L'infarctus du myocarde n'est pas réservé aux hommes. En France et dans le monde, ce sont les femmes qui paient le plus lourd tribut aux maladies cardiovasculaires. Elles sont devenues la première cause de mortalité féminine, avant les cancers.
Elles doivent s'alerter si elles ressentent de manière brutale ou intense les symptômes suivants : oppression thoracique, difficultés à respirer, palpitations, essoufflement à l'effort ou parfois au repos, grande fatigue persistante, troubles digestifs, nausées.
La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.
Le risque de crise cardiaque chez les femmes augmente à partir de 60 ans. En effet, comme les hormones qui circulent dans tout l'organisme aident à protéger les femmes contre les crises cardiaques, la réduction de ces hormones après la ménopause entraîne un risque accru.
Les femmes doivent s'alerter face à 3 signes atypiques : la sensation d'épuisement, l'essoufflement à l'effort et les nausées.
Pour l'infarctus du myocarde, le principal signe qui doit alerter est une douleur thoracique en barre, qui serre comme un étau et pèse sur la poitrine. C'est une douleur très forte, qui ne passe pas, avec une irradiation dans le bras gauche, la mâchoire, l'épaule ou le poignet.
L'infarctus du myocarde ou crise cardiaque nécessite une prise en charge urgente. Devant une douleur thoracique en étau et diffusant dans les bras et mâchoires ou en présence de signes moins caractéristiques : douleur isolée d'un bras, malaise..., n'hésitez pas à appeler le 15 ou le 112.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
Les accidents cardiaques non détectés augmentent tout de même le risque de décès d'origine cardio-vasculaire. Les infarctus du myocarde silencieux, c'est-à-dire sans symptôme, sont peut-être beaucoup plus fréquents que ne le pensent les médecins.
C'est une maladie potentiellement grave mais des progrès majeurs ont été faits dans la prise en charge de la crise cardiaque : aujourd'hui, 96 % des personnes qui font un infarctus survivent au-delà d'un mois et 89 % survivent au-delà d'un an.
En étant actif, vous limitez votre prise de poids, vous diminuez le risque de diabète et d'hypertension artérielle, vous limitez le taux de graisses dans le sang. Et, ce faisant, vous réduisez votre risque cardiovasculaire et en particulier celui d'infarctus du myocarde .
L'infarctus du myocarde , aussi appelé "crise cardiaque" est la destruction d'une partie du muscle cardiaque (le myocarde). L'infarctus se produit lorsque cette partie du cœur n'est plus irriguée par le sang. Il fait suite à l'obstruction d'une artère coronaire.
Cette cardiomyopathie de stress peut apparaître après un stress physique ou psychologique intense, le plus souvent chez une femme de plus de 50 ans. Elle se traduit par des signes évocateurs d'un infarctus aigu du myocarde. Elle est transitoire.
Les symptômes de la crise cardiaque
Souvent, les douleurs irradient dans la mâchoire, le cou, le bras gauche, les épaules, voire dans toute la cage thoracique et la partie supérieure de l'abdomen.
Elle affecte surtout les personnes atteintes du diabète et les personnes de plus de 75 ans. Les facteurs qui augmentent le risque de crise cardiaque sont l'âge (les hommes de plus de 45 ans et les femmes de plus de 55 ans y sont davantage sujets), le tabac, le surpoids ou l'obésité, ainsi que l'hypertension.
Surtout, le stent se résorbe progressivement, entre 3 et 5 ans.
Douleur thoracique, nausées, essoufflement
La douleur thoracique, qu'elle apparaisse au repos ou pendant un effort, est le principal symptôme de l'infarctus du myocarde. Cette oppression qui serre comme un étau est intense et peut s'étendre aux bras et au dos.
Associée à une douleur caractéristique, la prise de la tension montre une chute de la pression artérielle associée à une diminution de l'écart entre la pression maximale et minimale (par exemple la tension passe de 16/8 à 13/10). A l'auscultation cardiaque, les bruits du cœur sont sourds et rapides.
Un électrocardiogramme (ECG), afin d'évaluer et enregistrer l'activité électrique du cœur. Une échographie cardiaque, qui permet de visualiser l'étendue des lésions nécrotiques. Une coronographie, pour étudier l'artère coronaire et trouver l'origine de la nécrose.
Compte tenu de l'urgence médicale que constitue un infarctus du myocarde, il est nécessaire de connaître les signes d'alerte : il s'agit d'une douleur aiguë et persistante dans la poitrine, qui irradie le bras gauche, le dos et la mâchoire. Peuvent également survenir un malaise, des nausées, des vertiges.
Trois raisons sont généralement avancées pour expliquer l'élévation du risque de mort subite le matin, entre 6h et 9h. L'augmentation physiologique à cette période la journée de la tension artérielle, celle de la fréquence cardiaque et la libération dans le sang d'hormones comme le cortisol.