Les yeux restent mi-ouverts et le regard est fixe, la personne semble ne plus voir. Cependant, comme il est écrit précédemment, le sens de l'ouïe étant le dernier à quitter le corps, la personne mourante peut encore entendre ce que l'on dit mais ne peut répondre en raison de sa faiblesse.
La personne peut vous entendre même si elle est inconsciente et incapable de vous répondre. Parlez-lui directement. Vous pouvez aussi la toucher doucement quand vous lui parlez. Si vous devez parler de sujets qui pourraient la perturber, sortez de la chambre pour éviter qu'elle vous entende.
Elles peuvent se manifester à travers : Attitudes ou comportements : repli sur soi, agressivité, irritabilité, agitation, tension, hypervigilance, etc. Troubles du sommeil, de la digestion, respiratoires, etc. Répétition de certaines paroles comme « je vais mourir », etc.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Ces étapes sont les suivantes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Chaque personne vit habituellement toutes ces étapes, peu importe l'ordre, en s'adaptant au meilleur de ses capacités et de son rythme.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
Les changements commencent à se manifester d'un à trois mois avant le décès mais pour le processus du mourir comme tel, celui-ci s'amorce d'une à deux semaines avant la mort. Dans les heures ou les jours précédant le décès, il sera question des signes d'agonie (voir Tableau récapitulatif).
Voilà le moment idéal pour le réconforter doucement en disant : « Comment vas-tu? Tu as l'air un peu différent aujourd'hui. » Cela peut être une façon d'aborder une personne qui éprouve du stress et qui a besoin d'appui. Il arrive que le mourant semble vouloir se rassurer qu'il est acceptable de mourir.
On se retrouve alors à parler avec une sincérité et une authenticité dont on s'étonne soi-même. A l'inverse, parfois, on n'y arrive pas. Si c'est votre cas, ne forcez rien. Ne faites pas pression sur votre proche s'il ne souhaite pas parler "de coeur à coeur", même si vous en avez besoin.
Les pleurs sont l'expression de la tristesse et de l'impuissance à changer les choses. Dans la mesure de ses moyens, l'aidant rassurera le malade et l'aidera à traverser cette douloureuse épreuve. Lui témoigner toute l'affection et l'assurer d'un support constant (...
Maintenir l'hydratation seule peut conduire à différer le décès, de plusieurs jours à plusieurs semaines, en prolongeant la phase agonique et avec une dégradation corporelle inévitable.
Bien que cela soit difficile à évoquer, il faut souvent se rendre à l'évidence, les patients en phase terminale de cancer finissent généralement par mourir. En effet, on parle de phase terminale lorsque le stade atteint par la pathologie évolue inexorablement vers le décès du patient.
Plusieurs changements physiques commencent à se manifester à ce stade. Progressivement, le corps démontre des signes de faiblesse générale.
Les soins palliatifs sont des services destinés aux personnes atteintes de maladies graves, qui ne peuvent plus guérir. Ils ne sont pas forcément en fin de vie et dont la maladie ne va pas être la première cible des mesures mises en place.
Cette pratique est destinée aux personnes qui vont mourir, mais pas aux personnes qui veulent mourir. Elle ne peut pas être comparée à l'euthanasie ou à l'assistance au suicide car, lors d'une pratique sédative, le décès survient de l'évolution de la maladie."
Pardonner à la personne aimée pour tout ce qu'elle aurait pu faire pour vous blesser. Exprimer votre amour. Simplement dire, « Au revoir » — un au revoir ou une expression d'adieu dont l'origine signifie « Que Dieu soit avec toi. »
LES CHANGEMENTS PHYSIQUES
Ce regain n'est pas toujours clairement visible, mais généralement, on peut le constater dans les derniers jours. C'est comme si la personne avait refait le plein d'énergie et le mettait à profit une dernière fois avant de partir pour de bon.
Essaie de rester disponible : demande-lui comment il va ou s'il a besoin de quelque chose. Dis-lui que tu es là pour lui s'il a besoin de parler. Ne lui dis pas d'en revenir. Fais-le sortir de la maison : aide ton ami à se changer les idées pendant un moment.
Ton départ laisse un vide immense dans le coeur de toutes les personnes réunies. D'ailleurs, j'en profite pour adresser mes plus sincères condoléances à ton papa, ta maman, tes frères et soeurs et tous les membres de ta famille. Je te souhaite de reposer en paix [Prénom], mon cher ami.
Lorsque la personne malade se trouve dans une situation de souffrance vécue comme insupportable, alors que le décès est imminent et inévitable, elle peut recevoir une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associée à une analgésie, permettant de soulager sa souffrance.
Dans ce cas, en parler à un psychologue, ou s'inscrire dans une association ou un groupe de parole pour les personnes endeuillées peut être très bénéfique. Vous vous offrirez ainsi un cadre pour laisser s'exprimer votre peine sans crainte d'être jugé, une aide précieuse dans le travail de résilience.
Le Littré propose : « état dans lequel le malade lutte contre la mort. L'agonie n'a lieu que dans les maladies où la vie s'éteint par degrés. L'agonie des adultes est ordinairement pénible et douloureuse… »
D'après la science, voici les cinq morts les plus douloureuses : mourir de faim, mourir de soif (déshydratation), être décapité, être crucifié et, enfin, mourir brûlé. Lorsqu'on meurt de faim ou de soif, le corps cesse peu à peu de fonctionner, y compris le cerveau, ce qui cause des délires.
Les lividités cadavériques (ou livor mortis) sont une coloration rouge à violacée de la peau liée à un déplacement passif de la masse sanguine vers les parties déclives du cadavre, qui débute dès l'arrêt de l'écoulement du sang.