Pour beaucoup d'organismes qui vivent en anaérobie, l'oxygène est non seulement inutile, il est de plus toxique. C'est un poison qui les détruit rapidement. Pour eux, l'oxygène est synonyme de mort.
Toxicité de l'oxygène :
Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons. Il peut en découler divers problèmes pulmonaires allant de la trachéobronchite légère aux atteintes alvéolaires diffuses.
Le risque d'hypercapnie avec des hautes doses d'oxygène peut également être retrouvé chez les patients avec un syndrome obésité-hypoventilation, un asthme ou une pneumonie ainsi que chez les patients atteints de maladies neuromusculaires.
Les cellules « inactivent » normalement les radicaux libres dès leur formation. L'intoxication à l'oxygène se produit lorsqu'une personne respire de fortes concentrations d'oxygène et que les radicaux libres toxiques pour le corps s'accumulent dans les cellules plus rapidement qu'ils ne peuvent être éliminés.
Au fait, inhaler de grandes quantités d'oxygène pur peut-il être nocif? «Pas si cela dure quelques minutes, comme ici, dit Claudio Sartori. Mais avec les personnes placées sous oxygène sur le long terme il faut faire attention à l'effet oxydatif sur les cellules, qui est délétère.»
La toxicité de l'oxygène se manifeste chez la plupart des personnes lorsque la pression partielle de l'oxygène respiré dans l'air atteint 1,4 atmosphère ou plus, ce qui correspond à une profondeur légèrement supérieure à 57 mètres (ou à une profondeur moindre lorsque la concentration en oxygène est supérieure à 20 %).
L'oxygène pris durant le sommeil : • pourrait améliorer la qualité du sommeil chez certaines personnes, • pourrait éviter les complications liées à la baisse d'oxygène.
L'utilisation prolongée d'une quantité trop élevée d'OXYGENE MEDICINAL LIQUIDE AIR LIQUIDE REUNION peut causer une douleur à la respiration, une toux sèche, et même un essoufflement. Si ces signes de surdosage se produisent, contactez toujours votre médecin ou l'hôpital le plus proche.
Une exposition prolongée à des niveaux élevés d'oxygène peut entraîner une hyperoxie. Les symptômes peuvent inclure la désorientation, des problèmes respiratoires et des changements de vision.
Fatigue : La fatigue est un autre symptôme courant d'un manque d'oxygène. Si vous vous sentez constamment épuisé sans raison apparente, il se peut que votre corps ne reçoive pas assez d'oxygène.
La saturation artérielle en oxygène (SaO2) normale est comprise entre 96% et 98% chez un jeune adulte est de 95% chez une personne de plus de 70 ans. Lorsqu'elle est inférieure à 90% la personne est dite en désaturation.
- L'oxygène, ça vous fait planer. Si une catastrophe survient on prend de grandes inspirations paniquées et on devient rapidement euphorique, docile, on accepte son destin.
L'oxygénothérapie à court terme ou de courte durée est prescrite pour les personnes souffrant d'insuffisance respiratoire aigüe ou ayant une gène respiratoire (en soins palliatif ou en fin de vie).
J'ai des saignements de nez ? L'oxygène peut entraîner un assèchement des muqueuses nasales et des saignements de nez.
Le traitement par oxygénothérapie pour pallier l'insuffisance respiratoire. L'oxygénothérapie permet de corriger l'hypoxie (le manque en oxygène dans le sang ). Ce traitement consiste à inhaler de l'oxygène ou de l'air enrichi en oxygène (concentrateur) afin de corriger l'hypoxémie.
En effet, chez le patient BPCO comme chez tout patient insuffisant respiratoire chronique avec hypercapnie au long cours, une administration d'oxygène trop importante entraînant une oxymétrie de pouls dépassant 92 % est susceptible de majorer l'hypercapnie.
En effet, le cerveau est particulièrement sensible au manque d'oxygène, des lésions irréversibles peuvent survenir en cas de privation prolongée.
Il n'existe pas de contre-indication absolue pour l'oxygénothérapie.
L'hypoxémie est un manque d'oxygène dans le sang. Elle conduit à un défaut d'oxygénation des cellules de l'organisme. Elle résulte le plus souvent d'une pathologie pulmonaire, cardiaque ou d'une anémie. Lorsqu'elle engage le pronostic vital du patient, un apport en oxygène est une urgence absolue.
Les différents dispositifs d'administration de l'oxygène
Ce système est constitué d'une tubulure munie de deux embouts qui va directement délivrer l'oxygène dans vos narines. C'est l'interface la plus couramment utilisée. Sur prescription médicale, un masque à oxygène peut vous être proposé.
Profitez de chaque moment de repos pour rester sous oxygène, Si votre médecin vous a prescrit de l'oxygène en cas de désaturation à l'effort, utilisez votre source portable pour tous les actes de la vie quotidienne (prendre sa douche, faire son lit, aller aux toilettes, monter ou descendre les escaliers…)
Surveillance du patient sous oxygène
Observer et signaler tout changement en lien avec la TA, pouls, fréquence respiratoire, mode respiratoire, signes de détresse, apparition d'une cyanose.
La prescription d'oxygène représente la troisième étape. Le débit à prescrire doit permettre d'obtenir au minimum une PaO2 > 8,0 kPa (60 mmHg) au repos (8,7 kPa selon la Société suisse de pneumologie). Ce débit devrait être titré à l'effort (test de marche) et pendant le sommeil (oxymétrie nocturne).
L'exercice physique contribue à la bonne santé du cerveau ; le mouvement agit en effet à deux niveaux : il accroît d'une part le débit cardiaque et donc le flux sanguin et d'autre part la fréquence respiratoire, et donc les niveaux d'oxygène dans le sang.
Par exemple, la plupart des adultes respirent à un rythme d'environ 15 respirations par minutes. Si cette fréquence est réduite à 10 respirations par minute, celle-ci améliore beaucoup la saturation en oxygène. Il est également conseillé de respirer par les narines et de rester détendu durant la respiration.