Si vous envisagez de rompre le contrat d'un salarié protégé, le licenciement devra être autorisé par l'Inspection du travail qui vérifiera la réalité du motif du licenciement. Si vous n'avez pas de motif ou que le motif n'est pas valable, alors l'inspecteur n'autorisera pas le licenciement.
Lorsqu'un salarié est licencié sans cause réelle et sérieuse et qu'il n'est pas réintégré, il peut obtenir en justice diverses indemnités notamment : une indemnité compensatrice de congés payés ; une indemnité compensatrice de préavis ; une indemnité de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Si le salarié estime que son licenciement est sans cause réelle et sérieuse, il peut le contester en saisissant le conseil de prud'hommes.
Lorsque l'erreur résulte de l'incompétence ou de l'insuffisance professionnelle du salarié, il ne commet pas de faute. L'employeur peut licencier le salarié mais ne peut pas invoquer une faute car l'erreur n'est pas due à sa mauvaise volonté.
Le licenciement pour motif personnel peut être avec faute ou sans faute. La procédure de licenciement non disciplinaire doit reposer sur des éléments objectifs, réels et vérifiables. C'est la fameuse cause réelle et sérieuse de licenciement.
Il s'agit d'un mode de rupture amiable du contrat de travail sans avoir à donner de motif. Si votre salarié est d'accord, vous pouvez rompre le contrat de travail moyennant : une procédure de rupture conventionnelle spécifique ; et une indemnité de rupture conventionnelle au moins égale à l'indemnité de licenciement.
Sous peine de nullité, aucun licenciement ne peut être fondé sur un motif discriminatoire (sexe, religion, opinions politiques et syndicales, appartenance à une prétendue race ou une ethnie…) ou en violation d'un droit du salarié (droit de grève, droit de saisir la justice, etc.)
les injures, menaces, violences physiques ou harcèlement sexuel ou moral de la part d'un salarié non pris en compte par l'employeur ou de la part de l'employeur lui-même ; le fait de refuser de manière répétée et systématique au salarié l'attribution de congés.
LICENCIEMENT. En France, un salarié ne peut être licencié de manière aléatoire ou arbitraire. On dénombre deux types de licenciements majeurs : le licenciement pour motif personnel et le licenciement économique.
Pour entamer une procédure de licenciement pour faute simple, l'employeur doit commencer par organiser un entretien préalable. Lorsqu'il a connaissance de faits fautifs, l'employeur convoque le salarié à l'entretien par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre décharge.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Les licenciements non-disciplinaires. Tous les licenciements pour motif personnel ne nécessitent pas une faute. C'est le cas du licenciement pour inaptitude, insuffisance professionnelle ou suite à un ATMP (accident du travail et maladies professionnelles).
La fin des « 6 mois de salaire minimum »
Les salariés ayant au moins 2 ans d'ancienneté et travaillant dans une entreprise d'au moins 11 salariés ne pourront plus, en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, tabler sur un minimum de 6 mois de salaire.
Un licenciement est abusif dans les cas suivants : lorsqu'il est nul, injustifié (sans cause réelle et sérieuse) ou irrégulier (lorsque la procédure n'a pas été respectée).
La faute inexcusable de l'employeur correspond au manquement de ce dernier à son obligation de sécurité de résultat, notamment révélé par un accident du travail ou une maladie professionnelle. L'employeur aurait dû avoir conscience d'un danger et n'a pas pris les mesures nécessaires pour le prévenir.
Un licenciement pour faute simple ou pour motif économique oblige l'employeur à verser au salarié, ayant au moins 8 mois d'ancienneté dans l'entreprise, une indemnité de licenciement. En revanche, aucune indemnité de licenciement, ni de préavis, n'est due au salarié en cas de licenciement pour faute grave.
Tout d'abord, tout licenciement pour motif personnel entraîne une perte involontaire d'emploi. Tous les salariés licenciés, peu importe le motif de leur licenciement, ont donc le droit de percevoir le chômage par le biais de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE).
Aucun avertissement n'est nécessaire avant de licencier (1). Un fait fautif isolé peut justifier un licenciement, sans qu'il soit nécessaire qu'il ait donné lieu à un avertissement préalable.
L'employeur peut engager une procédure de licenciement pour motif disciplinaire, lorsqu'un salarié a eu un comportement fautif. La faute commise par le salarié peut être une : Faute simple : une négligence ou erreur de la part du salarié. Il peut s'agir de manquements professionnels, d'une absence injustifiée,…