Ce crustacé
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
Vous savez, le homard, c'est plus proche d'un insecte que d'un humain, d'un chat ou d'un chien. Ça n'a pas un cerveau comme nous, c'est un invertébré, ça a un système nerveux, mais c'est plus un réseau à l'intérieur avec quelques petits ganglions, mais ça ne ressent pas la douleur comme nous.
Il existe “des preuves scientifiques solides que les crustacés décapodes, comme la crevette et le homard, et les mollusques céphalopodes, comme le calmar et le poulpe, sont sensibles à la douleur”, conclut un rapport de la London School of Economics (LSE) dont fait état le Guardian.
Organe principal du système nerveux, situé dans le céphalothorax.
Souffrance animale: une étude britannique confirme que les homards, crabes et poulpes sont sensibles à la douleur. Une étude commandée par le gouvernement britannique confirme que les homards, crabes et poulpes sont sensibles à la douleur, et recommande ainsi de ne pas les ébouillanter vivants avant de les consommer.
Pour éviter toute souffrance potentielle, il faut donc “assommer” le crustacé avant de le faire cuire (ébouillanté entier ou grillé coupé en deux). L'option la plus simple consiste à le placer au congélateur pendant 15 minutes, avant de le plonger “inconscient” dans l'eau bouillante, tête la première.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
En revanche, les insectes en sont dépourvus (un criquet continue à manger pendant qu'il se fait dévorer par exemple). On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur.
Leurs systèmes nerveux de petite taille peuvent être comparés à ceux des poissons, dont le cerveau est le plus petit parmi les espèces de vertébrés.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
1. Le homard est-il bien vivant à l'achat? Il doit absolument l'être. On ne doit pas manger un homard mort avant la cuisson puisque, une fois mort, il dégage des enzymes et des bactéries qui s'attaquent à ses tissus.
Son gène de couleur :
Chez le homard, il interagit avec une protéine, la crustacyanine, pour donner une couleur bleue qui contribue à camoufler l'animal aux yeux de ses prédateurs. Mais, à la cuisson, la protéine se délite, libérant l'astaxanthine qui, de ce fait, redevient orange.
Non seulement cette découpe s'adapte parfaitement à la cuisson à la poêle ou à la planche, mais elle évite également au homard de souffrir, car le centre nerveux du crustacé s'étend sur toute la longueur de son corps (pas uniquement dans la tête).
Dans cette perspective, les scientifiques ont découvert que les homards mettent entre 35 et 45 secondes à mourir lorsqu'ils sont plongés dans une marmite d'eau bouillante et qu'après avoir été démembrés, leur système nerveux peut encore fonctionner pendant une heure.
Même l'escargot, la mascotte de la gastronomie française, a été étudié. "On a noté qu'il est sensible au plaisir. On peut donc supposer qu'il l'est également à la douleur", précise-t-il.
A l'inverse des poissons, les crabes peuvent ressentir la douleur. C'est la conclusion d'une étude nord-irlandaise. Conséquence : les crabes souffriraient avant d'être ébouillantés. Le crabe n'est pas le gros dur que l'on croit.
1- La méduse (Turritopsis nutricula)
Ce mécanisme s'enclenche dans des conditions de vie jugées défavorables comme le stress ou le manque de nourriture. Reste que l'animal peut tout de même mourir soit de maladies, soit des attaques de ses prédateurs.
Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
Appareil circulatoire
Le cœur, entouré du péricarde, est formé de deux oreillettes et d'un ventricule cardiaque.
Ne pas mâcher l'huître
Si vous l'avalez d'un coup, vous perdrez tout l'intérêt de consommer ces fruits de mer. À noter que vous pouvez contrôler la fraicheur d'une huître juste avant de la manger en y mettant quelques gouttes de jus de citron. Si elle se rétracte, c'est qu'elle est vivante (et donc fraîche).
Les prédateurs du homard sont très nombreux durant la vie larvaire : poissons, surtout, mais aussi anémones et d'autres crustacés. Les juvéniles de quelques centimètres sont la proie des gros poissons, des seiches, des pieuvres et des crabes.
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation.
Attention, ils pincent fort !
Si un gros individu réussit à vous pincer le doigt au niveau de l'ongle, du fait de l'innervation importante à cet endroit (rappelez-vous l'effet d'un coup de marteau), la douleur peut être si intense que vous risquez de perdre connaissance.