Ce qu'il faut retenir Depuis quelques mois, on voit apparaître de nombreux signes d'une éventuelle récession en zone euro pour 2024. Moins dynamique qu'aux Etats-Unis, la croissance économique post-covid de la zone euro peine à repartir, et le PIB de certains Etats membres a même déjà commencé à reculer.
Le PIB s'est replié (hors inflation) en France et en Allemagne, au troisième et au quatrième trimestre 2023, ce qui marque leur basculement officiel en récession, dénonce Marc Touati, président d'ACDEFI. Et encore, l'économie française a été soutenue par un important soutien budgétaire de l'Etat.
Les trois plus grandes crises économiques dans l'Histoire du capitalisme sont la Grande Déflation (1873-1896), la Grande Dépression (1929-1939), et la Grande Récession (2007-2009).
De manière générale, on dit qu'un pays est entré en phase de récession lorsque l'économie recule sur deux trimestres consécutifs, principalement sur la base du produit intérieur brut (PIB). Les récessions sont les périodes durant lesquelles l'économie d'un pays, d'une région ou du monde se rétracte.
Diminuez vos dettes : misez sur le remboursement des dettes à court terme et à intérêt élevé. Repoussez les dépenses non essentielles : contentez-vous de vos acquis et résistez à l'envie de consommer. Constituez un fonds d'urgence : il vous sera utile en cas d'imprévu.
Acheter de l'or physique
L'or physique peut être des lingots, des pièces de monnaie, des pépites, des poudres ou des bijoux. L'avantage d'acheter de l'or physique est que vous avez une assurance en cas de crise financière. L'inconvénient est que vous devez le stocker chez vous.
L'amélioration de l'efficacité opérationnelle, le développement de la maturité de gestion de la performance et l'accélération de la transition technologique peuvent transformer la récession en une opportunité de croissance et de renforcement pour les entreprises.
Pour rappel, l'activité est en recul quand l'indice PMI est en deçà de 50 et devient positive au-delà de ce seuil. « Notre scénario principal est celui d'une récession en 2024 », explique à La Tribune, Christopher Dembik, économiste chez le groupe bancaire Pictet. « L'anomalie Covid est derrière nous.
Une hausse des taux d'intérêt, ce qui fait gonfler la facture des entreprises qui empruntent pour stimuler leur croissance. Une baisse de la confiance des consommateurs causée par des événements négatifs (comme la COVID-19). Les consommateurs sont portés à suspendre leurs dépenses.
Si le mot de l'année 2022 a été inflation, celui de 2023 pourrait bien être récession.
Les signes précurseurs d'un krach boursier
Un secteur immobilier et automobile en perte de vitesse. Un ratio cours/bénéfices injustifié. Des stocks en hausse et en même temps une baisse des ventes. Une inversion de la courbe des taux où les obligations à long terme rémunèrent moins que celles à court terme.
Pour le moment, il est difficile de dire combien de temps la chute des cours pourrait durer. Si l'on se fie à l'évolution des derniers mois et aux premières prédictions pour l'année 2024, la bourse ne devrait pas s'effondrer mais la reprise pourrait être tardive et/ou lente.
Et les divers indicateurs qui permettent de déterminer l'ampleur du phénomène ont augmenté par rapport à la fin de 2022. Son « niveau » est désormais de 77 % (+ 4 points en trois mois). NIQ considère qu'il y a une « récession de consommateurs » lorsque la barre des 50 % est franchie.
L'activité économique du pays s'est contractée de 0,3% en 2023 selon les chiffres de Destatis, publiés ce lundi. Un coup de frein qui s'explique par la crise de l'énergie, le ralentissement de la demande et des difficultés à l'export.
Une récession peut être causée par une chute de la demande. On peut alors parler d'un choc de demande. La contraction de la demande réduit les dépenses effectuées dans l'économie. En retour, cela crée une chute de l'offre, car les entrepreneurs ajustent leur production selon les prévisions de consommation.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros.
Le PIB français est resté stable au quatrième trimestre 2023 et a progressé de 0,9% sur l'ensemble de l'année, après 2,5% en 2022, a annoncé ce mardi l'Insee.
Les livrets d'épargne (livret A, livret jeune, etc.) peuvent être une bonne solution à court terme pour mettre de l'argent de côté sans risque. Restez toutefois attentif au niveau de l'inflation. La rémunération de ce type de placements est souvent très faible.
Quatre investissements à envisager en période de récession
Il s'agit notamment des actions des secteurs de la santé et de la consommation de base (ou des fonds qui suivent ces secteurs), des actions à grande capitalisation et des investissements à revenu. Les entreprises cotées sont divisées en secteurs.
Anticiper la crise pour protéger son argent
Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes. Il existe en effet plusieurs moyens de protéger son argent comme : acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot.
Une nouvelle étude a identifié les endroits du monde les plus résilients en cas d'effondrement économique ou climatique majeur. Les îles au climat tempéré et à faible population comme l'Islande ou la Nouvelle-Zélande figurent en tête de liste.
En période d'inflation marquée, il peut être intéressant de se positionner sur des matières premières comme l'or, l'argent, les matières premières agricoles ou encore l'énergie (pétrole, gaz). Certaines comme l'or sont des actifs réels qui suivent généralement le mouvement et les cycles inflationnistes.
«Probablement qu'on va avoir une récession en 2024, mais une récession avec un “r” minuscule. Le marché du travail demeure tellement serré encore, ça va être difficile d'avoir une récession avec des mises à pied massives», dit-il.
La meilleure réaction à un krach boursier : ne rien faire
En réalité, il faut éviter de prendre deux décisions, certes assez tentantes sur le moment : revendre, c'est-à-dire retirer son capital des marchés boursiers car cela reviendrait à transformer une moins-value latente en perte réelle.