Oui. Mais, selon les cas, l'accord de l'employeur est indispensable. L'employeur est libre d'accepter ou non la demande de formation prévue par le plan, mais en pratique celle-ci est rarement refusée.
Plusieurs raisons peuvent justifier un refus de formation
Dans les motifs de refus de l'employeur, on retrouve : le surcroit d'activité ; un désaccord sur la formation au regard de l'activité et d'une certaine cohérence peut également être invoqué à l'appui d'un refus.
La formation des salariés par l'employeur est obligatoire dans le cadre des principes suivants : permettre aux salariés de s'adapter à leur poste de travail et veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations.
L'employeur peut-il refuser une demande de CIF ? L'employeur dispose d'un délai de 30 jours pour accepter, refuser ou reporter le congé individuel formation. Si le salarié répond aux conditions d'ancienneté et respecte le délai de franchise, l'employeur ne peut opposer un refus au CIF.
Le salarié doit faire sa demande par écrit à l'employeur au moins 60 jours avant le début de la formation si celle-ci dure moins de 6 mois et au minimum 120 jours si celle-ci dure 6 mois ou plus.
Chaque entreprise contribue à la formation d'un OPCA, organisme paritaire agréé chargé de collecter les fonds destinés à la formation. Cet argent peut ainsi aller directement à une personne qui a besoin d'un complément de CPF par le biais d'une éducation recherchée.
Si vous êtes salarié et que vous suivez une formation CPF pendant votre temps de travail, votre rémunération habituelle ne change pas. Vous continuerez à recevoir votre salaire mensuel. Il sera soit pris en charge par l'OPCA ou par votre employeur selon les modalités de financement entre le CPF et votre entreprise.
Pendant toute la durée du CIF, vous devez faire l'avance du salaire pris en charge par l'Opacif. Vous verserez ce salaire chaque mois à l'échéance normale de la paie et établirez un bulletin de salaire.
Le salarié titulaire d'un contrat de travail à durée déterminée, qui bénéficie d'un projet de transition professionnelle, peut bénéficier du maintien de sa rémunération. Celle-ci est versée par la CPIR lorsque l'action de formation est réalisée après le terme du contrat de travail à durée déterminée.
L'employeur prend en charge les frais pédagogiques dans le cadre de l'utilisation du CPF.
L'employeur doit veiller à la santé et à la sécurité de ses travailleurs en mettant en place des actions de prévention, d'information et de formation. Il doit également évaluer les risques professionnels sur chaque poste de travail. Ces risques sont consignés dans un document.
Pendant le temps de travail, le salarié doit obtenir l'accord de son employeur. Hors temps de travail, le salarié n'a pas à demander l'accord de son employeur. L'employeur accepte la demande de formation si les 3 conditions suivantes sont réunies : Le salarié justifie d'une ancienneté suffisante.
L'employeur qui décide de former ses salariés poursuit généralement un but : améliorer leurs compétences et savoir-faire ; améliorer le dialogue social entre employeur et salarié grâce à des formations communes ; une démarche avantageuse sur le plan de la compétitivité de son entreprise comme de son développement.
Tout bénéficiaire du CPF peut choisir de se former en dehors de son temps de travail. Cette démarche est par ailleurs obligatoire si le salarié décide de ne pas informer son employeur de sa volonté de suivre une formation. Une formation CPF peut ainsi se faire sans avoir à demander l'autorisation de son employeur.
Le projet de transition professionnelle (PTP), ex-Cif, permet au salarié de s'absenter de son poste pour suivre une formation destinée à lui permettre de changer de métier ou de profession. Le PTP est ouvert sous conditions et est accordé sur demande à l'employeur.
90 % du salaire moyen de référence pour la 1ère année de formation ou pour les premières 1200 heures de formation, lorsque la durée du CPFT est supérieure à 1 an ou 1200 heures pour une formation discontinue ou à temps partiel, et 60 % du salaire moyen de référence pour les années suivantes ou à partir de la 1201.
Pour profiter d'une reconversion professionnelle sans perte de salaire, 2 solutions sont envisageables : bénéficier d'aides et de dispositifs pour conserver sa rémunération ou opter directement pour une formation rémunérée.
Vous pouvez continuer à percevoir une indemnité pendant la durée de la formation, sous conditions. La formation doit être validée par Pôle emploi dans le cadre de votre projet personnalisé d'accès à l'emploi (PPAE). Une fois que vous êtes en stage, vous percevez l'aide au retour à l'emploi formation (Aref).
Comment est-on rémunéré pendant un CPF ? Le salaire du salarié est maintenu s'il suit une formation dans le cadre du CPF pendant ses heures de travail. Sa rémunération est prise en charge soit par l'OPCA, soit par l'employeur selon les modalités de financement du CPF dans l'entreprise.
La durée maximale quotidienne est fixée à 10 heures de travail effectif. Aucune période de travail effectif ne peut excéder 6 heures consécutives.
Il faut mettre en avant les compétences qui vont pouvoir être développées et servir à l'entreprise. N'hésitez pas à argumenter autour de tous les impacts positifs qu'aura la formation sur votre emploi et vos performances au quotidien.
Identifier les facteurs entrant en jeu dans l'acte d'achat de votre client. Adapter son offre et ses arguments pour asseoir sa crédibilité. Utiliser l'argumentation comparative de façon éthique pour convaincre son client face à une offre concurrente. Bien structurer son offre pour convaincre efficacement.
Pour prétendre à un congé individuel de formation (CIF), les salariés en CDI doivent avoir travaillé au moins 24 mois (consécutifs ou pas) en tant que salarié (36 mois pour les salariés des entreprises artisanales de moins de 11 salariés) dont 12 mois dans leur entreprise actuelle.