuées dans le cadre d'un accord collectif.
Les indemnités transactionnelles (il doit être fait masse de l'ensemble des indemnités versées au salarié) sont ainsi exclues de l'assiette des cotisations de Sécurité sociale : pour leur part non imposable, dans la limite de 2 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale .
En général, sont pris en considération pour le calcul : les conséquences physiques et morales du dommage subi par la victime, les frais assumés par la victime, ainsi que les pertes financières qui en ont découlé.
Le juge pénal peut condamner l'auteur d'une infraction à payer à la victime des dommages-intérêts et une somme destinée à couvrir les frais engagés pour le procès. Lorsque la personne condamnée ne paie pas, la victime peut saisir le Service d'aide au recouvrement des victimes d'infraction (Sarvi).
La victime d'un dommage causé par une faute peut saisir le tribunal pour que le responsable de la faute soit condamné à indemniser son préjudice. Elle obtiendra ainsi des dommages-intérêts. La victime doit établir avec précision les préjudices subis et en fournir des preuves.
Concernant les charges sociales, l'indemnité transactionnelle de licenciement sera soumise à la CSG/CRDS de 9,7 % imputable au salarié pour la partie qui ajoutée à l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement sera inférieure au plafond de 82.272 €.
Une rupture conventionnelle est un mode de rupture du contrat de travail à l'amiable, tandis que la transaction vise à mettre fin à un litige né, la plupart du temps à la suite d'un licenciement.
Les indemnités transactionnelles doivent être déclarées à l'administration fiscale pour la partie imposable. Une indemnité transactionnelle complètement exonérée d'impôts n'a pas à être déclarée. Si l'employeur la déclare indument dans le cadre du prélèvement à la source, le salarié peut contester cette décision.
En droit du travail, le mot désigne un salaire accessoire qui n'est pas inclus dans le traitement, mais qui est versé en rémunération d'une sujétion de service ou en remboursement d'une dépense avancée par le salarié que l'employeur prend en charge (par exemple des frais de transport ou de repas).
Définition générale de l'assiette de cotisation
Il s'agit du montant global des rémunérations. Ainsi, cela comprend les rémunérations en espèces, donc tout ce qui est indemnités, primes ou encore gratifications, ainsi que les avantages en nature, comme le logement, le véhicule de fonction ou encore les repas fournis.
Dans le principe le juge est libre de fixer le montant des dommages intérêts pour l'indemnisation du préjudice moral : il n'y a pas de règle : chaque cas est un cas particulier et la jurisprudence peut varier selon les régions, l'appréciation des juges pouvant sensiblement varier.
Définition du préjudice moral (préjudice d'affection)
Le préjudice moral correspond à la douleur liée à la perte d'un proche. Il est explicitement visé dans la Nomenclature Dintilhac sous l'appellation de « Préjudice d'affection ».
Les indemnités de rupture versées pour licenciement irrégulier ou abusif ainsi que les indemnités de conciliation prud'homale sont également exclues de l'assiette des cotisations de Sécurité sociale : pour leur part non imposable ; dans la limite de 2 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale .
Une indemnité supra-légale est une indemnité versée au salarié, supérieure à celle qui est exigée par la loi. Elle est négociée par le salarié avec l'employeur. On peut parler d'indemnité supra-légale dans plusieurs cas : lors d'un licenciement, d'une rupture conventionnelle ou d'une transaction.
? En réalité, toute la négociation financière de la rupture conventionnelle va porter sur l'indemnité supra-légale. L'indemnité supra-légale va être calculée en fonction du coût que représenterait pour votre employeur votre licenciement. Son montant est librement négocié entre votre employeur et vous.
L'indemnité de licenciement bénéficie d'une exonération partielle de cotisations sociales (l'une des composantes des charges sociales). Elle fait l'objet d'une exonération de cotisations sociales dans la limite de 2 fois le montant annuel du plafond de la Sécurité sociale soit 82 272 € en 2021.
Ce différé spécifique est limité à 180 jours (75 jours en cas de rupture du contrat pour motif économique). Ainsi, en cas de signature d'une transaction, l'indemnisation par Pôle Emploi peut être différée jusqu'à 2 mois et demi. Cela doit être pris en compte dans le cadre de la négociation.
Les entreprises dont l'effectif est de 11 salariés et plus sont redevables du forfait social sur les contributions patronales de prévoyance complémentaire exclues de la base de calcul des cotisations de Sécurité sociale mais soumises à CSG .
Le préjudice est réel (la faute vous a causé un dommage incontestable) Le préjudice est direct et vous concerne personnellement.
Si vous avez subi un dommage qui a été causé par un salarié dans le cadre de ses fonctions et durant son temps de travail, c'est l'employeur qui doit vous indemniser. Exemple : Vous êtes victime d'un accident causé par un salarié avec sa voiture de fonction pendant ses heures de travail.
Pour obtenir paiement après une décision de justice, il faut que celle-ci soit exécutoire. Or cela n'est pas automatique. Il faut en informer la partie adverse et en général, attendre que le délai d'appel soit écoulé.