La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Comme toutes les espèces, l'homme va disparaître… mais quand ? L'effondrement de la biodiversité n'est un secret pour personne, mais l'homme fait partie de cette biodiversité. L'espèce humaine va s'éteindre d'une façon ou d'une autre, mêm si on ne sait pas quand.
L'espèce humaine a 300 000 ans, et les paléontologues nous disent qu'une espèce de vertébré est morphologiquement stable dans le registre fossile durant un million d'années maximum. Par conséquent, même si l'humain se croit exceptionnel, deux destins peuvent s'offrir à lui.
Pour de nombreux scientifiques, une nouvelle extinction de masse aurait commencée il y a environ 13 000 ans à la suite de la colonisation du monde par les êtres humains. On appelle cette période l'holocène. Ou encore 6ème extinction de masse.
Mais la 6e extinction de masse, elle, est très rapide. - Elle est due aux activités humaines. La déforestation, l'agriculture intensive, l'exploitation minière, les grands barrages…, détruisent et fragmentent les habitats. C'est la première cause de la perte de biodiversité selon les experts de l'IPBES.
Selon les chercheurs, il faut réduire notre consommation, empêcher le commerce des espèces en voie de disparition ou encore aider les pays en développement à protéger leur biodiversité.
Plus de 99 % de tous les organismes ayant vécu sur Terre sont aujourd'hui éteints. À mesure que de nouvelles espèces évoluent pour s'adapter aux changements perpétuels des niches écologiques, les plus anciennes disparaissent. Ce qui ne veut pas dire que le taux d'extinction est perpétuellement constant.
Les conséquences sur l'évolution biologique, ils les regroupaient en trois catégories : - une prolifération de maladies infectueuses et un déclin des grands mammifères - la fin des régions tropicales comme moteur de l'évolution de nouvelles espèces - une perte de la biodiversité s'étendant sur des millions d'années.
Alors que les extinctions précédentes avaient été causées par des transformations naturelles ou des chutes catastrophiques d'astéroïdes, l'extinction en cours est causée par l'activité humaine. Les chercheurs la désignent par le terme de « défaunation anthropocène », expression qui est le titre de leur article.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
En 2025, la population mondiale pourrait atteindre de 7,5 à 9,5 milliards d'habitants, contre 5,8 aujourd'hui. En 2040, l'accumulation des gaz à effet de serre pourrait avoir entraîné un réchauffement de 1° C à 2° C de la température moyenne de la planète et une élévation de 0,2 à 1,5 mètre du niveau des océans.
Pour 8% des Nobel interrogés, notre espèce pourrait être amenée à s'éteindre pour des raisons médicales. Une pandémie propagée à travers le monde ou le développement d'une résistance aux médicaments pourraient faire sombrer l'humanité. Mais c'est peut-être finalement l'homme, lui-même, qui s'auto-détruira.
plus généralement, changement climatique ; forte géoingénierie du Soleil ; explosion d'une supernova à faible distance du système solaire ; sursaut gamma orienté vers notre région de la galaxie.
Homo sapiens est le seul hominidé sur la Terre depuis 25 000 ans environ. Nous nous sommes habitués à notre particularité, au point que, dans les années 1950 et 1960, certains anthropologues pensaient que les espèces d'hominidés s'étaient succédé, sans jamais coexister.
Dans ce groupe figure notamment la fin du Permien, la plus grande extinction de tous les temps survenue il y a 252 millions d'années environ, responsable de la disparition de 95 % des espèces marines.
La troisième crise du Permien-Trias est la plus grande qu'ait jamais connue la Terre. Elle provoque la disparition de plus de 90% des espèces, terrestres comme marines. Cette crise sans précédent aurait été essentiellement causée par deux épisodes volcaniques majeurs.
En diminuant les espaces nécessaires au développement des espèces sauvages, l'Homme contribue à réduire la biodiversité. Enfin vient le problème des rejets massifs de dioxyde de carbone qui participent depuis un siècle à l'augmentation de l'effet de serre.
Réduire la croissance de la population et de sa consommation, stopper le commerce des espèces en voie de disparition, utiliser des technologies moins consommatrices, aider les pays en développement à préserver leurs habitats naturels sont les solutions préconisées par les scientifiques.
à la limite Permien-Trias, il y a 251 millions d'années, la plus massive de toutes avec la disparition d'environ 90 % des espèces ; à la limite Trias-Jurassique, il y a environ 200 millions d'années ; à la limite Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d'années.
L'extinction actuelle, provoquée par l'impact des activités humaines sur les milieux, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. Malheureusement, ces dommages graves sur la biodiversité seront irréversibles à notre échelle.
En août 2006, Pluton a perdu son statut de neuvième planète du Système solaire. A la suite d'un vote de l'Union astronomique internationale, elle s'est vue rétrogradée en planète naine. La raison principale de ce changement d'appellation provient d'une redéfinition de ce qu'est une planète.
Le kōkako de l'Île du Sud (Callaeas cinereus) est un oiseau vivant en Nouvelle-Zélande. Il a été vu pour la dernière fois en 2007, ce qui en fait l'une des disparitions d'espèces les plus récentes de la liste des 25 espèces les plus recherchées.