Mais depuis le XVIIe siècle, l'attribut peut s'accorder en genre et en nombre avec la ou les personnes que « on » représente, dès lors qu'elles sont identifiables. Si des petites filles se réjouissent d'être ensemble, elles pourront s'exclamer « On est contentes ! » ; l'accord se faisant au féminin pluriel.
Pour résumer, si “on” exclut la personne qui parle, il s'agit du pronom “on” indéfini et l'accord est au singulier. Si “on” inclut le locuteur, il s'agit du pronom personnel, il faut alors accorder le participe passé ou l'attribut en genre et en nombre en fonction des personnes qu'il désigne.
On peut également se mettre à la place de nous. L'accord se fait alors comme si le on était de la première personne du pluriel avec les participes passés. Cet emploi de on se fait à l'oral. On préfère largement utiliser le on à la place du nous à l'oral.
On se conjugue au singulier (on est) mais peut être suivi d'un adjectif ou participe passé au pluriel. Pluriel quand on = nous : On en est sûrs (= nous en sommes sûrs). On s'est rencontrées (= nous nous sommes rencontrées).
Lorsqu'un nom et un adjectif sont accolés, quel que soit leur ordre, les deux s'accordent (« des grands-pères », « des coffres-forts »). Seul le nom prend la marque du pluriel lorsqu'il est accolé à un adverbe ou à un adjectif qui a valeur d'adverbe (« des haut-parleurs », « des arrière-boutiques »).
Pour écrire un nom ou un adjectif au pluriel, on ajoute souvent "s" à la fin du mot. Les mots en -eu se terminent par -eux au pluriel sauf : des bleus, ils sont bleus, des émeus, je les ai eus, des lieus (poissons), des pneus, ... . Les noms en -au se terminent plus souvent par -aux au pluriel.
Le verbe s'accorde en genre et en nombre avec son sujet : Lorsque le sujet est au singulier, le verbe se conjugue au singulier. Lorsque le sujet est au pluriel, le verbe se conjugue au pluriel. Lorsque qu'il y a plusieurs sujets, le verbe se conjugue au pluriel.
Les participes passés des verbes suivants ne s'accordent donc jamais : se téléphoner, se parler, se mentir, se plaire (complaire/déplaire), se sourire, se rire, se nuire, se succéder, se suffire, se ressembler, s'en vouloir.
Dans cette phrase, écrit-on allés au pluriel ou allé au singulier ? Comment faire l'accord ? En fait, les deux sont possibles, on peut écrire on est allés ou bien on est allé .
L'erreur à ne pas reproduire
Attention à bien accorder l'adjectif content avec le sujet nous . Écrire nous sommes content ou nous sommes contente , en laissant ce mot au singulier, serait incorrect.
On est beau : accord au singulier
Dans ce cas, les mots qui s'accordent avec on restent au singulier. Exemples : comment savoir si on est beau ? , pourquoi on est beau quand on se regarde dans un miroir ? , quel métier on peut exercer quand on est beau ?
Vérification : "on" est un pronom personnel > s'il peut être remplacé par "nous, vous" : Mis dans le sens de "notre, nous", lorsque le locuteur ou l'auteur s'intègre dans le récit : - On peut tout raconter aux parents lorsqu'on a du chagrin > nous pouvons tout raconter aux parents lorsque nous avons du chagrin.
· « on » n'est pas un pronom personnel sujet mais est pronom indéfini et n'a pas de genre : il remplace toute sorte de pronom personnel, singulier ou pluriel, masculin ou féminin, et reste neutre.
On est un pronom personnel indéfini de la troisième personne, invariable, exprimant l'idée d'animé humain et fonctionnant toujours comme sujet. Il est dérivé du latin homo, homme.
La règle avec l'utilisation de l'expression « j'ai été » est très simple. Dans le langage familier, on utilisera le passé composé du verbe « être ». On écrira « j'ai été » lorsqu'elle exprime une situation statique ou un état.
a) Allons, allez. Formule d'exhortation : allons, courage!
Les verbes pronominaux se conjuguant avec l'auxiliaire « être », leur participe passé s'accorde le plus souvent avec le sujet : Elle s'est évanouie. Ils se sont enfuis.
Lorsque le verbe pronominal a un complément d'objet direct placé derrière lui, le participe passé ne s'accorde pas. Exemple : Ils se sont égratigné les genoux. Lorsque le verbe pronominal est suivi d'un verbe à l'infinitif, le participe passé ne s'accorde pas avec le sujet.
Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "être", il s'accorde en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous sommes parti(e)s. Lorsque le participe passé est conjugué avec l'auxiliaire "avoir", il ne s'accorde pas en genre et en nombre avec son sujet. ex. : Nous avons essuyé la vaisselle.
On écrit "les pommes que j'ai mangées", mais on n'orthographie pas "les heures que j'ai passées". On note plutôt "les heures que j'ai passé" et on rédige aussi "le chat qui a mangé la souris".
- On utilise le pluriel quand le nom désigne plusieurs êtres ou plusieurs objets : les commerçants, des allumettes. - Les noms suivants s'emploient seulement au pluriel : bestiaux, entrailles, épousailles, fiançailles, floralies, funérailles...
S'accordent en genre : presque tous les adjectifs. beaucoup de déterminants : la, cette, ma, aucune, toute, certaine, quelle, mais pas plusieurs, deux, etc. certains pronoms : elle, elles, la, celle-ci, la tienne, aucune, chacune, toutes, mais pas je, lui, en, personne, qui, deux, quelqu'un , etc.
Les mots finissant par « -s », « -z » ou « -x » au singulier ne changent pas de forme au pluriel : Un cas, des cas. Un gaz, des gaz. Un houx, des houx.
Comment les accorder ? Règle générale : Dans les noms composés (comme ailleurs), les verbes, adverbes et prépositions ne prennent jamais de « s ». Seuls les noms et les adjectifs sont susceptibles de prendre la marque du pluriel.