Seulement 1 homard, sur 4 millions est bleu, une mutation génétique qui rend cette créature hors du commun.
Le homard, vivant, est bleu indigo voire noir ; une fois bien cuit dans notre assiette, il apparaît rouge comme une tomate !
Le tomalli, cette substance verte qui se retrouve dans la cavité du homard, assume les fonctions du foie et du pancréas. Comme il sert de filtre naturel aux contaminants, il peut contenir une toxine marine appelée phycotoxine paralysante.
Le plus réputé est le « homard bleu » sauvage qui vit dans la Manche et sur les côtes bretonnes. Ce crustacé peut atteindre de 45 à 60cm. Il possède 5 paires de pattes dont la première se termine par de grosses pinces. La plus importante sert à broyer les aliments et l'autre, plus petite et dentelée, à couper.
Le corail est composé d'oeufs de crustacés en formation, que l'on trouve dans la partie supérieure du céphalothorax des homards, ainsi que dans une partie de l'abdomen. Avant cuisson, le corail est de couleur verte et prend une belle couleur rouge après cuisson.
Seuls l'estomac (qui se trouve à l'arrière de la tête) et l'intestin (la veine noire qui fait la longueur de la queue) ne sont pas comestibles. Sinon, la chair, les œufs, le foie, le gras et le sang du homard peuvent être consommés.
La langouste est la femelle du homard et la langoustine, leur fille?
Le meilleur homard est européen : on le trouve du nord de la Norvége à la Méditerranée. Il fréquente les zones rocheuses jusqu'à 120 m de profondeur. Il est d'un bleu sombre. Le homard "breton" des côtes du Finistère, est le plus apprécié pour sa chair fine et parfumée.
Le homard breton a plus de « dents » sur son rostre. Celui du Canadien est moins indenté. Les pinces du homard canadien sont plus larges et plus plates que celles du homard européen. La carapace du homard canadien est beaucoup plus fine que celle de son congénère d'Europe.
Ces créatures ne souffrent d'ailleurs pas que lorsqu'elles sont jetées dans l'eau bouillante. Les chercheurs soutiennent que les homards et les crabes ressentent très certainement de la douleur lorsqu'on leur retire une ou des pinces avant de les remettre à l'eau, une pratique qui est déjà interdite au Royaume-Uni.
MEILLEURE RÉPONSE par nos experts. Il ne faut surtout pas le congeler cru ! Cela risquerait fortement de dénaturer son goût et sa texture et de le rendre impropre à la consommation.
Les parties comestibles du homard sont l'abdomen, la queue et les pattes. Il vous suffit donc de lui enlever l'estomac (situé derrière la tête !) et les intestins avant de le faire cuire. Il est possible que les femelles aient encore leur œufs.
Ce crustacé bleu et tacheté évolue dans les eaux froides de l'Europe principalement en Bretagne. Il est présent en abondance de mai à septembre même si celui-ci est particulièrement apprécié pour les fêtes de fin d'année.
Le homard curry le plus cher du monde - Samundari Khazana ("fruits de mer au trésor") - 3.200 $. Il est préparé à partir de Devon (crabe), de truffes blanches, de caviar, de feuille d'or, d'un homard écossais enveloppés dans l'or et de quatre œufs de caille.
Normalement, le prix baisse lorsque les débarquements de homard se font plus nombreux. Mais les règles du jeu ont changé, analyse M. Lamont. Le taux de change avec les États-Unis et la forte demande en Asie contribuent à un prix élevé.
En premier lieu, leur chair contient naturellement des microbes et toxines qui se développent très vite après la mort. Les cuire vivants réduit donc grandement les risques d'empoisonnement alimentaire. On les reçoit vivants pour cette même raison.
Tout d'abord, la couleur de leur carapace : le homard breton, vivant, est d'une belle couleur bleu très profond, alors que l'américain est noir, avec des tâches couleur rouge brique. Tous deux deviennent de couleur rouge une fois cuit.
La pleine saison s'étale d'avril à août, période à laquelle on peut trouver le crustacé à moins de 30€ le kg sur les étals de marché ou chez son poissonnier.
Le prix du pouce-pied peut atteindre 180 euros le kg. De toute évidence, le coût grimpe avec l'augmentation de la demande. Sur certains marchés d'Espagne et du Portugal, les pouces-pieds peuvent également être achetés auprès de pêcheurs indépendants pour 30 euros le kg.
Quand sa carapace atteint 15 mm de long, le homard quitte son terrier pour chercher des substrats rocheux. L'âge adulte commence vers 5 ans, et l'espérance de vie du homard est de 15 à 20 ans. Sur 4000 œufs, on estime que seul 2 à 3 larves atteindront l'âge adulte.
Le tomalli est une substance verte et tendre qu'on retrouve dans la cavité du homard. Il assume les fonctions hépatique et pancréatique et, tout comme le foie d'autres animaux, il sert de filtre naturel aux contaminants.
Les prédateurs du homard sont très nombreux durant la vie larvaire : poissons, surtout, mais aussi anémones et d'autres crustacés. Les juvéniles de quelques centimètres sont la proie des gros poissons, des seiches, des pieuvres et des crabes.