Depuis le début du 20e siècle, la France est un État laïque : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte" en vertu de l'article 2 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État.
De fait, les communes ont la charge financière de l'entretien de ces édifices existants depuis 1907, constitués à 90% d'églises catholiques.
Ceux-ci sont financés essentiellement sur fonds propres à travers les dons des fidèles, les financements étrangers restant minoritaires, malgré quelques cas emblématiques comme la future église orthodoxe du VIIe arrondissement de Paris, financée par la Russie.
L'État, les départements et les communes sont autorisés à prendre en charge les dépenses d'entretien et de conservation des édifices du culte dont ils sont demeurés ou devenus propriétaires lors de la séparation des Églises et de l'État en 1905177(*).
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la plupart des églises et des cathédrales de France appartiennent à l'Etat et aux collectivités territoriales. En 1905, les bâtiments cultuels auraient dû être rachetés par l'Eglise pour que l'Etat n'en supporte plus la charge.
Par conséquent, les ministres des cultes reconnus, c'est-à-dire des cultes catholique, protestant, israélite, anglican, musulman et orthodoxe, sont rémunérés par l'État. Leurs pensions de retraite sont également payées par l'État.
Le «minimum interdiocésain garanti» est de 875 euros par mois. L'Église de France a son «mig». Non pas un vieil avion russe recyclé, mais le «minimum interdiocésain garanti», ce revenu minimum de 875 euros par mois qu'elle assure à chacun des 59.000 prêtres retraités.
La commune peut prendre en charge les dépenses de chauffage de l'église, afin notamment de garantir la conservation du bâtiment et la sécurité publique.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire.
Combien un Pasteur gagne-t-il en France ? Le salaire médian pour les emplois pasteur en France est € 26 730 par an ou € 14.69 par heure. Les postes de niveau débutant commencent avec un salaire environnant € 24 090 par an, tandis que les travailleurs les plus expérimentés gagnent jusqu'à € 90 700 par an.
En Italie, en Espagne ou au Portugal, l'entrée de la plupart des églises est devenue payante, au nom de l'endettement colossal des trois pays et de l'incapacité de l'Église à faire face aux nécessaires restaurations.
Le service du culte en Alsace-Moselle est donc un service public. Dès lors, les établissements publics du culte sont sous la tutelle de l'État et gèrent et entretiennent les biens appartenant aux cultes, leurs décisions étant d'ailleurs soumises au contrôle du juge administratif138(*).
Des postes qui seraient, selon nos confères, rémunérés de façon égale, puisque tous les curés, rabbins et pasteurs recevraient entre un peu plus de 1.600 euros et 2.600 euros net. Seuls les évêques gagneraient un peu plus de 4.000 euros.
Les prêtres diocésains de France sont rémunérés par les dons des fidèles. Ils ne perçoivent pas un salaire pris directement sur les quêtes dominicales ou lors des sacrements réalisés. On ne parle d'ailleurs pas de salaire mais d'indemnités.
Le sacristain prépare notamment tous les objets liturgiques nécessaires pour la messe et se consacre à l'entretien des églises et de toutes les salles annexes.
L'argent des quêtes est utilisé par la paroisse pour financer les frais de chauffage et d'électricité. Les dons effectués auprès du denier de l'église permettent de payer le traitement des prêtres, le salaire des laïcs et la formation des séminaristes.
Concrètement, les évêques, archevêques et autres cardinaux (électeurs du pape) reçoivent le même « traitement » qu'un simple curé, environ 1000 â? ¬ net, soit un peu moins que le smic.
Ils soulignent que presque tous les prêtres catholiques et quelques pasteurs protestants paient volontairement l'impôt sur le revenu mais ils se demandent comment, pour une même « profession », certains paient des impôts et d'autres non.
Comment un diacre est-il rémunéré ? Le diacre est rémunéré par son activité professionnelle, puis par sa retraite mais il ne perçoit pas de salaire de l'Église, il est bénévole.
Alinéa 4 - Les églises appartiennent aux communes depuis le Concordat (1802) , en dehors de quelques exceptions comme certaines églises construites après la loi de 1905 ou des propriétés privées.
La vente d'église reste marginale. À ce jour on recense moins d'une vingtaine d'anciennes églises à vendre par des agences immobilières, telle celle de Patrice Besse qui s'est un fait un nom et une reconnaissance de fiabilité dans le domaine, ou sur des sites d'annonces en ligne, tel le BonCoin.
En France, le patrimoine religieux appartient pour une large part aux communes. Cette spécificité résulte de la Révolution française qui a nationalisé les biens du clergé et de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État.
LES PRÊTRES ONT DROIT A UNE VIE SEXUELLE ! Oui les prêtres ont droit à une vie sexuelle car ce sont des hommes faits de la même chair, des mêmes os, du même sang et des mêmes pulsions que tous les hommes.
« Pour être pleinement prêtre aujourd'hui, il ne peut pas être marié. Sa vocation sacerdotale est tournée vers l'ensemble des personnes de son ministère. Il ne peut y avoir une seconde vocation parallèle qui est celle du mariage », précise Vincent Neymon, secrétaire général adjoint de la CEF.
Le mot curé vient du latin curatus qui signifie "prendre soin". C'est un prêtre à la tête d'une paroisse et soumis à l'évêque du diocèse. Donc curé est une fonction. Le prêtre a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements.