Dans la lutte contre le changement climatique, le méthane émis par les vaches est un polluant que l'on ne peut tout simplement pas se permettre de négliger.
En effet, ces animaux possèdent dans leur rumen (un de leurs 4 estomacs) des bactéries qui dégradent la cellulose : une fibre très solide des végétaux. Cette fermentation naturelle produit du méthane qui est émis par éructation. Or, le méthane est un gaz qui contribue à l'effet de serre.
En effet, pendant la phase de digestion des végétaux appelée rumination, les vaches éructent – un phénomène provoqué par la libération des gaz, en particulier du méthane, lorsque les micro-organismes du rumen dégradent la cellulose des plantes.
Le chameau
Un chameau émet environ 1,1 tonne métrique de dioxyde de carbone par an. Avec une population de 2 millions en 2020, ils pourraient émettre jusqu'à 1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone.
Une étude de Robert et Brenda Vale, publiée dans la revue New Scientist (octobre 2009), affirme que les chiens et les chats polluent la planète deux fois plus qu'une voiture !
Les vaches libèrent du méthane principalement par leurs rots. Le reste des émissions de gaz est sous forme de flatulences (pets).
« Le fait est que le boeuf produit par la filière bovine américaine émet moins de gaz à effet de serre que celle de n'importe quel autre pays », a-t-elle assuré à l'Agence France-Presse.
Or cette mécanisation n'est rendue possible que grâce aux combustibles fossiles. À l'heure de la prise de conscience écologique, le retour du cheval ne paraît donc pas si fou. Les chevaux ne manquent pas de points positifs. Ils ne polluent pas l'atmosphère et sont silencieux.
Le pet de chameau
Il rote et il pète. Sauf qu'en Australie ça commence à poser problème parce que la population de chameau s'accroît, or pour les scientifiques, les chameaux sont un des plus gros producteurs de dioxyde de carbone au monde avec leurs flatulences.
«Les pets des vaches sont responsables du changement climatique», voici des titres déjà parus qui interrogent. Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, le méthane dégagé par les ruminants serait même la cause première du réchauffement climatique.
Un bio-digesteur est une simple construction en briques, enterrée quelques mètres sous le sol. Alimentée par la bouse des vaches et les déjections humaines, l'installation convertit la matière organique en gaz méthane par l'action des bactéries.
1Chez les ruminants, le méthane produit au cours des fermentations digestives est rejeté par éructation dans l'atmosphère ce qui représente à la fois une perte sur la quantité d'énergie fixée par les animaux d'élevage et une contribution à l'effet de serre.
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
Il s'agit de construire une gigantesque étable hermétiquement close avec un système puissant de ventilation. L'air de l'étable est alors aspiré, il ne reste plus qu'à récupérer le méthane qui pourra ensuite être utilisé comme combustible par une chaudière.
L'activité est responsable de 65 % des émissions d'hémioxyde d'azote, un gaz au potentiel de réchauffement global 296 fois plus élevé que celui du CO2, essentiellement imputable au fumier. De plus, le bétail produit 37 % des émissions de méthane liées aux activités humaines.
Enfin, les vaches pètent et rotent, les mal élevées, et elles émettent ainsi du méthane, un gaz au fort potentiel de réchauffement climatique : les bovins représentent 5 % des émissions de CO2 de la France.
Les rats, les zèbres, ou les reptiles comme le Pogona flatulent. Plus une chauve-souris est grosse et plus ses pets seront sonores. Les girafes, étant donné leur taille, se délestent de leurs gaz «à hauteur du visage d'un homme», précise un chercheur sur le document Google.
Alors voici: les insectes ont un système digestif. Donc oui, les mouches ont des flatulences. Et les fourmis ont des gaz.
Le Londonien Bernard Clemmens a remporté le record du pet le plus long qui a duré 2 minutes et 42 secondes. Cet homme doit suivre un régime alimentaire assez solide pour parvenir à un tel exploit.
Les chevaux pâturent essentiellement des graminées : un impact limité sur les ligneux, mais une opportunité pour préserver les plantes à fleurs. Du fait de l'absence de rumen dans leur appareil digestif, les équins sont peu aptes à détoxifier les composés secondaires présents dans les dicotylédones.
Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
Le gaz intestinal est le gaz produit dans les intestins. Le terme gaz ou flatulence désigne en médecine l'émission de gaz intestinal par l'anus, ce qui correspond aux « pets » dans sa version bruyante ou « vesse » dans sa version silencieuse, en langage populaire, et « vent » dans le langage courant.
C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas).
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). Le méthane est également un puissant gaz à effet de serre.
Un peu de science : la température du pet moyen est de 37°, et c'est un cocktail d'hydrogène, d'oxygène, de méthane.