Les brebis et les agneaux valorisent la luzerne semée en pure sous toutes ses formes : pâturage, foin et enrubannage.
Des pratiques agroécologiques en élevage ovin viande
Récoltés sous forme d'enrubannage ou de foin, la luzerne et le trèfle violet sont des sources d'azote produites sur l'exploitation. Pour équilibrer ces rations, une céréale peut suffire. La viande d'agneaux ainsi produite est appréciée des consommateurs.
Orge, maïs, triticale, blé, avoine, seigle : toutes ces céréales peuvent être utilisées pour alimenter les brebis, seules ou en mélange. Dans la plupart des rations en bergerie, un apport d'aliment azoté (tourteau d'oléagineux, protéagineux, complémentaire azoté) est souvent nécessaire.
L'ensilage de maïs est de plus en plus accepté en tant qu'aliment économique et viable pour les moutons, le prix des céréales continuant d'augmenter, ainsi que la taille des troupeaux ovins et la mécanisation des élevages.
Les moutons sont des brouteurs. Ils préfèrent la pâture courte et tendre, proche de la surface du champ. Par le terme pâture, nous désignons une large gamme d'espèces végétales : herbe, trèfles, alfalfa (Medicago sativa), chicorée, légumineuses, buissons, etc.
L'herbe de Saint-Jacques et d'autres séneçons sont des plantes toxiques qui contiennent des alcaloïdes de pyrrolizidine. Ces substances dangereuses attaquent le foie de votre mouton.
Les moutons mangent principalement de l'herbe, complétée par du foin en hiver. Pour un apport nutritionnel supplémentaire, on peut leur donner des céréales et veiller à leur fournir les minéraux et vitamines nécessaires.
Les plus rencontrées sont les suivantes : if, thuya, fougère aigle, mercuriale, laurier cerise, datura… végétaux, ✓ Attirance anormale pour une plante toxique. L'intoxication peut être liée au fourrage distribué.
Associés aux graminées lors de la fabrication des ensilages, les tannins du sainfoin et la polyphénol oxydase du trèfle violet préservent les protéines végétales lors de la fermentation dans les ensilages puis dans le rumen des ovins.
Le mouton est élevé pour sa laine, mais aussi pour sa viande et son lait. C'est un animal utile qui entretient les pâturages. Il vit souvent en troupeaux, on dit que c'est un animal « grégaire » car il ne peut se passer de la compagnie de ses congénères.
Chez les ovins, une étude avait démontré que le grain de blé pouvait être servi entier sans affecter les performances de croissance comparativement au grain de blé roulé (Tait et Bryant, 1973). sèche servie quotidiennement (ration complète d'ensilage jeune et de concentrés).
Pour engraisser les moutons et les chèvres, donnez-leur aussi des aliments riches en protéine pendant environ 3 à 6 mois. En plus d'une bonne alimentation, vous devez aussi vous assurer de garder les animaux dans un environnement sain.
L'alimentation
En hiver, il faut compter 1,5 kg à 2 kg de foin par jour/mouton. Lorsqu'il y a production de lait, les compléments alimentaires sont indispensables. Ils peuvent être apportés sous forme d'aliments concentrés, tels que des céréales.
Les ruminants représentent au total les trois quarts des débouchés de la luzerne, toutes présentations confondues (fibres longues et granulés). Les marchés lapins et chevaux en utilisent un autre quart et sont particulièrement consommateurs de granulés (un tiers de ces derniers).
Elle est utilisée principalement sous deux formes : en fourrage (foin de luzerne) ou sous forme déshydratées (en granulés ou bouchons). Elle est également régulièrement incorporée à des aliments concentrés complémentaires de fourrage, en tant que matière première.
La luzerne est la plante fourragère la plus riche en protéine. Elle séduit donc de nombreux éleveurs en recherche d'autonomie, d'autant plus qu'elle capte l'azote de l'air et qu'elle prépare le sol pour la culture suivante.
L'alimentation des moutons
Il faudra donc compléter leur ration avec du foin et des céréales, en faisant attention que ces dernières ne comportent pas d'OGM. Les moutons ont également, comme les chevaux, besoin d'un apport en sels minéraux. Il faudra donc leur mettre à disposition des blocs de sel à lécher.
La consommation de pommes et de poires en trop grande quantité est également toxique. Elle provoque des troubles de la locomotion, les animaux titubent et peuvent tomber dans le coma.
L'orge peut être mélangée à de l'avoine dans le but d'offrir à vos animaux un bon équilibre alimentaire. Céréale idéale pour l'alimentation des chevaux. L'orge floconnée à sec est une céréale transformée en forme de flocon.
D'une manière générale, nous vous rappelons qu'il est strictement interdit de nourrir ces animaux. Quelle que soit l'espèce concernée : moutons, chevaux, ânes, canards, oies et autres oiseaux ne se nourrissent pas de pain, cet aliment étant potentiellement mortel pour eux.
Lorsque l'herbe est rare en début ou fin de saison compléments sous forme de foin et de fourrages verts (luzerne, ray-grass, vesce, seigle en vert, etc…). En hiver, il faut compter 1,5kg à 2kg de foin par jour/mouton.
Il faut être très prudent avec les bovins, les chèvres et moutons, le cheval et le poney, mais aussi avec les animaux de compagnie herbivores comme le lapin ou le cobaye. En cas d'ingestion massive accidentelle, contactez votre vétérinaire dans les plus brefs délais, avant apparition des signes cliniques.
Les moutons mangent-ils de tout ? Au niveau de la prairie, oui, sauf les grands chardons, les orties, les résineux, et les arbres de plus de 5 cm de diamètre. Nous protégeons les arbustes présents si nécessaire.
« La betterave fourragère apporte également de la protéine, soit 50 % de plus que du maïs, par exemple. Elle est très appétente pour les ovins », souligne Bruno Osson, de Semae. La transition alimentaire nécessite quatre semaines, en commençant par une racine par jour.
La clôture (un mètre) permettra de délimiter l'espace des animaux qui ne dédaignent pas les arbres, les légumes du potager, les fleurs… Un mouton boit jusqu'à 10 l d'eau par jour en cas de chaleur : il lui en faut à volonté.