selon les recommandations des projets correspondants. Le phénicianisme est un type de protochronisme (mouvement psudo-historique nationaliste) qui affirme que les Libanais et les Tunisiens descendraient en ligne directe respectivement des Phéniciens et des Carthaginois antiques.
Les Libanais descendent directement des Cananéens, un peuple ancien et énigmatique du Proche Orient, suggère le séquençage de l'ADN récupéré sur des ossements de cinq personnes qui vivaient il y a 4.000 ans et mis au jour à Saïda.
Les Phéniciens sont un peuple antique originaire des cités de Phénicie, région qui correspond approximativement au Liban actuel. Cette dénomination provient des auteurs grecs qui ont écrit à leur sujet.
Peuple sémitique de l'Antiquité. Les Grecs furent les premiers à nommer « Phéniciens » les habitants de la bande côtière syro-palestinienne qui s'étire de Tell Suqas (l'antique Shukshan), au nord, à Acre (Akko), au sud.
Même si le Liban a connu temporairement, pendant des périodes de domination, des peuplements minoritaires européens ou ottomans, tous les Libanais sont arabes, à l'exception des Libanais arméniens ayant réussi à fuir le génocide turc. Enfin, Le Liban est un pays très homogène sur le plan linguistique.
Les musulmans du Liban représentent plus de la moitié de la population du pays. C'est le pays du Proche et Moyen-Orient où ils constituent la proportion la moins importante après l'État d'Israël. Les musulmans représenteraient 54 % de la population totale du Liban, où 40,5 % sont chrétiens et 5,5 % druzes.
1La population du Liban se partage entre deux grandes communautés : chrétienne (maronites, grecs orthodoxes, grecs catholiques, protestants, syriaques, jacobites...) et musulmane (sunnites, shî'ites et druzes2).
Certains Maronites se disent descendants des Phéniciens tandis que d'autres avancent que si les Phéniciens ont des descendants, ce sont sûrement les habitants de la côte, c'est-à-dire les orthodoxes et les sunnites du littoral.
Leur religion fait partie du grand ensemble des religions sémitiques de l'Ouest. Celles-ci sont caractérisées par le fait qu'un dieu de l'orage, appelé Hadad dans le cas des Araméens, est placé au sommet de leur panthéon. Une religion araméenne commune existait aussi peu qu'un royaume araméen unifié en Syrie.
Le phénicien est une langue morte, parlée à l'origine sur les côtes des actuels Liban et Syrie, dans un pays qu'on désignait alors comme le « pays de Canaan » aussi bien en phénicien et en arabe, qu'en hébreu et en araméen, « Phénicie » en grec et en latin, et « Pūt » en égyptien ancien.
Le plus célèbre des comptoirs phéniciens est Carthage fondée en 814, ville qui va prendre le contrôle de la mer Méditerranée occidentale après des affrontements difficiles contre les Grecs, les Étrusques et les Romains.
Avant d'être des navigateurs et des commerçants, les Phéniciens furent des paysans soigneux et d'habiles artisans. Leurs petites plaines passaient pour très riches, grâce à l'irrigation et à la régularisation des fleuves.
Le Liban, une cordialité typique des pays du Proche-Orient
Malgré ces divisions, les Libanais sont extrêmement cordiaux. On appellera facilement quelqu'un « habibi » (« chéri »), nom plutôt affectueux et courant, mais dont un chauffeur de taxi peut affubler son client en lui rendant la monnaie.
L'État du Liban existe dans ses frontières actuelles depuis 1920, date de la création du Grand-Liban sous mandat français et britannique, issu du démembrement de l'Empire ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale.
Lors de la Première Guerre mondiale et en vue de la dislocation de l'Empire ottoman, la France et la Grande-Bretagne se partagent secrètement les provinces arabes de l'Empire dans les accords Sykes-Picot. Pour des raisons culturelles et historiques, la France revendique entre autres l'actuel Liban et la Syrie.
Dans le monde syro-phénicien, Astarté était la divinité féminine la plus fameuse. Elle incarnait les instincts les plus profonds de la vie : l'amour, la reproduction, la fécondité. Elle était aussi la déesse des combats, la déesse guerrière, — une déesse de mort.
-C., le culte de Tanit est donc associé à Ba'al Hammon, le dieu principal de Carthage, lui-même assimilé aux dieux Cronos ou Saturne, selon Diodore de Sicile ou Plutarque. Il est donné ainsi à Tanit l'épithète pene baal (« visage de Baal ») et le titre de Rabat, la forme féminine de rab (« tête »).
Cette région correspond plus ou moins aujourd'hui aux territoires réunissant l'État d'Israël, la Palestine, l'ouest de la Jordanie, le Liban et l'ouest de la Syrie.
Les gènes des individus cananéens se sont révélés être un mélange de personnes néolithiques locales et de migrants du Caucase, qui ont commencé à apparaître dans la région au début de l'âge du bronze.
«Les Libanais actuels sont certainement les descendants directs de ces Cananéens, avec des traces des invasions ou occupations d'Eurasiens comme les Assyriens, les Perses ou les Macédoniens.»
Les maronites constituent la plus importante communauté chrétienne du Liban, où siège l'Église maronite, une des Églises catholiques orientales. Ils occupent une place importante dans l'histoire, la politique et l'économie du Liban. Une importante diaspora maronite s'est développée au cours du XX e siècle.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre. L'Islam suivait, avec 1,6 milliard de fidèles, soit 23% de la population mondiale.
Signification du drapeau du Liban :
Les 2 bandes horizontales rouges rappellent le sang versé lors de l'indépendance et la bande horizontale blanche symbolise la paix. Pourquoi un cèdre ? Le cèdre, symbole de sainteté, d'éternité et de paix, tire son origine de la bible où il est cité plus de 77 fois.
Avec presque 38 millions de personnes se considérant comme chrétiens, le christianisme était la religion la plus représentée en France. Par ailleurs, environ 20,8 millions de personnes ne s'affiliaient à aucune religion.