Poids : est-ce que la patate douce fait grossir ? La réponse est non. La patate douce favorise le contrôle du poids. Ses fibres, son index glycémique modéré et son apport calorique raisonnable permettent de ressentir rapidement un sentiment de satiété, ce qui limite les risques de grignotages.
Les patates douces favorisent la satiété en raison de leur teneur élevée en fibres. Cela peut vous amener à consommer moins de calories chaque jour et vous aider à maigrir sur la durée.
Riche en béta-carotène, à l'origine de la vitamine A, la patate douce participe à la prévention de certains cancers, elle permet une meilleure protection contre les infections, une bonne vision nocturne et un ralentissement du déclin cognitif.
Composants nutritionnels de la patate douce
Une portion de 80 g de patates douces, ou une pomme de terre moyenne, compte pour l'un de vos cinq repas par jour, contrairement à la pomme de terre blanche, qui n'en compte pas autant.
Peu calorique, la patate douce contient une quantité élevée d'antioxydants, de vitamine A et de minéraux.
Les signes d'une patate douce non comestible sont facilement reconnaissables : chair molle, suintement, odeur désagréable, goût amer... Si vous observez un de ces signes, votre patate douce ne pourra donc plus être cuisinée.
Elles contiennent aussi des sucres naturels comme les fruits et légumes mais la patate douce en compte un peu plus, ce qui explique son gout plus sucré. D'un point de vue de fibres alimentaires, là aussi la patate douce en possède davantage, même si la pomme de terre en a également surtout si vous la garder la peau…
Un féculent qui participe au contrôle de la glycémie
Autre atout de la patate douce : ses fibres. « Elles participent à la diminution du taux de sucre dans le sang en ralentissant la vitesse d'absorption des glucides. » La patate douce est donc un aliment intéressant pour les personnes diabétiques.
De manière générale, la patate douce se marie bien avec les légumes tels, les pommes de terre, les légumes racine (carottes, panais…), le céleri, les poireaux, les oignons, l'ail, les courges (patidou, potimarron, butternut, buttercup…), les choux de Bruxelles, les haricots…
La patate douce est catégorisée parmi les glucides lents en raison de sa faible quantité en index glycémique, que sa digestion est tout aussi lente, et qu'elle reste longtemps dans l'appareil digestif. Elles contribuent au contrôle de l'appétit, parce que c'est un véritable coupe-faim.
Les composés phénoliques et les anthocyanines de la patate douce pourraient prévenir et diminuer l'oxydation du cholestérol-LDL, un facteur de risque des maladies cardiovasculaires. Selon une étude, les anthocyanines de la patate douce pourpre pourraient diminuer la progression de l'athérosclérose.
L'index glycémique de la patate douce est bas à modéré (46 à 60) selon le type de patate douce et le type de cuisson. L'index glycémique est un indice de 0 à 100 permettant de classer les glucides en fonction de leur capacité à élever rapidement la glycémie c'est-à-dire le taux de sucre dans le sang.
Les patates douces : un choix nutritif
Les caroténoïdes sont des phytonutriments qui pourraient contribuer à réduire le risque de maladies oculaires, de certains types de cancer et de maladies du cœur.
Nous ne tiendrons compte dans cette analyse que des valeurs significativement différentes et intéressantes d'un point de vu nutritionnel. Calories : Avec environ 30kCal de différence pour 100g, la patate douce est nettement moins calorique que la pomme de terre.
Sa composition en glucides (comprenez les sucres principalement lents) est d'environ 12g pour 100g d'aliment, ce qui est nettement inférieur à la majorité des féculents (entre 20 et 30g aux 100 g) ! Eh bien oui, cet aliment est à considérer comme un féculent.
A noter que malgré son nom, la patate douce n'est pas apparentée à la pomme de terre. La patate douce est disponible toute l'année. Mais la période de consommation optimale est généralement en automne et hiver soit d'octobre à mars.
Au four, entre 45 et 50 minutes à 180°/th. 6, ouverte en deux, en quadrillant préalablement la chair. A l'eau bouillante, elle cuit en 20 minutes avec 1 gramme de gros sel pour 90 grammes de patate douce. Dans une poêle, elle dore en 15 minutes dans un peu d'huile et peut être aromatisée avec du basilic.
Vitamine A pour l'une, vitamine C pour l'autre
Alors que la pomme de terre est une bonne source de vitamine C, la patate douce est riche en bêta-carotène, d'où la couleur typiquement orange de sa chair. Le bêta-carotène est transformé en vitamine A dans l'organisme.
Les polyphénols présents dans l'huile d'olive vierge ou extra vierge peuvent aussi avoir des effets positifs sur le métabolisme du glucose, notamment en favorisant l'absorption du glucose par les tissus, ce qui contribue à diminuer la glycémie après un repas sain et équilibré.
De plus, l'ail a un effet hypoglycémiant grâce à un de ces composés l'allicine et l'oignon a un effet antidiabétique grâce aux flavonoïdes. Des études cliniques ont montré que l'ail et l'oignon réduisent considérablement la glycémie, en particulier chez les patients diabétiques.
La patate douce à pelure blanche agit positivement sur le système immunitaire et la régulation de la glycémie. Elle présente un effet bénéfique pour les diabétiques. Les feuilles et les chairs pourpres, riches en anthocyanines antioxydants, améliorent le fonctionnement du foie en diminuant le taux d'enzymes hépatiques.
Elles participent au maintien d'un transit optimal en facilitant la progression du bol alimentaire dans le système digestif. Pour les personnes souffrant de troubles digestifs tels que les gaz ou les ballonnements, il est conseillé d'intégrer la patate douce dans son alimentation.
La patate douce est source de potassium (système nerveux, fonction musculaire, pression sanguine). Elle contient aussi: de la vitamine C (vitamine multifonctionnelle : système nerveux, peau, métabolisme énergétique, immunité…) de la vitamine B6 (métabolisme énergétique, système nerveux)