Selon des chercheurs interrogés cette semaine par le New York Times, les insectes connaissent des états émotionnels, comme les êtres humains. C'est à l'université de Bordeaux que le docteur Daniel Cattaert a mené des recherches sur des écrevisses. Il a décelé des signes d'anxiété chez ces animaux.
Contrairement aux mammifères et aux reptiles, la plupart des insectes ne modifient pas leurs comportements après avoir été blessés. Pour de nombreux experts, ce phénomène a été interprété comme une insensibilité à la douleur.
En effet, ils ont estimé que le comportement des drosophiles correspondait la plupart du temps à la grille des émotions primitives. Bref, les mouches seraient capables de ressentir une émotion équivalente à celle que nous qualifions de peur, de stress intense.
Pour cela, les insectes ont un «coeur» placé dorsalement dans leur abdomen (= troisième partie du corps). Ce coeur est allongé, comme un tuyau, avec de petites ouvertures sur le côté, les ostioles. Il se prolonge vers l'avant en une «aorte», un vaisseau ouvert qui va jusqu'à la tête.
Selon Clint Perry, du laboratoire de Lars Chittka du Queen Mary University à Londres, les bourdons Bombus terrestris seraient émotifs. Dans leur article de Science, les auteurs expliquent une expérience ingénieuse de choix entre deux orifices, l'un récompensé par du sucre, l'autre uniquement par de l'eau.
-, ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur. De plus, ces animaux, dotés d'un cerveau très primitif constitué d'une chaîne de ganglions nerveux, ne posséderaient pas la capacité cérébrale à ressentir la souffrance.
Oui, il semble que les insectes souffrent
En effet, ils sont capables de voir, d'entendre, de sentir, de goûter et de ressentir un grand nombre de choses différentes. En revanche, ils ne possèdent pas de nocicepteurs, les récepteurs sensoriels nécessaires pour ressentir la douleur, lors d'un coup par exemple.
Les fourmis, comme tous les insectes, n'ont pas un vrai coeur. Leur "sang" (nommé hémolymphe) ne circule pas dans des vaisseaux sanguins, mais baigne toute la cavité de leur corps. Contrairement au sang des vertébrés, l'hémolymphe n'assure pas le transport de l'oxygène et ne possède donc pas d'hémoglobine.
Oui, les insectes ont bien un cerveau.
Il est bien sûr petit. Celui de l'abeille est un des plus perfectionnés, mais il tient dans un cube d'un millimètre de côté. Il est formé d'une masse de ganglions nerveux et située dans la tête, dorsalement, comme chez nous .
Les insectes n'ont même pas vraiment de système circulatoire et pas de vaisseaux sanguins. Le sang est situé dans les endroits creux de leur corps. Si nécessaire, il est contraint de passer d'une zone à l'autre par un grand tube central, qui est l'équivalent d'un cœur.
La peur de la contamination – le principal responsable de l'entomophobie provient de la peur de la contamination par les insectes, car la plupart des insectes tels que les cafards et les mouches sont porteurs d'infections. L'apparence dégoûtante de certains insectes crée également de l'anxiété.
Selon des chercheurs interrogés cette semaine par le New York Times, les insectes connaissent des états émotionnels, comme les êtres humains. C'est à l'université de Bordeaux que le docteur Daniel Cattaert a mené des recherches sur des écrevisses. Il a décelé des signes d'anxiété chez ces animaux.
Les abeilles éprouvent des émotions et sont douées de capacités cognitives. Une étude conduite par des chercheurs de la MacQuarie University de Sidney montre que les abeilles sont bien plus que des machines à récolter le pollen, et sont gouvernées par leurs émotions lorsqu'elles prennent des décisions.
Les insectes semblent intelligents, mais leur comportement repose sur des interactions neuronales simples. L'illusion est dans notre regard : face à un comportement complexe, nous avons tendance à surestimer les mécanismes qui le sous-tendent. Nous voyons une intelligence là où il n'y en a pas forcément.
Si vous essayez d'écraser un moustique, il ne reviendra pas vous piquer. C'est, en tout cas ce que tend à démontrer une étude américaine. Une piste intéressante dans la lutte contre le virus Zika, la dengue ou le chikungunya.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
Ce nombre parait vite dérisoire en comparaison avec le cerveau humain, dont on pense qu'il contient plus de 86 milliards de neurones. Cependant, pour une fourmi, son cerveau est plutôt puissant. Les fourmis sont largement considérées comme les insectes les plus intelligents du monde. »
Les insectes profiteraient du sommeil pour récupérer, tout comme nous. Ces animaux, toutefois, ne disposent que d'un système nerveux rudimentaire. En «s'endormant», ils se contentent d'adopter une posture caractéristique : l'abeille pose ses antennes contre sa tête; le papillon replie ses ailes.
Les insectes et autres invertébrés auraient une forme de conscience. C'est ce que révèle une étude australienne publiée dans la revue "Pnas". Après ce décryptage, vous n'écraserez plus jamais une fourmi de la même façon, prévient notre chroniqueur Jean-Paul Fritz.
Tour d'horizon des plus grosses têtes du règne animal: les pieuvres. Forte de 500 millions de neurones, la pieuvre est capable d'apprentissage, notamment à des fins de camouflage. Huit bras, trois coeurs, neuf cerveaux.
La plupart des Céphalopodes (comme la pieuvre) ont deux branchies, donc il y a deux coeurs branchiaux, un attaché à chaque branchie.
Pourquoi ne faut-il pas tuer les guêpes ? Comme les abeilles, les guêpes sont des insectes pollinisateurs. Dans ce sens, il ne faut surtout pas chercher à les exterminer. Les frelons européens sont, également, dans ce cas de figure et ne sont pas nuisibles.
Il ne faut surtout pas les tuer car elles sont des insecticides gratuits. Ce sont des prédatrices qui tueront lors de leur vie des centaines de proies pour nourrir les larves. Elles vous débarrasseront ainsi des chenilles et autres nuisibles que vous pouvez avoir dans votre jardin.
Moins du dixième d'une tête d'épingle, tel est le volume d'un cerveau de mouche drosophile, la petite mouche à vinaigre qui volette sur vos plats de fruits trop mûrs. Cet encéphale minuscule possède environ 100 000 neurones, soit un million de fois moins que l'être humain, qui en possède 100 milliards.