Si vous pensez que les gaz qu'émettent les vaches sont plus polluants que ceux des pots d'échappement de voitures, c'est faux, faux, et re-faux ! Contrairement aux idées reçues, les vaches émettent plus de rots que de pets !
Les boeufs émettent une grande quantité de méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Leur système digestif leur fait produire beaucoup plus de méthane que les cochons, les poules ou les dindes.
Dans la lutte contre le changement climatique, le méthane émis par les vaches est un polluant que l'on ne peut tout simplement pas se permettre de négliger.
En effet, ces animaux possèdent dans leur rumen (un de leurs 4 estomacs) des bactéries qui dégradent la cellulose : une fibre très solide des végétaux. Cette fermentation naturelle produit du méthane qui est émis par éructation. Or, le méthane est un gaz qui contribue à l'effet de serre.
Le chameau
Un chameau émet environ 1,1 tonne métrique de dioxyde de carbone par an. Avec une population de 2 millions en 2020, ils pourraient émettre jusqu'à 1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone.
Or cette mécanisation n'est rendue possible que grâce aux combustibles fossiles. À l'heure de la prise de conscience écologique, le retour du cheval ne paraît donc pas si fou. Les chevaux ne manquent pas de points positifs. Ils ne polluent pas l'atmosphère et sont silencieux.
Enfin, les vaches pètent et rotent, les mal élevées, et elles émettent ainsi du méthane, un gaz au fort potentiel de réchauffement climatique : les bovins représentent 5 % des émissions de CO2 de la France.
Un bio-digesteur est une simple construction en briques, enterrée quelques mètres sous le sol. Alimentée par la bouse des vaches et les déjections humaines, l'installation convertit la matière organique en gaz méthane par l'action des bactéries.
«Les pets des vaches sont responsables du changement climatique», voici des titres déjà parus qui interrogent. Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, le méthane dégagé par les ruminants serait même la cause première du réchauffement climatique.
Le pain, qu'il soit frais ou sec, est mauvais pour la santé des herbivores. Lors de la digestion, l'amidon contenu dans le pain se transforme en glucose qui se retrouve dans la circulation sanguine. Cela provoque une maladie grave, extrêmement douloureuse, appelée la fourbure du sabot.
À l'échelle mondiale, près de 80 % des émissions de GES de sources anthropiques proviennent de la combustion de combustibles fossiles et des procédés industriels.
Il s'agit de construire une gigantesque étable hermétiquement close avec un système puissant de ventilation. L'air de l'étable est alors aspiré, il ne reste plus qu'à récupérer le méthane qui pourra ensuite être utilisé comme combustible par une chaudière.
La bouse de vache un engrais de qualité. La bouse est le produit de la digestion des végétaux ingérés par les bovidés.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Le putois (Mustela putorius) est un petit animal carnivore de la famille des Mustélidés reconnaissables à leur silhouette allongée tels que belette, loutre, fouine, hermine, vison, notamment. Le putois a, en plus, la particularité de dégager une odeur très forte lorsqu'il se sent menacé.
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). Le méthane est également un puissant gaz à effet de serre.
Une étude de Robert et Brenda Vale, publiée dans la revue New Scientist (octobre 2009), affirme que les chiens et les chats polluent la planète deux fois plus qu'une voiture ! Les associations de défense animale réagissent.
L'activité est responsable de 65 % des émissions d'hémioxyde d'azote, un gaz au potentiel de réchauffement global 296 fois plus élevé que celui du CO2, essentiellement imputable au fumier. De plus, le bétail produit 37 % des émissions de méthane liées aux activités humaines.
Une vache adulte produit en moyenne 12 bouses par jour ! Les vaches laitières, qui permettent la production du fertilisant La Belle Bouse, se trouvent en Haute-Savoie (région de Beaufort) dans des plaines d'altitudes et ne sont jamais exposées à des champs traités ou des pâtures contaminées.
C'est une cuve en béton sans oxygène dans laquelle a lieu le procédé de fermentation de la matière organique. Equipé d'un système de chauffage il chauffe la matière organique présent dans la cuve pour faire extraire le biogaz contenu dans la matière organique. Découvrez l'offre ActiVert Gaz.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
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Il est produit par les organismes vivants (végétaux, animaux…) sous l'effet de la fermentation ou de la digestion. Incolore et inodore, le méthane constitue 90% du gaz naturel, qui est la troisième ressource énergétique mondiale utilisée après le pétrole et le charbon.
Plus l'animal est gros, plus il ingère d'aliments et plus il produit de méthane. Une vache émet environ 600 L de CH par jour, contre 60 L pour un mouton. Un additif alimentaire reconnu comme anti-méthanogène pourrait aider à la réduction de la 3-NOP.