À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.
Croire, c'est donc donner son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude objective de sa vérité. Il s'agit d'une opinion. Savoir, c'est donner son assentiment à une proposition en ayant la certitude objective de sa vérité.
Le philosophe est celui qui ne croit en rien, parce qu'il est appelé à juger de tout. La philosophie apparaît donc comme une discipline du jugement, une sagesse du jugement. On comprend enfin ce que signifie cette étymologie d'abord embarrassante : « amour de la sagesse ».
En philosophie, croire a le plus souvent le sens d'avoir une opinion. La croyance naturelle (qui se distingue de la croyance « surnaturelle », la foi) est un état qui se situe entre le doute et la certitude. C'est un assentiment, une reconnaissance comme vraie de quelque chose qui n'est que probable (Locke).
PLATON, La question du savoir - Encyclopædia Universalis.
Chacun, nous dit Socrate, dispose du savoir en lui-même, il suffit de se les rappeler. La connaissance est immanente à l'homme, et non extérieure. La sagesse consister à apprendre à se ressouvenir.
Le savoir est lié à une communauté, une connaissance ou un individu. La connaissance est quant à elle le processus d'assimilation individuelle de ce savoir. Elle fait ainsi référence à des objets plus spécifiques mais surtout à l'expérience individuelle de ce savoir.
Nous avons besoin de savoir, et de croire, mais à la condition de savoir que croire n'est pas savoir. Prenons la croyance en un progrès de l'Histoire de l'Humanité : y croire au sens kantien, c'est se représenter ce progrès comme simplement possible, et donc mettre en œuvre des moyens pour s'en rapprocher.
de plus, Qui possède le savoir ? Le philosophe est celui qui possède la totalité du savoir dans la mesure du possible.” mais Pourquoi les savants ne philosophe pas ? Êtres omniscients, ils ne peuvent donc désirer la connaissance qu'ils ont déjà.
Croire, c'est tenir pour (possiblement) vrai. Mais souvent, sans trop réfléchir pourquoi, et parfois même sans aucun fondement. Penser, c'est tenir pour (possiblement) vrai, mais après un peu plus de réflexion, une démarche en principe un peu plus rigoureuse, et avec des preuves un peu plus solides.
Une telle distinction subjective entre croyances et savoirs présente deux inconvénients: premièrement, elle prive les deux notions de toute valeur descriptive; deuxièmement, elle dissimule le fait que la plu- part des croyances contemporaines – la plupart des idées auxquelles nous croyons – sont aujourd'hui associées ...
1. Fait de croire à l'existence de quelqu'un ou de quelque chose, à la vérité d'une doctrine, d'une thèse : La croyance en Dieu, aux fantômes. 2. Ce qu'on croit ; opinion professée en matière religieuse, philosophique, politique : Respecter toutes les croyances.
Dans ce livre, Patrick Berland va au fond des choses sans dogmatisme, avec des centaines de références et de sources, le tout enveloppé dans un style légèrement autobiographique et malgré le sérieux du sujet, avec un peu d'humour. Un essai édifiant.
Au point de départ d'un savoir, on trouve un questionnement ; chaque savoir peut être continuellement questionné, voire potentiellement réfuté. Une croyance est une certitude individuelle et subjective qui peut reposer sur l'autorité ou sur la confiance, mais qui n'a pas été validée de façon objective.
1. Tenir quelque chose pour vrai, l'admettre comme une certitude, en être persuadé, convaincu : Comment peut-on croire une telle histoire ? 2. Tenir quelqu'un pour sincère ; se fier à lui : Croire quelqu'un sur parole.
L'Homme a besoin de croire, cette croyance est multi forme . Elle est différente en fonction de notre lieu de naissance, de notre culture, de notre vécu social et familial. Elle est vraie jusqu'à ce que le doute existe et alors elle peut devenir fausse.
C'est l'ignorance qui nous fait croire que sans épreuves on serait heureux.
Il est facile de croire, facile de ne pas croire. Ce qui est dur c'est de ne pas croire à son incroyance. Le chemin de la vie n'est pas une phrase facile. Il est fait de virgules , de points d'interrogation, d'exclamation, de suspension...
Du moyen français croire , de l'ancien français creire , croire , du latin crēdĕre (« confier en prêt ; avoir confiance »), le sens religieux s'est développé pendant l'ère chrétienne.
connaissance
1. Action, fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose : La connaissance de la nature. 2. Opération par laquelle l'esprit humain procède à l'analyse d'un objet, d'une réalité et en définit la nature : Connaissance intuitive.
Plus loin, le sociologue David Le Breton soutient que le savoir fournit des outils conceptuels et théoriques afin de comprendre et interpréter notre société : « le savoir est une clé pour projeter du sens sur le monde et en ouvrir les innombrables portes, parcourir ses dimensions différentes » (p. 198).
Le savoir est défini habituellement comme un ensemble de connaissances ou d'aptitudes reproductibles, acquises par l'étude ou l'expérience.