Bien que 75 millions d'emplois pourraient être déplacés par la robotisation d'ici 2022 (principalement dans les secteurs de la gestion administrative et de la comptabilité), 133 millions de nouveaux emplois seront également créés dans les secteurs de la nouvelle économie (analyse de données, intelligence artificielle , ...
Les chercheurs estiment ainsi qu'un seul nouveau robot introduit sur le marché du travail pour 1 000 travailleurs réduit l'emploi de l'ordre de 0,18 à 0,34 % (sur la population totale) et induit une perte de salaire de 0,25 à 0,50 %.
Caissiers et employés de libre-service
C'est donc sans surprise que le caissier soit l'une des premières victimes de la robotisation. Depuis 2004, les effectifs ne cessent de baisser (-15%) et la disparition des caissiers est prévue entre 2050 et 2066.
La robotisation : un axe de développement majeur
Grâce à un robot, les entreprises peuvent mettre au point une organisation de travail qui soit dans l'air du temps et adaptée à son environnement digital. La robotisation permet de déléguer certaines tâches à une machine qui pourra exécuter à l'instar d'un humain.
Le marché mondial de la robotique industrielle affiche une croissance impressionnante. Si en 2016, il valait entre 35 milliards et 37 milliards de dollars ;il est estimé entre 70 milliards et 93 milliards de dollars en 2023.
Le numérique est toujours un secteur en pleine croissance
« Alors que la croissance du secteur du numérique avait été fixée à + 1% pour 2021, les estimations sont nettement revues à la hausse : +4,8% de croissance attendue sur l'année en cours » d'après NUMEUM*.
Le métier de thérapeute de désintoxication digitale fait partie des professions d'avenir qui connaîtront un succès florissant en 2050. En effet, l'une des plus grandes addictions des dernières décennies et qui s'aggravent d'ailleurs est celle liée à l'internet.
La complexité
L'autre inconvénient majeur de la robotique est la complexité liée à la programmation et au débogage. Ces opérations complexes, réalisées par des ingénieurs aidés de techniciens sont chronophages, demandent beaucoup de rigueur et une connaissance approfondie des langages de programmation.
L'augmentation de l'automatisation va modifier le panorama des métiers. Si certains métiers pourraient disparaître, la plus grande part devrait se transformer, rendant les processus de requalification et d'acquisition de nouvelles compétences indispensables pour réussir sur ce nouveau marché du travail.
Bien que 75 millions d'emplois pourraient être déplacés par la robotisation d'ici 2022 (principalement dans les secteurs de la gestion administrative et de la comptabilité), 133 millions de nouveaux emplois seront également créés dans les secteurs de la nouvelle économie (analyse de données, intelligence artificielle , ...
Les robots dits explorateurs permettent, quant à eux, de remplacer l'Homme dans certaines situations, plus ou moins dangereuses ou inaccessibles, telles que l'exploration de l'espace.
Changement climatique, avènement de l'intelligence artificielle... Bon nombre de métiers sont amenés à disparaître dans les générations futures. Mais à contrario, beaucoup de métiers de demain n'existent pas encore.
Les Comptables dans le TOP 3 des métiers voués à disparaître
L'automatisation des tâches liée à l'émergence de l'intelligence artificielle menace l'avenir de certains métiers plus que d'autres, et notamment celui du comptable.
En première position, on retrouve sans grande surprise les patrons salariés (PDG, directeurs généraux, présidents de conseil de surveillance…) des entreprises de 500 salariés ou plus, avec un salaire moyen de 16.641 euros net par mois.
La technologie a engendré une multitude de risques de sécurité, comme l'hameçonnage, le piratage psychologique et l'extorsion de renseignements confidentiels. Une fois que vous connaîtrez ces nouveaux risques technologiques, vous aurez déjà parcouru la moitié du chemin pour les éviter.
En effet, le secteur du numérique consomme énormément d'énergie à toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'extraction des matières premières, à la fabrication des appareils, à leur transport jusqu'à leur utilisation. Toutes ces étapes sont coûteuses en énergie et ont un impact négatif sur l'environnement.