4% des adultes et 25 % des enfants souffrent de cette étrange maladie chronique, qui véhicule beaucoup de fantasmes. Et amène à s'interroger sur les frontières poreuses entre rêve et réalité. Le somnambulisme ne se guérit pas, mais il est possible d'en atténuer les risques.
Le patient somnambulique n'a généralement aucun souvenir de ces épisodes. Par ailleurs, un éveil durant un épisode somnambulique peut entraîner confusions et souvenirs vagues.
Ça se soigne ? Le somnambulisme peut disparaître spontanément. Le premier traitement reste la sécurisation en rendant inaccessible les lieux dangereux de la maison. Si votre enfant est somnambule, il faut éviter les lits superposés.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Comment le devient-on ? Les causes du somnambulisme font encore l'objet de nombreuses recherches. Toutefois, différentes origines ont été relevées : un stress intense ou une grande tension nerveuse. Les perturbations hormonales à l'adolescence peuvent également favoriser la survenue des crises.
Il peut parler, s'asseoir sur le lit et même conduire une voiture. Toutefois, la posture d'un somnambule est bien différente de ce qu'on peut s'imaginer. Oubliez les yeux fermés, les bras en avant, un somnambule va avoir les yeux ouverts en ayant un regard vide.
La sexsomnie (parfois orthographiée sexomnie) est un sous-type de parasomnie caractérisé par un comportement à type d'activité sexuelle pendant le sommeil et apparenté au somnambulisme (trouble de l'éveil en sommeil non paradoxal selon le DSM-5 ou trouble du réveil en sommeil lent profond selon la CITS-3).
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
On peut estimer que le fait de parler en dormant survient lorsque l'on est confronté à un épisode de stress ou un changement important dans son quotidien. Il s'agit peut-être aussi d'un comportement lié au rêve du dormeur. Aucune hypothèse n'a pour l'heure été avérée par la science.
Il se manifeste par une déambulation nocturne, désorientée et inconsciente. En pratique, le sujet déambule le plus souvent dans sa chambre. Son comportement est relativement organisé, mais ralenti sur le plan moteur. Parfois, le somnambule ne marche pas, mais reste dans son lit et répète certains mouvements.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
Fatigue ou manque de sommeil
Un manque de sommeil ou des réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi accroître le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, phénomène qui perturbe temporairement la structure du sommeil de l'enfant.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Et si le somnambulisme était génétique? Il semblerait en tout cas qu'un enfant a trois fois plus de chances de devenir somnambule si un de ses parents l'est, et sept fois plus de chances si ses deux parents ont souffert de ce trouble du sommeil.
Réveiller un somnambule est déconseillé, car il risque d'avoir peur. Il vaut mieux le raccompagner en douceur jusqu'à son lit. Un réveil à sonnerie stridente, un linge humide ou autre peuvent certes réveiller ces personnes, mais elles risquent alors d'être effrayées ou de se blesser.
Inconvénients : Trop de pression sur les muscles et les articulations dû à l'absence de soutien par la colonne vertébrale. Peut provoquer des douleurs, des tensions et des engourdissements, notamment au niveau du cou et de la mâchoire.
L'eau chaude nature, très consommée en Chine, aurait des bienfaits santé. Elle permettrait au corps d'être correctement hydraté sans lui demander une consommation énergétique. A condition de la boire à la bonne température pour éviter tout déséquilibre dans le corps.
Peut-on boire trop d'eau? Même lorsqu'on boit beaucoup d'eau, il n'y a aucun danger de « diluer » les nutriments qu'on a ingérés ou de les excréter. Bien que ce soit extrêmement rare chez une personne en bonne santé, un apport excessif d'eau peut tout de même provoquer un problème sanguin potentiellement dramatique.
Parce que le sexe fait bâiller ? Mais oui. Chez certaines espèces animales, comme l'hippopotame ou le macaque, le mâle dominant bâille plusieurs fois bruyamment avant de s'accoupler. Chez l'humain, des études montrent que des bâillements accompagnés d'étirements sont une expression de désir sexuel pour la femme.
La "sexsomnie" consiste à adopter des comportements sexuels en dormant, tels que pousser des cris d'excitation, se masturber, caresser son voisin de chambrée ou même avoir une relation sexuelle. Encore une fois, ce comportement est inconscient et le sujet n'en a pas souvenir à son réveil.
Pourquoi ? Les réponses du Dr Hélène Jacquemin-Le Vern, gynécologue et sexologue : "Les difficultés à s'endormir après l'acte sexuel sont souvent évoquées par les femmes, car elles ont puisé une énergie dans le plaisir. Peut-être qu'elle serait prête à continuer puisque la femme peut avoir des orgasmes répétés.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.