Posidonios rapporte, dans les écrits de son voyage en Gaule la présence d'esclaves chez les gaulois.
La Grèce ancienne ne possède pas un mais plusieurs statuts serviles. Plus précisément, il existe une multitude de statuts allant du citoyen libre à l'esclave-marchandise, en passant par les esclaves-serfs (Pénestes ou Hilotes), les citoyens déclassés, les affranchis, les bâtards ou les métèques.
On devenait esclave pour dettes, en tant que prisonnier de guerre, à la suite d'un acte de piraterie, par déchéance civique, par traîtrise, en raison d'une mauvaise conduite ou encore en étant un enfant d'esclave. Un enfant abandonné et recueilli pouvait également devenir esclave.
Le commerce arabe des esclaves est resté actif de l'Antiquité à l'époque moderne. Ses zones d'approvisionnement traditionnelles sont l'Afrique noire (traite subsaharienne), les régions de la mer Noire ou la côte orientale de l'Afrique (Zanzibar).
L'esclavage est apparu avec les premières sociétés organisées, en Mésopotamie, vers 5 500 av. J.-C., en lien avec la sédentarisation et le développement de l'agriculture et de l'élevage.
La traite négrière atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors.
Ainsi l'esclavage a connu quelques beaux jours dans la France de la fin de l'Ancien Régime. À la fois rejeté par l'Église et dénoncé par la Monarchie, le statut servile s'est d'abord trouvé malmené en particulier quand la première expansion coloniale a fait craindre sa renaissance dans le pays.
Les work songs (chants de travail) apparaissent entre le XVIIème et le XIXème siècle. Ces chants étaient interprétés par les travailleurs pendant leur labeur, comme la culture du coton ou de la canne à sucre, et avaient pour but de se donner du courage.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
En pleine guerre, le président Abraham Lincoln décide d'émanciper les esclaves. Le Nord finit par l'emporter, et le XIIIe amendement de la Constitution est voté en janvier 1865.
John Brown (vers 1810 - 1876) était un esclave américain de Virginie. Il est également connu par son nom d'esclave, Fed.
Dans la Rome antique, un affranchi (en latin libertus ou libertinus) est un esclave qui a été affranchi par son maître par une procédure appelée manu missio ou manumission.
Et non, l'esclavage n'a pas disparu après avoir été aboli, contrairement à ce que l'on pourrait penser. Sa forme a évolué au fil du temps. Privation de liberté, travail forcé, jeunes femmes mariées de force, servitude pour dette, l'esclavagisme moderne n'est pas toujours facile à identifier mais il est omniprésent.
Le nom même d'esclave
Le terme moderne « esclavage » vient du latin médiéval sclavus déformation du mot latin slavus (le slave). Le mot «esclave » serait apparu au Haut Moyen Âge à Venise, où la plupart des esclaves étaient des Slaves des Balkans, « une région qui s'appelait autrefois « Esclavonie », puis Slavonie.
Il y a deux types d'esclaves : public et privé. Les esclaves publics appartiennent à l'état, à la ville ou à la municipalité. On peut dire qu'ils sont considérés comme des fonctionnaires. Ils sont des artistes publiques, des sculpteurs, des nettoyeurs…
Il y a environ 40 millions d'esclaves dans le monde dont plus de la moitié sont des travailleurs forcés. Les autres sont victimes de mariages, forcés eux aussi. Entretien des terrains et des demeures des maîtres, prostitution, et autres soumissions sont des exemples des différentes formes de l'esclavage moderne.
Les esclaves tentent alors de déguiser leurs entrainements à travers une danse rythmée au son des berimbau – instruments traditionnels – et des chants. Au cours de l'histoire du Brésil, la capoeira a longtemps été mal vue par l'autorité, considérée même comme un délit.
Mais l'abolition, appliquée dans toutes les colonies françaises, sauf à l'île Bourbon et aux Mascareignes, fut révoquée en 1802. - l'abolition définitive de l'esclavage, suivie de l'émancipation des esclaves, le 27 avril 1848 par décret du Gouvernement provisoire de la République.
27 avril 1848 - Abolition de l'esclavage en France - Herodote.net.
Abraham Lincoln a présidé les États-Unis de 1861 à 1865. Son unique mandat, qui s'est soldé par son assassinat le 15 avril 1865, a été marqué par la Guerre de Sécession et l'adoption du 13e amendement, qui a aboli l'esclavage aux États-Unis.
Complainte du folklore afro-américain, née dans le sud des États-Unis (delta du Mississippi), d'abord rurale puis urbaine, caractérisée par une formule harmonique constante et un rythme à quatre temps, dont le style a influencé le jazz et la plupart des formes musicales dérivées du rock.
Le negro spiritual est un type de musique vocale et sacrée né chez les esclaves noirs des États-Unis au XIX e siècle, et qui est à l'origine du gospel. Il est aussi la seule forme d'expression des esclaves noirs américains lors de la guerre de Sécession.
Prenant exemple sur les Espagnols et les Portugais, ces premiers conquérants qui implantèrent l'esclavage dans le Nouveau Monde, Louis XIII autorise en 1642 la traite. La France ira chercher hommes et femmes sur les côtes africaines.
L'État danois (alors associé au Royaume de Norvège) fut le premier à abolir officiellement la traite, en 1792; la Suède (associée à son tour au Royaume de Norvège) s'en prévaudra lors de la signature d'un « traité pour la répression de la Traite des Noirs » avec l'Angleterre en 1824.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.