On appelle « prolapsus » la descente d'un ou plusieurs organes du bassin vers l'entrée vaginale. Ces organes peuvent être la vessie, le vagin, l'utérus ou encore le rectum. Ce phénomène est dû au relâchement ou à l'endommagement des structures (ligament, muscles du plancher pelvien, etc.)
Symptômes du prolapsus génital
Les femmes ont une sensation de "boule vaginale" ou de pesanteur au niveau du bassin, du périnée ou du rectum ou tout simplement une gêne. La gêne augmente en général lors des efforts physiques (longue marche, etc.) et diminue après quelques minutes de repos en position allongée.
Un prolapsus survient lorsque les moyens de fixation de l'utérus font défaut : muscles releveurs du périnée, ligaments. Cet événement est favorisé par des grossesses répétées, un accouchement trop rapide ou s'étant accompagné de déchirures du périnée, la naissance d'un gros enfant, en particulier après un forceps.
Les complications des prolapsus génitaux sont :
L'aggravation jusqu'au stade 3 avec extériorisation de l'organe atteint. En cas de rectocèle, on peut avoir parfois un étranglement du rectum dans les sphincters anaux avec impossibilité de réduire rapidement et manuellement le prolapsus.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
n'a pas de répercussion sur la fonction sexuelle, car l'utérus (et plus particulièrement le col utérin) » n'est pas directement impliqué « dans le circuit orgasmique ». A noter : le prolapsus touche principalement la population féminine : le risque pour une femme d'en souffrir au cours de sa vie est de 11% à 19%.
La première, appelée rectopexie, consiste à remonter le rectum et à le fixer sur le sacrum (os du bassin) à l'aide de bandelettes synthétiques. Cette intervention est réalisée le plus souvent, par cœlioscopie à l'aide de 4 petits incisions sans grande ouverture du ventre. Cette intervention dure 1 heure.
Une colpo-cysto-défécographie ou une IRM pelvienne dynamique. Ce sont des examens qui permettent d'observer le comportement de l'utérus, de la vessie et du rectum au repos et en situation de défécation. Une coloscopie qui permet l'exploration morphologique du rectum.
Cherchez à sentir, au fond du vagin, un petit bout arrondi, avec une petite fossette en son centre. Il est plus probable que votre col se trouve vers la partie supérieure de la paroi vaginale (plus vers l'abdomen que vers que le dos) (1, 5).
"Le col de l'utérus ne change pas de position pendant le cycle utérin. Il peut donner la sensation d'être gonflé avant et pendant les règles mais cette sensation provient de l'utérus et elle est subjective.
L'utérus peut même se promener, un coup en avant quand le rectum est plein, un coup en arrière quand c'est la vessie. L'utérus rétroversé est loin d'être exceptionnel puisqu'on estime que 20 à 30% des femmes sont concernées.
Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans.
Pour les prolapsus débutants
Si la descente d'organes n'est pas apparente, un traitement associant rééducation du périnée, médication par oestrogènes et hygiène de vie sera souvent suffisant.
Les facteurs de risques du prolapsus
Certains événements peuvent entraîner un relâchement du périnée ou une perte d'élasticité du plancher pelvien. Plusieurs facteurs augmentent ainsi le risque de prolapsus : Les accouchements, surtout en cas de gros bébé (macrosomie) ou de traumatisme périnéal.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
Quand faut-il opérer un prolapsus génital ? Lorsque la patiente est gênée par ses symptômes très handicapants ou après échec de la rééducation et du port d'un pessaire, la chirurgie est proposée pour traiter le prolapsus génito-urinaire, en l'absence de contre-indications à l'anesthésie et à la chirurgie.
Un traitement chirurgical est proposé en cas de prolapsus sévère et/ou gêne fonctionnelle importante. Le geste chirurgical consiste grosso-modo à : Fixer les organes dans le bassin pour renforcer leur maintien en place. Traiter l'incontinence urinaire associée.
La chirurgie du prolapsus peut se réaliser par : - Voie haute et par cœlioscopie. Elle vise à remettre les organes en place et à les suspendre par des bandelettes de fil chirurgical pour éviter la récidive.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
Le prolapsus génital affecte 30 % des femmes avec un pic d'incidence à 60 ans. En France en 2012, l'incidence du can- cer du col de l'utérus était de 3028 nouveaux cas par an avec un pic d'incidence à 40 ans [1]. Bien que ces deux patho- logies soient fréquentes, leur association reste néanmoins rare.